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  •    Sujet : Contribution à l'anthropologie
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Résumé : Troisième volet de la trilogie "Profils paysans" (voir notice à ce titre), "La Vie moderne" retourne à la rencontre des personnages filmés dans les deux volets précédents, entre les Cévennes, l'Ariège, la Lozère, la Haute-Loire et la Haute-Saöne, nous faisant entrer avec une infinie délicatesse dans leurs fermes. Depuis les tournages précédents, de nouveaux paysans se sont installés, mais la survie des exploitations reste la question centrale, particulièrement cruciale lorsque les propriétaires vieillissent et que se pose le problème de leur succession.

Résumé : "Par hasard, j'ai retrouvé un livre que ma soeur m'avait offert, il y a bien des années. C'est un recueil de photographies...Elles ont toutes été prises dans le Barroso, une région montagneuse du Tras-os-Montes, située au nord du Portugal..Il s'agit pour l'essentiel de portraits d'individus ou de groupes.Certaines photographies laissent deviner un petit morceau de décor, toujours très austère : une rue ou une place de village, l'intérieur d'une maison sombre, un feu de bois posé à même le sol, une cuisine, une chambre délabrée...Elles semblent renvoyer à un passé sans époque, un récit sans histoire. Finalement, j'ai trouvé une date, à côté du nom de l'éditeur : 1986. Dans ce livre, on ne voit jamais de paysage, à l'exception, toutefois d'une photographie qui montre un petit village au bord d'un lac, avec des montagnes à l'horizon. C'est peut-être pour ça que j'ai voulu faire ce voyage. Pour traverser les paysages que ce livre garde au secret.... Pendant plus de deux ans, je suis ainsi retourné regulièrement, saison après saison, accompagné de deux amis - un cadreur et un preneur de son - dans quelques-uns des villages du Barroso. Et je me suis appliqué à enregistrer, avant qu'elle ne s'éteigne, la vie qui s'écoule là-bas, loin de ce que nous sommes, dans la magie de la nature et des intempéries, dans le mystère quotidien des gestes et des mouvements des hommes et des bêtes. J'ai aussi essayé d'attraper, avant qu'elles ne s'envolent, les pensées secrètes de quelques-uns des habitants dans ce rapport particulier qu'ils ont au monde et à la vie, filtrées par les saisons et le temps qui passe et qui s'envole..." Marc Weymuller

Résumé : Les habitants de Cuyagua, petit village d'environ 300 personnes sur la côte caraîbe du Vénézuela, sont les descendants des esclaves africains déportés pour l'exploitation du cacao à l'époque coloniale. La mémoire de ce passé a été presque effacée, mais des traces évidentes des traditions culturelles des ancêtres sont conservées dans la célébration des grandes fêtes catholiques, ainsi la "danse du diable" qui a lieu à l'occasion de la Fête de Corpus Christi, célébrée soixante jours après Pâques. Le film fait le portrait des deux hommes qui dirigent la confrérie masculine des "diables dansants".

Résumé : Le film étudie sur 5 générations les changements survenus dans une famille française, cultivateurs-éleveurs depuis le XIVème siècle à Aubière, près de Clermont-Ferrand, ville universitaire ayant subi de grandes mutations industrielles, qui ont obligatoirement affecté la vie des villages environnants. Comme l'écrivent les réalisateurs : "Nous avions envie de comprendre ce qui se passe dans une famille, ce qui reste, ce qui change, quand elle est traversée par des mutations extérieures. Le thème central est le patrimoine : les valeurs de travail, les valeurs religieuses, les valeurs morales, les valeurs rurales, l'héritage. En fait, il est question de transmission : comment on reçoit et qu'est-ce qu'on en fait? Au départ, la famille Boucheix est une famille rurale catholique, et au bout de cinq générations, il y a rupture avec la terre. Plus personne ne travaille la vigne. La religion s'est estompée. Toutefois, la valeur de travail reste prédominante."

Résumé : Les Na, agriculteurs du Yunnan (Chine), vivent sans l'institution du mariage. Frères et soeurs vivent ensemble toute leur vie, partagent les tâches ménagères et l'éducation des enfants des femmes.Comme toutes les cultures, les Na inerdisent l'inceste, et pratiquent un système de rencontres nocturnes soit occasionnelles, soit durables et connues de tous, à la maison de la femme. Les partenaires de la femme, qui peuvent être multiples, ne portent pas la responsabiblité économique des enfants, et les pères, à moins qu'ils ne ressemblent à leurs enfants, ne sont pas identifiés. Ce film montre comment une société peut fonctionner sans père ni mari.

Résumé : L'action se situe au Vietnam, à la campagne, à la saison des pluies."La force du film tient principalement à ce qu'Andreas Hartmann s'est concentré sur la destinée d'une famille d'agriculteurs, les Lê, à un tournant de leur vie, après la destruction de leur maison par des inondations. Qui filme petit voit grand. Non seulement le récit s'en trouve amplifié, les personnages grandis, mais le cadre également y gagne en densité, en clarté, en tension.Dans la glaise des fondations de leur nouvelle maison, construite par eux-mêmes, entre la grand-mère quasi centenaire et le fils à qui est dédié le film, tout le Vietnam est là, le Vietnam d'hier, d'aujourd'hui et de demain, de la distribution de nouveaux lotissements par la bureaucratie locale aux sinistrés à la géomancie et aux divinations consignées dans un vieux grimoire rédigé en idéogrammes, des galeries souterraines de la guerre aux bombes enfouies dans le sol, prêtes à exploser, du calendrier lunaire à la célébration des dieux du sol, de l'humour de la population et de son goût de la comédie au culte des ancêtres, de la solidarité du clan aux carences du Parti, de l'épuisement à la tâche à une pauvreté chronique, des souffrances d'hier à l'incertitude des lendemains." (D'après le catalogue Cinéma du réel 2010)

