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Résumé : Les habitants de Cuyagua, petit village d'environ 300 personnes sur la côte caraîbe du Vénézuela, sont les descendants des esclaves africains déportés pour l'exploitation du cacao à l'époque coloniale. La mémoire de ce passé a été presque effacée, mais des traces évidentes des traditions culturelles des ancêtres sont conservées dans la célébration des grandes fêtes catholiques, ainsi la "danse du diable" qui a lieu à l'occasion de la Fête de Corpus Christi, célébrée soixante jours après Pâques. Le film fait le portrait des deux hommes qui dirigent la confrérie masculine des "diables dansants".

Résumé : Le parti d'extrême droite, Loi et Justice (PIS), a gagné les élections en 2015 et a commencé à appliquer son programme de politique radicale, "le bon changement", fondé sur des principes catholiques et nationalistes. Ce qui pourrait conduire à la sortie de la Pologne de l'Union Européenne et contribuer à l'éclatement de la communauté démocratique européenne ! En dépit de ses agissements controversés, le parti populiste polonais a conservé sa popularité dans le pays depuis trois ans. Le journaliste Ekke Overbeek est un observateur impartial de la scène politique polonaise qui tente de répondre à la question : où va la Pologne ?

Résumé : Alain Viala se penche, dans ce volume, sur l’histoire littéraire de la Renaissance à travers les mutations du monde, du livre et de l’enseignement. Il s’attarde particulièrement sur l’oeuvre de François Rabelais dont la langue truculente prend toute son ampleur par la voix de Daniel Mesguich. Ainsi, de Rabelais aux poètes de la Pléiade, d’Agrippa d’Aubigné à Montaigne, nous est peint le siècle mouvant de l’Humanisme.

Contenu : La lettre. Au dispensaire. Mea nea / Nick Cave & Warren Ellis. La forêt. La boudeuse. Rom / Nick Cave & Warren Ellis. Ei tutia (traditionnel) / performed by Chorale de la paroisse catholique de Tautira. Srey leak / Nick Cave & Warren Ellis. Tehura et Jotepha. La clef. Les retrouvailles. Merahi metua no tehamana. E mo'a (traditionnel) / performed by Chorale de la paroisse catholique de Tautira.

Résumé : La revue existe depuis 1929, elle est co-dirigée depuis 1997 par l'Institut Thomas de l'Université de Cologne (Köln) et le Centre De Wulf-Mansion de l'Université Catholique de Louvain (Leuven)

Résumé : "Nous allons rencontrer trois curés dans leurs paroisses au contexte différent dans le quotidien. Le film se propose de mettre en lumière le rapport des curés, de l'Eglise catholique avec la ville et ses habitants."

Contenu : Spotlight. Deference and complicity. Investigative journalism. Legacy. The directories. Keep silent. Summer investigation. The children. Pressure of the church. The sealed documents. The globe newsroom. Courthouse. Practice and policy. City on the hill. Pain and anguish. Night mass. Delivering the news. The story breaks

Résumé : L'entretien se déroule le 21 novembre 1984, à Paris. La date choisie par Sollers a une signification précise : le 21 novembre est le jour de la fête catholique de la présentation de Marie au Temple. Le film de Godard, "Je vous salue Marie" est achevé. Il constitue le point de départ de la rencontre. L'entretien entre Sollers (catholique) et Godard (protestant) traite du dogme de l'ineffable conception. Il s'ouvre aussi sur de nombreux sujets : l'insémination artificielle, le cadre au cinéma, l'âme et le corps, le sac de Rome en 1527, la relation du cinéma à l'argent. La revue "Art Press" a retranscrit l'entretien dans son numéro de janvier 1985.

Résumé : Un hommage à Denise Masson qui s'est fait connaître par sa traduction du Coran en français, parue en 1967. Jeune fille de famille bourgeoise, elle a passé son enfance en Algérie. Catholique convaincue, elle s'installe au Maroc en 1929 et s'intéresse à la culture arabe. Denise Masson consacra sa vie à un dispensaire antituberculeux et à des recherches sur les trois monothéismes.

