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Résumé : - Crise économique, crise écologique, crise sociale, crise démocratique et plus profondément crise du sens : nos sociétés subissent les conséquences d un développement insoutenable et inégalitaire issu de l idéologie néolibérale qui s est répandue dans le monde ces trente dernières années. Mais au-delà de ce constat de plus en plus partagé et sur lequel nous ne nous attarderons pas, cet ouvrage vise à montrer pourquoi et comment il est possible d adopter un mode de développement radicalement différent, non obsédé par la croissance. - Comment passer d une économie des quantités à une économie de la qualité ? Peut-on penser une prospérité sans croissance, avec quelles nouvelles définition et répartition des richesses ? Comment faire de la contrainte écologique une extraordinaire occasion de transformer le système économique et les rapports de travail pour que chacun accède à un travail décent ?

Résumé : Les anciens déportés du camp de Neu-Stassfurt narrent avec des mots simples ce que fut cette longue route qui les mena de la Résistance à la frontière tchèque. D'abord internés au camp de Buchenwald, dans des conditions inhumaines, ils furent emmenés à Stassfurt dans les mines de sel où ils devaient travailler 12 heures par jour ou par nuit. Puis ce fut l'évacuation, par une marche de la mort.

Résumé : « La Xaintrie, un pays (presque) imaginaire! ». C'est autour de cette manchette délibérément provocatrice de Jean-Paul Kaufmann qu’est né le projet d’un colloque appelé à questionner l’essence de cette entité de marge, fantaisie limousine d’outre Dordogne en Auvergne, ou aventure auvergnate en Limousin. Plus qu’un canton, moins qu’une région, Xaintrie, ou Saintrie, rime avec Transnistrie, cette république moldave et slavophone du Dniestr, reconnue par personne et toute en longueur.Issus d’horizons pluridisciplinaires, les auteurs ont interrogé cette identité locale à la fois résistante et diffuse, qui s’exerce en tension entre centralité villageoise et attractions périphériques. Géographes, historiens, historiens du droit, historiens de l’art, ethnologues, gens de lettres et acteurs du territoire ont croisé leurs grilles de lecture et confronté leurs sensibilités pour cerner la territorialité des processus sociaux et culturels que le « royaume intime » cher à Denis Tillinac est censé polariser.Formant une entité géologique cohérente, limousine du point de vue administratif, auvergnate par la spiritualité et son inscription dans la mouvance paysagère des monts du Cantal, la Xaintrie ne se laisse pas enfermer dans une interprétation très déterminée. Lieu de changement insensible, société autorégulée à l’époque moderne, cet « agrégat de périphéries » dépourvu de capitale ressortit à l’Auvergne pour certains aspects, au Limousin pour d’autres.Au travers de cette identité polymorphe de la Xaintrie, faite d’héritages partagés ou métissés, ce sont en définitive les tropismes des régions de marges qui deviennent perceptibles, c’est l’essence même du « pays » - en tant qu’entité rétive aux partitions géographiques linéaires comme aux formalismes administratifs et juridiques - qui sourd dans toute sa complexité et ses nuances.

Résumé : Interroger le travail, c'est interroger celles et ceux qui sont au travail…Paroles d'infirmières, d'employées de multinationales, d'assistantes sociales, d'ouvriers de la construction, d'un livreur d'une plateforme, d'employées de la restauration rapide, de caissières de supermarché, d'employés de banque, de techniciens de maintenance, d'ouvrières du nettoyage, de cadres de l'industrie, d'acteurs de théâtre, d'agents de gardiennage, d'une inspectrice du travail, de conseillers en management, e psychologue d'un centre de planning familial, de métallurgistes, de conseillères en insertion socio-professionnelle, d'aides à domicile, d'un juriste de la fonction publique, de chercheuses du monde universitaire, d'un postier, d'une guide culturelle, d'enseignantes, de permanents syndicaux, d'ouvriers de l'industrie alimentaire et de la logistique, etc. Ce livre entend comprendre, au travers des expériences et des récits, ce que devient le travail. Il explore et en profondeur les transformations en cours. Il renouvelle la compréhension du capitalisme conteur, des formes de management, des politiques néo-libérales et des résistances qui leur font face. L'ouvrage nous donne une véritable critique populaire de l'exploitation au XXIe siècle. Mais les paroles des salariés nous invitent également à reconsidérer l'avenir du travail. Ce livre démontre que sa fabrique ne se fera pas sans eux.