Résumé : La première partie du film est centrée sur la vie quotidienne des Hamar et se déroule à Dambaiti (Sud de l'Ethiopie), résidence familiale de Baldambe, qui explique les subtilités de l'élevage des chèvres, la division du travail et les obligations morales qui existent entre les membres de sa famille. Lorsque le jeune Wollikibu tombe malade, il doit sacrifier plusieurs chèvres, afin que le devin procède à la lecture de leurs entrailles, lecture qui renseignera sur l'avenir de toute la famille. La deuxième partie du film s'interesse à cette pratique ancienne qui permet aux Hamar de répondre aux menaces physiques et sociales de la maladie.

Résumé : Deux mondes différents se rencontrent dans ce drame familial documentaire du réalisateur estonien Mark Soosar. L'un est conservateur et traditionnel, tandis que l'autre est flexible.Père et fils.Chamane et homme d'affaires. Ils appartiennent tous deux à un peuple de Sibérie occidentale en voie de disparition, les Khantys.. Le fils travaille pour une compagnie pétrolière russe qui pompe des millions de barils de pétrole sur les terres ancestrales des Khantys. Son travail consiste à contraindre son propre peuple à vendre ses terres. Le chamane résiste avec son tambour et sa tête d'ours... Le fils prodigue a deux visages. Torum, le dieu principal des Khantys, est lui aussi devenu double sous la pression de la société de consommation de l'époque d'Eltsine..

Résumé : En Inde, dans un quartier du vieux Delhi, un homme se bat chaque jour sans relâche. Fondateur d'une école, Guru Hanuman Ji y enseigne la lutte aux orphelins des rues, la lutte traditionnelle kushti, celle qui se pratique dans l'arène de boue, et celle de tous les jours, de l'homme face à l'homme, de l'homme face à lui-même... Rencontre avec un homme de quatre-vingt-dix-huit ans, né avec le siècle et nourri du sentiment de libération pour l'indépendance : une légende vivante de la lutte en Inde.

Résumé : Au Centre hospitalier universitaire Avicenne de Bobigny Marie-Rose Moro, psychiatre pour enfants et adolescents, reçoit des familles migrantes venue d'Asie, du Moyen-Orient, d'Afrique et d'ailleurs. Grâce à cette consultation d'ethnopsychanalyse (s'y croisent en effet ethnologie, psychiatrie et psychanalyse) les patients peuvent exprimer leur mal être sans le dissocier de leurs croyances et coutumes. Le film par les extraits des séances dont il se compose rend compte de l' originalité de l'espace clinique crée où la maladie est soignée collectivement grâce à la présence de co-thérapeutes originaires de différents pays.

Résumé : Sont réunis, autour de Jean Rouch, certains de ses propres films, mais aussi certains de ceux de son prédécesseur en pays dogon (Mali), Marcel Griaule, et de ses collaborateurs et amis.

Résumé : Tous les soixante ans, les Dogons de la falaise de Bandiagara (Mali) commémorent l'invention de la parole et célèbrent le culte des morts par les cérémonies du Sigui.

Résumé : C'est au cours de trois expéditions le long du fleuve Niger, de 1946 à 1951, que Jean Rouch tourna les six films ici présentés. Mais c'est de la première expédition, qui le vit descendre en pirogue, de la source à la mer, les 4184 kilomètres du fleuve, qu'il rapporta les images de ce premier film "Au pays des mages noirs" tournées chez les Songhaïs du Niger, peuple vivant, à l'époque, de la culture, de la chasse et de la pêche. Les films suivants ("Les Magiciens du Wanzerbe", "Initiation à la danse des possédés"...) sont également presque tous consacrés aux Songhaïs du Niger: magiciens Sohanti de Wanzerbe, danse des possédés, pêcheurs Sorko de "Bataille sur le grand fleuve" qui chassent au harpon les hippopotames, ou les hommes qui font la pluie de "Yenendi'", sauf "Circoncision", tourné dans le village de Hombori au Mali.

Résumé : Film ethnologique tourné entre 2005 et 2012 dans la forêt pluviale du Congo-Brazzaville où vivent depuis toujours les chasseurs-cueilleurs pygmées Aka. La réalisatrice - ethnologue, tout en partageant leur quotidien, recueille leurs récits mythologiques et enregistre les rituels accompagnant les événements forts de leur vie. Un des plus importants est celui de la naissance des enfants, témoins et garants de la persistance de la culture Aka. Car celle-ci est menacée, leurs voisins bantous, qu'ils appellent leurs "maîtres" les considérant et les traitant comme leurs esclaves qu'ils exploitent et vendent à l'occasion, s'appropriant sans vergogne leur domaine vital : la forêt, dont ils revendent des parcelles aux sociétés d'exploitation forestière. Le film se concentre sur le couple formé par Akaya et Kegole qui, bien que mariés depuis longtemps, n'ont pas rencore réussi à avoir d'enfants, les premiers mis au monde par Akaya étant morts-nés, le film s'ouvrant sur les rituels de la naissance , puis sur celui, poignant, de l'inhumation et du deuil du troisième enfant qui conduit la jeune mère, accusée d'être possédée par un esprit mauvais, à un état proche de la folie, tandis que l'entourage du couple pousse Kegole à divorcer. Il n'en fait rien, la santé d' Akaya s'améliore, si bien que son 4ème bébé a survécu. En sera t-il de même de la culture Aka?

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