Résumé : L'entretien se déroule le 21 novembre 1984, à Paris. La date choisie par Sollers a une signification précise : le 21 novembre est le jour de la fête catholique de la présentation de Marie au Temple. Le film de Godard, "Je vous salue Marie" est achevé. Il constitue le point de départ de la rencontre. L'entretien entre Sollers (catholique) et Godard (protestant) traite du dogme de l'ineffable conception. Il s'ouvre aussi sur de nombreux sujets : l'insémination artificielle, le cadre au cinéma, l'âme et le corps, le sac de Rome en 1527, la relation du cinéma à l'argent. La revue "Art Press" a retranscrit l'entretien dans son numéro de janvier 1985.Rencontre entre J.-L. Godard et P. Sollers au moment de la sortie du film "Je vous salue Marie"... Le débat autour de la religion s'élargit rapidement vers d'autres sujets : les actrices, Artaud, Bataille, Bach, Heidegger, Luther, la télévision... La rencontre d'une certaine philosophie et d'un certain cinéma...

Résumé : Françoise est ermite. Elle vit dans une forêt du sud de la France depuis quarante-trois ans. Religieuse catholique, elle est reconnue par l'Eglise mais ne dépend d'aucun ordre. Au fil des saisons, elle ouvre sa porte à la réalisatrice et lui livre les fondements de son parcours spirituel. L'image et la parole dessinent les contours d'une expérience qui s'enracine dans la tradition mystique chrétienne, et dont le ressort principal est une lutte avec son propre moi.

Résumé : Selon la police fédérale, les femmes retrouvées mortes sur les terres glacées du grand Nord, toutes des autochtones, seraient plus de 4 000 en trente ans. Ces meurtres ne sont jamais élucidés car ils ne sont jamais enquêtés. Au Canada, en 2020 encore, tout le monde se fiche du corps gelé d'une autochtone... Le combat d'une poignée d'Amérindiens en colère renvoie aux origines des traumatismes qui hantent les Premières Nations du Canada et aux racines du mal qui ronge les amérindiens, victimes pendant plus d'un siècle d'un génocide culturel orchestré par l'Etat et l'Eglise catholique à travers le système des pensionnats autochtones.

Résumé : "Parmi les expériences interreligieuses engagées dans les années qui ont suivi la publication de Nostra Aetate, l’encyclique qui ouvrit la voie au dialogue de l’Eglise catholique avec les non chrétiens, celles des ordres contemplatifs sont parmi les plus fructueuses et les plus avancées. En France, en Allemagne, au Japon, en Italie, au Maroc et aux Etats-Unis, des moines chrétiens rencontrent et partagent des expériences de vie avec des bouddhistes, des hindouistes, des musulmans chiites et des musulmans soufis. Ce film dévoile le travail accompli par le DIMMID - Dialogue interreligieux monastique - depuis plus de quarante ans. La singularité de cette organisation monastique internationale s’exprime dans le dialogue des pratiques, de la rencontre et de l’hospitalité réciproque. " (Source Editeur)

Résumé : Le film étudie sur 5 générations les changements survenus dans une famille française, cultivateurs-éleveurs depuis le XIVème siècle à Aubière, près de Clermont-Ferrand, ville universitaire ayant subi de grandes mutations industrielles, qui ont obligatoirement affecté la vie des villages environnants. Comme l'écrivent les réalisateurs : "Nous avions envie de comprendre ce qui se passe dans une famille, ce qui reste, ce qui change, quand elle est traversée par des mutations extérieures. Le thème central est le patrimoine : les valeurs de travail, les valeurs religieuses, les valeurs morales, les valeurs rurales, l'héritage. En fait, il est question de transmission : comment on reçoit et qu'est-ce qu'on en fait? Au départ, la famille Boucheix est une famille rurale catholique, et au bout de cinq générations, il y a rupture avec la terre. Plus personne ne travaille la vigne. La religion s'est estompée. Toutefois, la valeur de travail reste prédominante."

Résumé : Daniel Mermet est journaliste et producteur à France Inter. Il produit et réalise l'émission "Là-bas si J'y suis" sur France Inter,depuis 1989, du lundi au vendredi. Avec ses reportages d'enquêtes sur le terrain, l'émission dénonce depuis vingt ans les iniquités, soutient les initiatives de solidarité, d'humanisme , "au coin de la rue comme aux antipodes". Daniel Mermet et Olivier Azam ont pour la première mis en images les entretiens consacrés à Noam Chomsky dans "La - bas si j'y suis" diffusés en 2007. Ces entretiens traitent de "la fabrique du consentement" opérée par les médias : Noam Chomsky poursuit ses observations sur la manière dont les médias traitent les sujets d'actualité et manipulent l'opinion publique. Le film a été réalisé grâce à une souscription lancée auprès des auditeurs. Avec : Daniel Mermet, Jean Bricmont (physicien, essayiste, professeur de physique théorique à l'Université catholique de Louvain), Normand Baillargeon (professeur en sciences de l'éducation à l'Université du Québec à Montréal)), auteur du "Petit cours d'autodéfense intellectuelle", Lux Edition.