Résumé : "Cheap" ne signifie pas seulement "bon marché". Pour les auteurs, c'est d'abord une façon de donner une valeur marchande à tout, même à ce qui n'a pas de prix. Depuis la mise en gage du Saint Graal par les Gênois au XIVe siècle jusqu'au remboursement des dettes grecques par la liquidation du système social, une histoire du capitalisme sous le prisme de la "cheapisation". ©Electre 2018

Résumé : Cet opuscule ne cherche pas à raconter la crise. Il cherche à la comprendre. Trois questions sont abordées : pourquoi des crises financières ? pourquoi celle-ci ? pourquoi une telle ampleur ? Pour y répondre, une seule et même hypothèse : les marchés financiers sont, par nature, instables. Ils ne savent pas s'autocorriger comme le font les marchés de biens ordinaires. Lorsque les prix d'actifs s'écartent de l'équilibre, aucune force de rappel ne vient faire obstacle à leur dérive. Tout au contraire, la concurrence financière pousse au mimétisme, à la hausse comme à la baisse. Ainsi, il devient possible de comprendre la mécanique de l'emballement euphorique comme celle de la panique et du krach. Cette réflexion a pour originalité de placer au coeur de l'analyse la logique des prix elle-même et non pas, comme il est fait le plus souvent, la titrisation et son opacité. Le débat n'est pas seulement académique. Dans un cas, ta régulation souhaitée maintient les marchés financiers au centre de son dispositif puisqu'elle considère que ce ne sont pas eux qui sont à l'origine des défaillances mais leur environnement institutionnel. En conséquence, c'est celui-ci qu'il faut réguler. Dans l'autre cas, la régulation vise à revenir sur la primauté accordée à la finance de marché. Il s'ensuit deux conceptions tout à fait distinctes de l'architecture financière à construire.

Résumé : Depuis les années 1980, de plus en plus de pays ont opté pour une économie de marché et un régime politique de type démocratique et ce, indépendamment de leur "niveau de développement". Pourtant, marché et démocratie ne sont pas directement compatibles. Si tous deux reposent sur les principes de liberté et d'égalité, le premier mise sur le pouvoir émancipateur du marché libre, alors que la seconde suppose une certaine égalité des conditions de vie. Une lecture croisée de cas européens et latino-américains illustre cette problématique commune, en même temps que la diversité des systèmes de médiations solidaires entre marché et démocratie. Les solidarités, qu'elles soient enracinées dans des structures familiales ou communautaires, instituées dans des systèmes de protection sociale ou organisées dans des groupes de producteurs ou de consommateurs de l'économie solidaire, créent en effet des interdépendances qui amortissent les tensions entre marché et démocratie. En développant cette analyse socioéconomique, Isabelle Hillenkamp propose une approche novatrice des questions de développement. Par des données récoltées auprès d'organisations d'économie solidaire et de nombreux autres acteurs en Bolivie, elle apporte des réponses ancrées dans la complexité d'un terrain de recherche.

Résumé : De multiples exemples tirés de l'actualité incitent à répondre à cette question par la négative : une procyclicité qui ne se réduit pas, une volatilité croissante, des marchés dérivés de matières premières qui s'emballent, des bulles financières à répétition qui se préparent. Et pourtant, les quatre G20 qui se sont succédé ont semblé prendre les problèmes à bras-le-corps et, dans certains domaines, ont enregistré des avancées incontestables. Comment aller plus loin ? Puisse ce livre être un guide pour la présidence française du G20. Il part d'un diagnostic sans concessions des dérives, passées et présentes, de la planète financière. Sur cette base, il esquisse les voies possibles d'une régulation de la finance mondiale qui devrait permettre à celle-ci de jouer le rôle qu'elle n'aurait jamais dû trahir : celui de gérer au mieux l'épargne et de financer la croissance et la création d'emplois, sans se laisser aveugler par les illusions du " short termism ", Les voies de ce renouveau sont parfois sinueuses, mais parfaitement carrossables, si la volonté politique de mettre la finance au service de la croissance et de l'équité reprenait le dessus...

Résumé : Un état des lieux de ce qui ne va pas dans la réalisation de l'idée de l'Europe au fil de son histoire et des pistes pour penser autrement. Selon l'auteur, le processus européen a paradoxalement créé les conditions de la disparition de l'Europe à cause de son enfermement dans un ordre mondial marchand, néolibéral et financiarisé.

Résumé : Capitalisme cognitif, capitalisme financier, nouvelle économie, capitalisme actionnarial... les qualificatifs pour exprimer la nature du capitalisme contemporain ne manquent pas. Pour les auteurs, ce qui est en jeu, c'est la compréhension des mutations actuelles et leur signification profonde. Ils répondent à la question essentielle : vers quel capitalisme allons-nous ?

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