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  •    Sujet : Conditions économiques -- Chine
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Résumé : En filmant la parole authentique d'anciens employés de l'usine d'armement aéronautique 420, autrefois aussi secrète que prestigieuse pour ses travailleurs, de Chengdu (Chine-Setchouan), dans laquelle il insère celle de trois comédiennes interprétant les personnages de trois femmes liées à cette même usine en cours de démantèlement pour laisser place à un hôtel de luxe, Jia Zhang-Ke témoigne de façon admirable des bouleversements de la société chinoise actuelle confrontée à l'arrivée brutale du capitalisme dans le management de son économie.

Résumé : Analyse les mutations du monde chinois contemporain dans leurs aspects politiques, économiques, sociaux et culturels.

Contenu : La Chine et le monde chinois

Résumé : "Au volant de leur semi-remorque, dans leur vaste cabine, les camionneurs qui sillonnent la Chine pour approvisionner ses cités du charbon du Shanxi ou de Mongolie Intérieure, semblent maïtres de leur destin, visages nouveaux de l'homme libre, figures triomphantes de l'entrepreneur indépendant. En face d'eux, un horizon sans fin, une route illimitée. Sous leurs pieds cent tonnes rugissantes. Pourtant la route est semée d'embûches, leur course n'est qu'une suite d'obstacles, de la poussière de la piste dans les mines au mauvais état de la chaussée, des taxes des laissez-passer aux amendes intéressées des policiers, du coût de l'essence au double jeu des intermédiaires, de la rouerie des acheteurs à la féroce concurrence des collègues. L'or du charbon coule à flot, mais toujours pour les autres. Saigné, insulté, humilié, trompé, enfermé dans sa cabine au milieu de nulle part, le camionneur n'a que ses yeux pour pleurer." Yann Lardeau, Catalogue Cinéma du réel 2009

Résumé : A Shenyang (capitale de la province du Liaoning, en Mandchourie) Tie Xi est un immense complexe industriel qui emploie et fait vivre jusqu'à un million d'ouvriers, jusqu'au début des années 1990. Dix ans après, l'économie de marché étant aussi à l'ordre du jour en Chine, cet ensemble industriel s'étant avéré non rentable, est peu à peu démantelé. Et c'est toute la ville qui s'en trouve transformée : les ouvriers perdant non seulement leur emploi, mais aussi leur logement et tous les services sociaux( retraites, santé, éducation etc..) afférents. C'est cette époque de transition débouchant sur l'inconnu que filme Wang Bing , de 1999 à 2001.Ce film magnifique, de plus de 9 heures, se déroule en 4 parties : Rouille I et II, vestiges et rails.

Résumé : Trois jeunes sœurs vivent dans les montagnes de la province du Yunnan, une région rurale et isolée, loin du développement des villes. Alors que leur père est parti en ville pour chercher du travail, Ying, dix ans, s’occupe seule de ses sœurs Zhen, six ans, et Fen, quatre ans… La caméra de Wang Bing observe et accompagne durant plusieurs mois leur vie quotidienne.

Résumé : La Chine, deux ans avant les Jeux Olympiques de 2008 : au centre de Pékin, non loin de la place Tiananmen, derrière d’imposants panneaux à la gloire du progrès chinois, un immense chantier de démolition. C’est le vieux quartier ouvrier de Qianmen qui fait peau neuve. Ici, sous prétexte d’assainissement et de lutte contre la misère, on rachète tout un quartier populaire pour le démolir et proposer à la place une nouvelle image de Pékin : projet politique conçu dans l’urgence, pour lequel il faut mettre à la rue plus de quatre cents personnes qui habitent encore ces maisons. Sans un mot de commentaire, plongeant directement dans la réalité quotidienne, Olivier Meys va au devant de ces hommes et de ces femmes, réduits à vivre dans les décombres de leurs foyers, qui refusent de partir et mettent en cause un pouvoir qui se joue des hommes et de leurs vies. De longs plans-séquences montrent la colère des habitants, leur révolte contre le montant des indemnisations et la spéculation foncière, leur détermination à rester jusqu'au bout, leur angoisse parce qu'ils ne savent où loger et n'ont pas l'argent nécessaire, la tristesse des relogés dans des tours de banlieue où ils ne connaissent personne.

Résumé : La Chine, deux ans avant les Jeux Olympiques de 2008 : au centre de Pékin, non loin de la place Tiananmen, derrière d’imposants panneaux à la gloire du progrès chinois, un immense chantier de démolition. C’est le vieux quartier ouvrier de Qianmen qui fait peau neuve. Ici, sous prétexte d’assainissement et de lutte contre la misère, on rachète tout un quartier populaire pour le démolir et proposer à la place une nouvelle image de Pékin : projet politique conçu dans l’urgence, pour lequel il faut mettre à la rue plus de quatre cents personnes qui habitent encore ces maisons. Sans un mot de commentaire, plongeant directement dans la réalité quotidienne, Olivier Meys va au devant de ces hommes et de ces femmes, réduits à vivre dans les décombres de leurs foyers, qui refusent de partir et mettent en cause un pouvoir qui se joue des hommes et de leurs vies. De longs plans-séquences montrent la colère des habitants, leur révolte contre le montant des indemnisations et la spéculation foncière, leur détermination à rester jusqu'au bout, leur angoisse parce qu'ils ne savent où loger et n'ont pas l'argent nécessaire, la tristesse des relogés dans des tours de banlieue où ils ne connaissent personne.

Résumé : Le talentueux cinéaste chinois Jia Zhang-Ke, d'une usine de textile à Canton, à un village minier du Shanxi, en passant par les créations de la styliste Ma Ke , réalise un documentaire en trois mouvements : trois fresques liées à l'univers du vêtement : à ceux qui les font, et à ceux qui les portent. Par ses superbes plans, souvent méditatifs, et ses rencontres rares, c'est une vision, d'une grande finesse, de la société contemporaine chinoise qu'il offre à la réflexion du spectateur.

Résumé : De novembre 2003 à décembre 2004, le réalisateur suit le quotidien de très vieux paysans chinois du Shanxi (à l'Ouest de Pékin), obligés, à bientôt 90 ans, de continuer à travailler la terre pour survivre. A l'âge de 7 ans, selon la coutume de l'époque, Madame Bai a eu les pieds bandés. Mariée, mère de famille, veuve, elle s'est remariée il y a 40 ans avec Liu. Ils ont élevé ensemble leurs 5 enfants, dont certains ont aussi déjà maintenant atteint l'âge de la vieillesse et sont, comme leurs parents, rattrapés par la misère. Alors chaque yuan compte, chaque pas coûte, et il faut résister à la douleur pour travailler.Seule la solidarité passagère de quelques voisins les soulagent provisoirement. Dans ce complet dénuement, Liu, cependant, revendique haut et fort la place privilégiée réservée aux hommes dans la société traditionnelle chinoise et, alors qu'on est venu chercher Madame Baï¨pour l'accompagner au mariage d'un de ses propres petits-enfants,il ne l'autorise pas à y aller, pour qu'elle puisse continuer à le servir.Il s'insurge très violemment lorsque le cinéaste veut filmer la réalité de ce qu'est un pied bandé : la souffrance des femmes doit continuer à être niée.La cruelle pratique qui soumettait les femmes à la coutume des hommes fait le lien entre les douleurs du passé et celles du présent.

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