Résumé : La trahison et les conflits de loyautés sont au centre de l’œuvre de Graham Greene, écrivain britannique catholique mort en 1991, qui a vécu plus de 30 années de sa vie en France. Dans ce film, la réalisatrice évoque la réalité de ces conflits, de ces « loyautés divisées » dans la propre existence de Graham Greene, présentes dès son enfance, dans le pensionnat que dirigeait son père. Une de ces loyautés exigeantes l’attache au catholicisme, auquel il s’est converti pour épouser sa femme Vivienne. A l’appui de la biographie que lui consacre l’Américain Michael Shelden, qui obtint des services secrets britanniques de précieux renseignements sur ses états de service , Marie-Dominique Montel présente un personnage secret, ambigu, qui ressemble à ses personnages de roman. De nombreux documents, extraits d’interviews ou de conférences filmées, photographies et films tirés de collections personnelles illustrent cette biographie commentée. Des amis (Michael Meyer), des membres de sa famille, des témoins, son biographe Michael Shelden complètent ce portrait où l’œuvre écrite, citée brièvement apparaît désormais comme un simple reflet de la vie secrète, mystérieuse de l’écrivain. « Toute ma vie est dans mes livres », déclarait pourtant Graham Greene.

Résumé : Née en Irlande dans une famille modeste, catholique pratiquante et peu éduquée, Edna O'Brien découvre la littérature (notamment Virginia Woolf, James Joyce, Faulkner et la poésie) alors qu'elle poursuit ses études de pharmacie à Dublin. Son premier livre "The Country Girls", édité en 1960, est violemment censuré en Irlande. Elle vit depuis en exil à Londres mais revient parfois dans la maison qu'elle possède en Irlande dans le County Clare, non loin des lieux de son enfance, et dans la forêt qui se trouve à proximité dont elle évoque avec malice les esprits malfaisants. C'est dans cette maison qu'elle est filmée. Élégante, séductrice, démonstrative, elle parle de son inspiration, liée à des faits divers criminels qui ont secoué son pays, de son écriture, et de ses rêves atroces et terrifiants. Elle évoque le destin des femmes qui l'ont entourée, parle de l'univers étriqué de sa mère soumise et dévote. Le poids de la religion dans la culture irlandaise est si oppressant qu'elle le transgresse régulièrement dans ses romans. "Je suis le messager de l'Irlande, la seule qui en dévoile le côté sombre ". Sont cités : "Les Païens d'Irlande" et "In the Forest".

Résumé : Elisabeth Kapnist construit un portrait du célèbre psychanalyste avec l'historienne Elisabeth Roudinesco, auteur de «Jacques Lacan : Esquisse d'une vie, histoire d'un système de pensée» (Fayard, 1993) et avec quelques spécialistes, philosophes ou psychanalystes, qui évoquent leurs rencontres avec Jacques Lacan et commentent plusieurs notions lacaniennes : la constitution du moi, le stade du miroir, la paranoïa, la dialectique du maître et de l'esclave, la jouissance féminine, «la chaîne signifiante», l'articulation de l'imaginaire, du symbolique et du réel, … Un commentaire écrit par Elisabeth Roudinesco, et lu en voix off par un comédien, donne le contexte historique des travaux de Lacan et des éléments de biographie. Le film se fonde sur une iconographie très riche : photographies issues de collections privées, extraits de la conférence donnée par Jacques Lacan le 13 octobre 1972 à l'Université catholique de Louvain et filmée par Françoise Wolff. Elisabeth Kapnist réussit à donner une idée précise de ce que pouvaient être l'enseignement et la pratique de Jacques Lacan, en même temps qu'elle propose un beau portrait de l'homme. Avec Christian Jambet, philosophe, Elisabeth Roudinesco, historienne et psychanalyste, Juliet Mitchell, membre de la British Psychoanalytical Society, Jean-Bertrand Pontalis, psychanalyste, Jacques Derrida, philosophe et Maria Belo, psychanalyste.

