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Résumé : Le facteur d'orgues Rémy Mahler élabore un orgue destiné à l'église de Suippes, dans la Marne. Les différentes phases de cette réalisation exceptionnelle s'étendent sur plus d'un an. Ce film est un essai documentaire sur la naissance du son musical. De l'atelier, où le facteur d'orgues travaille avec une équipe d'une dizaine d'artisans et d'apprentis, à l'église, où il harmonise seul les milliers de tuyaux de sa machine. Bien plus que la création d'un simple instrument de musique, la réalisation de cet orgue est à la fois une interprétation de la matière et une forme singulière de quête de l'absolu.

Résumé : Laurent Perrin s’est rendu à San Francisco, à la rencontre du peintre, poète et éditeur Lawrence Ferlinghetti, le dernier des beatniks. Dans son atelier ou au sein de sa célèbre librairie City Lights Books, le fringant nonagénaire évoque son parcours : ses études à Paris, sa rencontre avec Kenneth Rexroth qui le persuade d’aller à San Francisco pour profiter de la scène littéraire croissante dans la région, l’inauguration de la librairie, lieu de rencontre de toute la beat génération, la publication de "Howl" de Ginsberg…Ses propos emplis d’humour et de nostalgie, ponctués par les interventions d’Olivier Assayas et Jean-Jacques Lebel, nous font remonter le temps jusqu’à cette Amérique conservatrice des années 50, où toute une génération de poètes, écrivains et artistes entrait en résistance.

Résumé : Depuis plus de trente ans, Sophie Calle est une artiste française qui a fait de sa propre vie le sujet central de son œuvre. Du Centre Pompidou à la Biennale de Venise en passant par New York et Berlin, ses œuvres mêlent de manière souvent spectaculaire voire provocante textes, photographies, vidéo et installations et elles ont été montrées avec succès dans le monde entier. Filatures d'inconnus, portraits de dormeurs, nuit blanche au sommet de la Tour Eiffel, mariage périlleux à Las Vegas, lettres de rupture amoureuse, filmage de la mort de sa mère : obéissant à une règle du jeu précise, chacune de ses entreprises est plus ou moins directement le fruit d'une expérience vécue et a une fonction thérapeutique autant qu'artistique. Elle est une manière de lutter contre l'absence, la solitude, la mort. Pour ce documentaire de la collection "Empreintes", Sophie Calle a choisi de raconter sa vie à Victoria Clay Mendoza, la réalisatrice, sous la forme d'une lettre lue à voix haute et de lui ouvrir en grand les portes de son atelier et les tiroirs de ses archives. Sur cette trame, se greffent de multiples séquences tournées dans les lieux cardinaux de l'univers personnel de l'artiste : sa maison de Camargue, où s'ancrent tous ses souvenirs d'enfance et ses cavalcades de jeunesse ; son atelier de Malakoff, où elle travaille et entrepose des centaines d'objets et de documents qui sont autant de traces de son existence intime et de matériaux de l'œuvre ; ou encore le petit cimetière de Californie, où elle a pris ses premières photographies et où elle a décidé de se faire enterrer. Pour Sophie Calle, artiste en quête permanente et inquiète de l'autre et de soi-même, l'art c'est la vie elle-même. Cet autoportrait original et drôle, kaléidoscopique, en est une démonstration supplémentaire

Résumé : Une rencontre avec le peintre Gérard Garouste, filmé dans l'intimité de son atelier de Marcilly-sur-Eure. Le cinéaste s'attache à montrer les différentes étapes du processus de création de l'artiste. Celui-ci fait poser sa femme, photographie ses amis afin d'utiliser ensuite les clichés dans ses fresques.Il explique ses méthodes de travail, parle de ses sources d'inspiration, de son style personnel ou du regard qu'il porte sur l'art moderne. Le peintre crée, travaille ses toiles devant la caméra. Son oeuvre mi-fantastique, mi-figurative, dépassant écoles et chapelles, propose une vision du monde éminemment originale, tour à tour grave, drôle, violente, intemporelle. "...Les peintres sont les grands voyageurs de l'immobile..." dit-il. A travers ce portrait de peintre, le film de J. Calmettes propose une réflexion sur l'art.

Résumé : Cet atelier de recherche, créé autour de l'écrivain Raymond Queneau et du mathématicien François Le Lionnais, est un groupe de "poètes scientifiques" qui s'est donné pour tâche d'explorer les potentialités du langage, c'est-à-dire de fournir à la littérature des structures, des règles, des formes, bref, des "modes d'emploi". De ces contraintes formelles résultent des œuvres novatrices et souvent drôles, comme en témoignent, par exemple, les "Exercices de style" de Raymond Queneau. Parmi les Oulipiens les plus célèbres, on compte Georges Perec, Italo Calvino, Marcel Duchamp ou encore Jacques Roubaud. "L'Oulipo, mode d'emploi" est un portrait à la fois historique et actuel de l'Oulipo mélangeant archives, scènes de la vie du groupe et conversations avec ses membres. Semé d'astucieuses animations graphiques, ce film réjouissant nous fait découvrir un monde ludique, surprenant, protéiforme mais contraint - en un mot, oulipien.

