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Contenu : Bibliothèque numérique francophone d'auteurs en sciences sociales, réalisée par des bénévoles en coopération avec l'Université du Québec à Chicoutimi.

Résumé : Dans le Nord de la France, où pendant presque deux siècles ont prospéré les usines textiles, le grand patronat contrôlait l'essentiel des pouvoirs économique et politique de la région. A travers les alliances de sang et d' affaires, ces industriels fondent des familles nombreuses, garantes de l'expansion de ce patrimoine. Petit-fils d'une de ces "grandes familles du Nord", le réalisateur, en interrogeant trois générations de membres de sa famille dresse le portrait d'une classe dirigeante et d'un grand patronat traditionnellement très discrets sur leur mode de vie. On y constate notamment que c'est loin de la Bourse, que recommandait, avec force, de fuir, un des ancêtres récents, que certains, passés de l'Industrie au Commerce (Auchan, Leroy-Merlin, Kiabi, Kiloutou , etc..) perpétuent le capitalisme de "Bon-Papa".

Résumé : La réalisatrice filme la famille nomade mongole Tsaatane, qu'elle connaît depuis plusieurs années, dans ses rapports aux touristes, étrangers ou mongols, qui viennent goûter à l'authenticité de la vie au bord du lac Khövsghöl. Ces touristes sont, sans le savoir, le principal gagne-pain de leurs hôtes. La mère de cette famille est une chamane réputée dans tout le pays, ce qui lui confère quelque pouvoir sur son entourage. Elle n'hésite pas à faire partager à la réalisatrice ses réflexions et ses espoirs.

Résumé : L'action se situe au Vietnam, à la campagne, à la saison des pluies."La force du film tient principalement à ce qu'Andreas Hartmann s'est concentré sur la destinée d'une famille d'agriculteurs, les Lê, à un tournant de leur vie, après la destruction de leur maison par des inondations. Qui filme petit voit grand. Non seulement le récit s'en trouve amplifié, les personnages grandis, mais le cadre également y gagne en densité, en clarté, en tension.Dans la glaise des fondations de leur nouvelle maison, construite par eux-mêmes, entre la grand-mère quasi centenaire et le fils à qui est dédié le film, tout le Vietnam est là, le Vietnam d'hier, d'aujourd'hui et de demain, de la distribution de nouveaux lotissements par la bureaucratie locale aux sinistrés à la géomancie et aux divinations consignées dans un vieux grimoire rédigé en idéogrammes, des galeries souterraines de la guerre aux bombes enfouies dans le sol, prêtes à exploser, du calendrier lunaire à la célébration des dieux du sol, de l'humour de la population et de son goût de la comédie au culte des ancêtres, de la solidarité du clan aux carences du Parti, de l'épuisement à la tâche à une pauvreté chronique, des souffrances d'hier à l'incertitude des lendemains." (D'après le catalogue Cinéma du réel 2010)

Résumé : De l'ancien mur de Berlin à Ceuta, enclave espagnole en terre africaine, Patric jean part avec humour et tendresse à la rencontre d'hommes et de femmes qui ont migré des quatre coins du monde et composent aujourd'hui la nouvelle Europe, y participant souvent avec énergie et générosité.

Résumé : "Au début du XXème siècle, des carriers de Carrare traversèrent l'Atlantique pour travailler dans les carrières de Barre (Vermont). Mais c'est à une époque un peu plus tardive que s'interesse The Stone river, film de paroles "déplacées" comme l'ont été des corporations entières d'Européens paupérisés. Dans les années 1930, le gouvernement Roosevelt a lancé une vaste collecte de témoignages oraux et photographiques, documents irremplaçable sur l'Amérique de la Dépression dont Steinbeck a nourri Les Raisins de la colère. Devant la caméra de G. Donfrancesco, des résidents de Barre disent les propos transcrits d'habitants d'alors. Filmés dans leur environnement et avec leurs souvenirs, les "Barriens" actuels deviennent le centre d'un étonnant précipité d'Histoire, qu'elle passe par leurs ancêtres ou par le métier qu'ils partagent avec ces inconnus qui vivaient et mouraient de la pierre....Dans les allées de Hope Cemetery, le gardien atteint de silicose qui aurait "dû" mourir à quarante ans comme les autres, vient donner corps pour de bon au passé, portant jusqu'à son terme ce dispositif de brouillage entre ici (l'Alérique) et là-bas (l'Italie), entre vivants et morts, entre pierre et poussière." Charlotte Garson, in catalogue du festival Cinéma du réel 2014

Résumé : Ce film est un voyage qui nous emmène du village dogon(Mali) à la grande ville, du sombre indigo accroché aux murs de banco à l'éclat des tissus multicolores pavoisant les rues de Bamako. Il trace en pointillés les similitudes et les différences entre ces femmes artisanes yéli, jam etc.., tant dans l'exercice de leur art qu'au niveau économique et social. Si leur savoir-faire est remarquable, il n'en demeure pas moins que toutes relèvent le même défi : assurer une vie digne à leurs enfants, en essayant, à chaque fois, de soulever le poids, paralysant, des traditions patriarcales.

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