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  •    Sujet : Auschwitz (Pologne ; camp de concentration)
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Résumé : Constituées par des déportés juifs, les Sonderkommandos ou « équipes spéciales » étaient chargés du bon fonctionnement des chambres à gaz et des fours crématoires à Auschwitz-Birkenau. Sélectionnés pour leur bonne santé, ces hommes « jouissaient » d’un statut privilégié dans le camp : ils étaient mieux traités que les autres prisonniers mais après quatre mois de ce terrible labeur, ils étaient à leur tour exterminés afin qu’aucune trace ne subsiste du processus. D’ailleurs, leur premier travail était d’incinérer leurs prédécesseurs tués. Puis, ils devaient accueillir les déportés, les conduire à la salle de déshabillage, évacuer les cadavres vers les fours ou les fosses d’incinération. En 1945, on retrouva sous des cendres plusieurs manuscrits écrits en Yiddish. Leurs auteurs étaient des Sonderkommandos : Leib Langfus, Zalmen Lewental et Zalmen Gradowski. Ce dernier, l’un des organisateurs de la rébellion qui éclata en 1944 dans le camp, fut tué ; il intitula son manuscrit : « Au cœur de l’enfer ». Ces récits connus des spécialistes ne furent pas diffusés pendant des décennies. Le réalisateur, E. Weiss : « C’est un paradoxe de la mémoire de la Shoah : ce sont les témoignages les plus directs sur le fonctionnement des installations d’Auschwitz-Birkenau qui ont mis le plus de temps à nous parvenir »Le film rapporte ces témoignages écrits pendant le déroulement des faits. Les paroles de E. Weiss les encadre en forme de prologue et d’épilogue. Des extraits de ces récits sont lus en voix-off tandis que des images lourdes de sens passent à l’écran : ce sont les rails du chemin de fer qui se déroulent lentement, le crissement des roues, les lugubres bâtisses du camp qui se profilent au loin. Leur contenu est précis jusqu’à la minutie, rempli de détails « techniques », d’annotations désespérées et émouvantes. La caméra filme ces lieux hantés par la mort : plans de pierrailles grises, bleuâtres ressemblant à des ossements, grands arbres noirs et décharnés se détachant sur des ciels sombres, flaque d’eau où se reflète l’obscurité ambiante. Quand la mort est là, l’écran devient noir ; le silence s’instaure. Ces témoignages de défunts sont mis en scène par le réalisateur. Contrairement aux autres films sur la Shoah, ce ne sont pas des récits de survivants mais de morts…Nous sommes vraiment « au cœur de l’enfer », dans l’horreur indicible qui est pourtant dite. L’un d’eux écrit : « Tout le processus dure vingt minutes ; un corps, un monde est réduit en cendres ». Les mots sont violents mais ils s’élèvent dans un chant fort, morbide exprimant la douleur humaine.

Résumé : Durant la Seconde Guerre mondiale, Primo Levi, vingt-quatre ans, juif, lutte aux côtés des maquisards antifascistes du Piémont. Capturé en 1943, il se retrouve peu après à Auschwitz, où il demeurera plus d'un an avant d'être libéré par l'armée russe en janvier 1945. Au camp, il observe tout. Il se souviendra de tout, racontera tout : la promiscuité des blocks-dortoirs, les camarades qu'on y découvre à l'aube, morts de froid et de faim ; les humiliations et le travail quotidiens, sous les coups de trique des kapos ; les "sélections" périodiques où l'on sépare les malades des bien-portants pour les envoyer à la mort ; les pendaisons pour l'exemple ; les trains, bourrés de juifs et de tziganes, qu'on dirige dès leur arrivée vers les crématoires... Et pourtant, dans ce récit, la dignité la plus impressionnante ; aucune haine, aucun excès, aucune exploitation des souffrances personnelles, mais une réflexion morale sur la douleur, sublimée en une vision de la vie. Paru en 1946, "Si c'est un homme" est considéré comme un des livres les plus importants du XXe siècle.

Contenu : Le site du Musée-Mémorial d'Auschwitz-Birkenau informe de façon exemplaire non seulement sur l'histoire du lieu, mais aussi sur les activités très nombreuses du mémorial (visites, actions pédagogiques,...)

Résumé : "Album(s) d’Auschwitz raconte les histoires croisées de deux albums de photographies. Celui de Lili Jacob, une jeune fille juive rescapée, qui découvre l’album au camp de Dora en 1945. Ces photographies décrivent l’arrivée à Auschwitz, le 26 mai 1944, d'un convoi de juifs hongrois. Elles révèlent les quelques heures précédant le meurtre dans les chambres à gaz de la plupart d’entre eux. Lili Jacob faisait partie de ce convoi. Et celui de Karl Höcker, officier SS, retrouvé en 2007, composé de photographies prises au cours de ce même mois de mai 1944, et qui restituent, non loin du camp, les joyeux moments de détente de Höcker et d'autres officiers SS responsables du camp d’Auschwitz. Les photographies de ces deux albums ont été toutes prises par des SS. Mais la ressemblance s’arrête là. Plus de 65 ans après les faits, ce film donne à voir simultanément, dans l’impensable quotidien d’Auschwitz, ceux qui furent les victimes et ceux qui furent les bourreaux." (film-documentaire.fr)

Résumé : Témoignages de quatorze survivants juifs, arrêtés en france puis déportés dans le camp d'Auschwitz (1942-1944). Ils racontent l'enfer au quotidien, la peur, l'instinct de survie et le courage, l'épreuve du retour. Chaque témoignage débute par un bref commentaire en voix-off esquissant la vie de chacun avant sa déportation, accompagné de quelques photographies d'archives. L'association "Témoignages pour Mémoire" a recueilli ces récits entre 1991 et 1995. Ils sont complétés par le film d'Henri Borlant : "Des Survivants racontent" où ces derniers évoquent leur libération, à la fin de la guerre, par les différents alliés.

Résumé : Sous forme d'enquête, avec des images d'archives et des entretiens, ce film pose la question de la responsabilité morale et politique devant le génocide des Juifs par l'Allemagne nazie. Dès 1942, les hauts-fonctionnaires du 3ème Reich avaient annoncé clairement leur programme "d'évacuation" et d'extermination des Juifs. Les populations civiles, notamment en Pologne, se doutaient de l'existence des camps. Parmi les prisonniers qui parvinrent à s'évader, certains établirent un rapport très précis sur l'extermination. Comment, les Alliés, les pays neutres tels que la Suède, le Vatican ne savaient-ils pas ? Même, les Juifs de Palestine savaient...Comme le note l'écrivain Aharon Appelfeld qui a vécu l'Holocauste, cette question de responsabilité morale ne s'est pas uniquement posée aux acteurs extérieurs mais aussi aux Juifs eux-mêmes. Mais, notre société très normalisée ne peut que difficilement appréhender ce passé monstrueux.

Résumé : Alain Resnais, à la demande du comité d'histoire de la Seconde Guerre mondiale et de son secrétaire général, l'historien Henri Michel, se rend sur les lieux (Auschwitz, Birkenau) où des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants ont perdu la vie. Le titre fait référence au décret du 7.12.1941 ordonnant la déportation de tous les ennemis du 3e Reich.

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