Résumé : Depuis quatre ans, à l'hôpital gériatrique "Les Magnolias" à Balainvilliers dans l'Essonne, tous les lundis pendant une heure et demie, Pilar Garcia, musicothérapeute, anime un atelier en direction des personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer. Expérience exceptionnelle où la vocalisation, le chant, l'intimité avec des instruments de musique permet à des patients de retrouver le sens de la communication. Le film s'articule autour des séances, de l'énergie qui y est donnée et dépensée. Cinq portraits de malades sont esquissés dont celui d'une femme aphasique pour laquelle les mots déferlent en cascades incompréhensibles pour nous mais porteurs d'intenses émotions pour elle. Par son approche de l'autre, Pilar, permet aux patients la redécouverte de leur corps et par là même une reconnaissance comme individu. Expérience singulière dont le poids d'humanité est une matière vivante, le chant, qui offre ce présent (cadeau et instant de vie à la fois) : garder sa voix.

Résumé : "J'ai décidé de faire de la peinture ma vie" dit Soulages : l'émerveillement ressenti devant l'Abbaye de Conques provoqua sa vocation de peintre dès l'âge de douze ans. Le film permet de découvrir l'univers intérieur de l'artiste et de mieux appréhender son oeuvre. Il aime la solitude et le silence, les grands espaces, la nudité et la simplicité car pour lui, tout cela est synonyme de liberté. Devant la caméra, il se "raconte", parle avec une grande clarté de son art où les rapports au temps et à l'espace sont différents. "La présence de la toile est liée à l'instant même" dit-il. De son "outrenoir" surgit paradoxalement la lumière. Parfois, on le voit dans son atelier, au travail. Pierre Soulages se sent étrangement proche des sculpteurs mésopotamiens ou des artistes qui ont peint les parois de la grotte d' Altamira ou de la grotte Chauvet. Selon lui, la peinture est sans cesse à inventer.

Résumé : ̕Saint-Louis du Sénégal, une rue singulière du nord de l'île, la rue Lieutenant Pape Mar Diop, s'ouvre sur le fleuve. Quelques mètres de sable et de bitume : c'est ma rue. Chaque matin, le vieux S.Thiam, artisan-ferronnier en retraite, arrive à pied du quartier de Sor sur le continent après une traversée du pont Faidherbe. Devant son atelier de soudeur, conservé par nostalgie, il installe des chaises en un rituel précis, pour lui et ses compagnons d'âge. Curieux de l'univers environnant, les vieux amis portent un regard sur le monde en nous livrant sur Saint-Louis, une histoire, d'hier et de demain. Leurs causeries, teintées d'humour, nous offrent une terre, une mémoire, un métissage. Passeurs d'histoires, les anciens manient l'art de conter et de raconter. En maintenant ce lieu de salutations et de rencontres, la rue fédère autour du vieux S. Thiam le rendez-vous quotidien du "Grand Place".

Résumé : Considéré comme le père de la nouvelle bande dessinée américaine, Art Spiegelman réalisa d'abord un "roman graphique" de 300 pages "Maus" qui connut un immense succès. Il y raconte l'histoire de ses parents, Juifs polonais rescapés du camp d' Auschwitz, en construisant son récit à partir d'interviews de son père. Dans "Maus", il révèle les possibilités documentaires et narratives de la bande dessinée. Puis, pendant dix-ans, il réalisera des dessins pour le "New Yorker". Témoin des évènements tragiques du "11 septembre" à New-York, traumatisé, il réagit en se remettant à composer une nouvelle bande dessinée : "A l'ombre des tours mortes".Le film montre des extraits de ces deux oeuvres tandis que Art Spiegelman explique ses motivations personnelles. Dans son atelier, devant son ordinateur et sa table de dessin, il présente ses techniques de travail où il combine le graphisme traditionnel et les nouvelles technologies. Enfin, il conclut en évoquant le nouveau statut de la bande dessinée américaine qui amènerait le lecteur potentiel à la littérature.

Résumé : "Ils s'en venaient de l'Oural et du Mississipi" : Arrivée et installation autour du carrefour Vavin, en ce début du XXème siècle, des artistes qui "s'en venaient de l'Oural et du Mississipi" (André Salmon). Leur première journée parisienne à la recherche d'un atelier, les rencontres puis le choc visuel devant la première rétrospective Gauguin, en 1906, et l'année suivante, à l'occasion de l'hommage rendu par le Salon d'Automne à Cézanne. "Petite chronique de Montparnasse pendant la guerre 14-18" : La guerre de 14-18 va tout bouleverser. Cendrars, Léger, Derain, Braque, Zadkine, Apollinaire et tant d'autres sont au front. Jean Cocteau fait la navette entre le front et le Dôme. Silvia Beach raconte comment, tandis que les obus éclatent sur Paris, l'art moderne franchit l'océan et conquiert New York grâce à l'exposition "l'Armory Show" qu'évoquent Gabrielle Buffet-Picabia et Marcel Duchamp. Ensuite se produit l'arrivée massive des Américains à Paris, qui pour quelques-uns resteront jusqu'au Krach financier de 1929.

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