Résumé : En s'ouvrant sur la fête traditionnelle de l'association des tireurs au fusil de Beverungen sur Weser (Allemagne), qui donne lieu, durant plusieurs jours, à des cérémonies officielles et des réjouissances auxquelles participe toute la population, et en continuant avec la fête plus imposante de toute la confédération des tireurs au fusil allemands, organisée en guildes locales, le film de Jürgen Ellinghaus ne donne pas à voir seulement une -à première vue- sympathique et anodine curiosité folklorique. Il touche, au contraire , au coeur de l'identité allemande que ces fêtes, placées sous la haute autorité de l'Eglise catholique (les tireurs d'autres confessions chrétiennes sont aussi admis) visent à consolider. A l'origine associations de secours mutuel, ces guildes chrétiennes offraient une alternative aux idéologies tant nazies que communistes (elles furent, d'ailleurs, interdites par les Nazis), et semblent maintenant continuer leur oeuvre face à l'Union Européenne qui n'a pas inscrit le Christianisme comme élément constituant historique et majeur de l'identité européenne. Le réalisateur, cependant, sait aussi saisir les aspects "souriants" de ces fêtes et les toutes dernières images, inattendues, révèlent subtilement son opinion profonde. Bénéficiant de la grande qualité du travail de caméramen comme Johann Feindt ou Lars Lenski, son film s'avère être un passionnant film ethnologique sur nos voisins d'outre-Rhin.

Résumé : Le film s'intéresse à l'itinéraire intellectuel et politique de Mauriac et à ses engagements de journaliste. Issu d'une famille bourgeoise, catholique et conservatrice ("J'étais à droite par ma naissance, par mon milieu social, nous étions enfermés dans notre droite ", dit la voix de François Mauriac), plusieurs événements façonnent son parcours : la participation au mouvement de catholicisme social, le Sillon, l'indignation devant l'invasion de l'Éthiopie par l'Italie fasciste en octobre 35, puis face à la Guerre d'Espagne. Le film est ensuite découpé en plusieurs périodes : Les années noires (1939-1944) , Les années d'espoir (1944-1945), et Le temps du Bloc-Notes (1952-1970). Le contexte politique et intellectuel de ces différents moments est restitué par le journaliste et écrivain Jean Lacouture et par l'historien René Rémond ; l'écrivain Jean Touzot précise notamment l'attitude de Mauriac par rapport à Pétain, Jean Daniel témoigne de sa participation à L'Express, véritable transgression, et le philosophe Francis Jeanson de sa dénonciation précoce de la guerre d'Algérie comme guerre coloniale. Tous sont filmés au domaine de Malagar, la demeure girondine de Mauriac, tout comme Claude Rich qui fait la lecture des articles. Les archives sonores et filmées sont l'occasion d'entendre la voix de Mauriac et de surprendre son expression espiègle, alors qu'il se livre dans un entretien, avec lucidité et sans complaisance. Le film rend compte aussi de sa posture par rapport à l'écriture journalistique. Comme le dit Jean-Claude Guillebaud, il ne la considère pas comme un sous-produit de la littérature : "J'ai pris le journalisme au sérieux, c'est pour moi le seul genre auquel convienne l'expression de littérature engagée. La valeur de l'engagement m'importe ici au même titre que la valeur littéraire, je ne les sépare pas".

Résumé : Avec une grande liberté de parole, au travers d'anecdotes révélatrices et de confidences inédites, ces entretiens entre Michel Rocard et Claude Imbert retracent la vie d'une figure majeure de la gauche, qui a marqué le XXème siècle, et dévoilent les coulisses de notre histoire politique. Enfant de résistant durant la Seconde Guerre, engagé de la première heure contre la guerre d'Algérie, membre fondateur du PSU, organisateur de Mai 68, Ministre de l'Agriculture puis, Premier Ministre sous François Mitterrand, le parcours de Michel Rocard illustre les événements majeurs du siècle. Il nous livre avec honnêteté et clairvoyance les leçons tirées de 80 ans d'une vie active et productive au service des valeurs de gauche qu'il a souhaitées défendre.

Résumé : En avril 1950, éclatèrent à Brest des convulsions sociales et des grèves sur les chantiers de l'arsenal et dans le bâtiment. Les ouvriers manifestent ; les barrages policiers sont massifs, la violence redouble et des forces de l'ordre tirent. Edouard Mazé, un jeune homme catholique cégétiste est tué d'une balle au front. De nombreux manifestants sont arrêtés. Le lendemain, René Vautier, cinéaste militant arrive à Brest pour filmer la ville en deuil et en grève. Son film "Un Homme est mort" sera projeté parmi les grévistes. Cinquante ans plus tard, deux auteurs de bande dessinée veulent raconter cette histoire dans leur album "Un Homme est mort" paru en 2006. Le film de B. Pagnot en retrace les principales phases de création. Tout d'abord, c'est la rencontre de deux personnalités, un scénariste Kris et un dessinateur Etienne Davodeau qui vont parvenir à travailler en collaboration. C'est aussi la rencontre avec un livre, les mémoires de René Vautier "Caméra citoyenne" dont Kris lit quelques pages concernant le tournage de "Un Homme est mort". Kris est fasciné par ces évènements et écrit un scénario de BD. E. Davodeau composera les dessins.Le film s'attarde sur les motivations des deux auteurs; ils veulent relater une histoire vraie avec son drame et ses rebondissements, réaliser une sorte de reportage historique, explorer le réel par le moyen de la bande dessinée. Kris se documente, consulte les archives, raconte avec précision le déroulement des évènements, décrit les lieux des manifestations auxquelles participa son grand-père: depuis son enfance, Kris a toujours baigné dans "une atmosphère populaire et bretonne". Etienne Davodeau rencontre un "ancien" survivant de cette époque; lui et Kris ne se considèrent pas comme des militants mais sont intéréssés par le militantisme et le mouvement ouvrier brestois, évitant le manichéisme. B. Pagnot filme Etienne, dans son atelier, en train de dessiner des personnages, montre quelques pages de l'album. La même image de presse dans l'imprimerie commence et conclut ce documentaire. "Un Homme est mort" est imprimé et renaît.

Résumé : Un portrait de l’auteur de bandes dessinées et caricaturiste, René Pétillon. Filmé dans sa maison, en Bretagne, celui-ci parle à bâtons rompus et avec un humour souriant de son itinéraire. Parfois, le réalisateur ou le caméraman interviennent par la parole ou le geste, soulignant ainsi le film en train de se faire. Ils « recadrent » leur interlocuteur devant la caméra. René Pétillon évoque son enfance dans une famille ultra catholique en montrant de vieilles photographies sépia, son amour des chats toujours présents et sa passion pour le dessin. Il a toujours dessiné car pour lui « la vocation de dessinateur naît d’une envie de fuir une réalité qui nous pèse… ». Bref, dessiner, c’est créer un imaginaire afin de s’y réfugier. René Pétillon entre d’abord au journal « Pilote » ; en 1974, il invente le fameux inspecteur Jack Palmer, son personnage fétiche. Peu à peu, il aborde le dessin de presse, par hasard, et sans perdre son style personnel, il devient caricaturiste au « Canard enchaîné » : l’ironie satirique lui convient. Comment travaille-t-il ? : il commence par chercher un sujet puis se documente en lisant de nombreux ouvrages sur celui-ci et il esquisse un dessin au crayon. Le dessinateur décline aussi ses préférences sur la bande dessinée : ainsi semble-t-il apprécier beaucoup Harvey Kurtzman mais non « Tintin ». L’Ouest, c’est le Finistère, la terre âpre, l’atmosphère particulière de la Bretagne. René Pétillon en aime les paysages : les rochers étranges sculptés par l’océan, les ciels nuageux et immenses, les rivages embrumés alternent dans ce film avec des images de jardin-jungle traversé par d’amusantes girafes et peuplé d’oiseaux exotiques. Quelques extraits de ses albums sont présentés. L’Ouest, c’est aussi l’influence américaine suggérée par la chanson « Rhum and coca-cola » des Andrew Sisters qui revient en leitmotiv. D'ailleurs, la bande-son travaillée complète avec bonheur l’image. Un documentaire permettant d’aborder l’œuvre d’un personnage sympathique et talentueux.

Résumé : Les Presses Universitaires de France et Frémeaux & Associés proposent des cours particuliers sur l'histoire de la littérature française, racontée, expliquée et analysée par Alain Viala, professeur émérite à l'Université de Paris Sorbonne Nouvelle, avec des extraits lus par Daniel Mesguich, comédien, metteur en scène et écrivain. À l'issue de la Première Guerre mondiale, tout est à reconstruire. Le traumatisme collectif s'exorcise dans la littérature par un renouveau frénétique, une intensité de création, un désir de révolution. Partout, l'engagement politique et militant s'exprime, autant sur le fond que dans la forme, et vient façonner le besoin vital de créer de toute une génération. Gide, Colette, Aragon, Giono, Valéry, Céline, Éluard. Ce cours d'Alain Viala ouvre les portes de la compréhension d'une littérature remise dans son contexte et dévoile les délicats mécanismes inventés pour conquérir des espaces inconnus dans l'inconscient, dans la pensée, ou dans la beauté.

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