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Résumé : Dix portraits d'aventuriers francophones qui, entre le XVIe et le XIXe siècle, ont voyagé en territoire indien pour collecter des peaux, nouant avec les autochtones des relations tantôt amicales tantôt hostiles. ©Electre 2019

Résumé : Coureurs de bois, voyageurs, traiteurs, hommes du Nord, mangeurs de lard, hommes libres, chasseurs des montagnes : ces appellations pittoresques témoignent d'une Amérique oubliée, celle d'avant la conquête de l'Ouest. D'origine européenne, les hommes qu'on désignait ainsi sillonnaient le Nouveau Monde en quête de pelleteries, séjournant et parfois hivernant parmi les Amérindiens. De la Caroline du Sud au Mississippi, de la vallée du Saint-Laurent aux Rocheuses, ils formaient des sociabilités itinérantes et masculines, étroitement associées aux communautés autochtones. Restituer leurs circulations, c'est repenser la construction des sociétés coloniales dans leur rapport à l'espace, à l'ordre et à l'altérité, et mettre au jour des expériences singulières de la masculinité, comme d'une certaine forme de liberté. Suivre leurs traces, c'est aussi donner à comprendre les voies multiples de l'indianisation et du métissage et rendre compte d'une Amérique insolite où se côtoient langue de Molière et langues amérindiennes. Histoire des coureurs de bois ouvre par ailleurs une fenêtre sur d'autres formes de rationalité, qu'il s'agisse des pratiques d'échange, des lois de l'hospitalité, des relations entre les sexes (y compris les plus intimes), ou encore des fondements de la violence au sein des sociétés amérindiennes. Le lecteur est ainsi convié au dévoilement d'une aventure interculturelle intense et méconnue, longue pourtant de deux siècles et qui s'est jouée sur tout un continent. - Note de l'éditeur

Résumé : L'histoire de ces hommes d'origine européenne qui sillonnaient l'Amérique du Nord à la rencontre des Indiens pour la traite des fourrures permet d'étudier la naissance d'une culture, la construction des sociétés coloniales, l'élaboration d'un modèle de masculinité alternatif, le métissage, la place des femmes autochtones, etc. Grand prix des Rendez-vous de l'histoire 2016. ©Electre 2021

Résumé : Avec "Ils étaient l’Amérique", Serge Bouchard et Marie-Christine Lévesque terminent la trilogie des Remarquables oubliés, dont le premier tome était consacré à des femmes exceptionnelles (Elles ont fait l’Amérique) et le second à des coureurs des bois légendaires (Ils ont couru l’Amérique). ©Electre 2023

Résumé : Publié en collaboration avec Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Cette version de l'atlas est une réimpression à un format légèrement réduit (9,5 x 11,5), avec une reliure cousue et présentée sous une couverture caisse enchemisée. Le doré a été remplacé par une équivalence couleur tandis qu'un nouveau papier a été retenu. L'entièreté des textes et des illustrations sont repris dans ce volume. En mars 1493, Christophe Colomb rentre d'un long voyage, persuadé d'avoir touché les Indes. Pour atteindre l'Orient et ses trésors, il a fait le pari de traverser l'Atlantique. En réalité, il s'est heurté à un obstacle de taille, un immense continent qui lui barre la route de la soie et des épices. Des cartographes français le baptisent America. C'est le début de grandes explorations. À la recherche d'un passage vers l'Ouest, coureurs des bois, missionnaires, militaires, navigateurs et autres scientifiques en explorent les confins. Ils sillonnent les rivières, franchissent les portages, gravissent les montagnes et parcourent les plaines. Ils dessinent et cartographient le territoire en même temps qu'ils présentent et racontent ses habitants. Ils découvrent au passage les richesses de ces terres. Avec le poisson, le castor, le bois, les métaux précieux, de passage, le continent se fait habitat. Il faudra attendre 1793, soit trois siècles après Colomb, pour qu'Alexander Mackenzie puisse inscrire sur un rocher face à l'océan Pacifique : « from Canada by Land ». Mais la route qu'il a suivie est impraticable. Dix ans plus tard, ce sont les Américains Lewis et Clark qui réussissent une autre traversée du continent, en passant du Missouri au Columbia, deux majestueux cours d'eau hélas séparés par d'immenses chaînes de montagne. En 1814, chacun de leur côté, William Clark et le Canadien David Thompson feront sous forme de carte la synthèse des connaissances accumulées. La voie navigable tant recherchée n'existe pas. Il y a bien le passage du Nord-Ouest, depuis peu ouvert quelques semaines par année, qui permet de contourner l'Amérique et qui devient actuellement un enjeu international. Mais c'est une autre histoire. Pour l'instant, la parole est à ceux, Blancs et Indiens, qui ont marché, exploré et cartographié l'Amérique. oeuvres d'art, oeuvres de sciences, mais aussi pièces stratégiques d'un échiquier mondial, les cartes géographiques qu'ils nous ont laissées sont d'irremplaçables témoins de cette quête de savoir. Elles tracent une nouvelle histoire de l'Amérique du Nord, nous permettant de prendre la mesure d'un continent. - Note de l'éditeur

Résumé : Loin d'avoir disparu, quelque sept millions de Mayas vivent aujourd'hui sur leur ancien domaine. Ils vivent dans des hameaux éparpillés, continuent de semer leur maïs, de communier avec leurs dieux et de peindre la vie, comme l'attestent les murs colorés de leurs villages.

Résumé : Décrit l'origine, les mythes, la liturgie hopi, les différentes sortes de masques, leurs décorations, leur rôle social, les cérémonies où ils s'illustrent ainsi que les danses et les poupées de bois peint de vives couleurs représentant des danseurs incarnant les esprits. Aborde également les croyances rattachées aux masques.

Résumé : Immense fresque narrative, ce chef-d'œuvre de la littérature historique raconte comment, près de deux siècles durant, les Blancs et les Indiens de la région des Grands Lacs ont tâché de construire ensemble, malgré des logiques conflictuelles et divergentes, un monde mutuellement compréhensible. De cette rencontre est né le Middle Ground, un « terrain d'entente », une société singulière fondée sur des pratiques, des codes, des usages et des mœurs partagés, sans cesse malmenés et remis en question mais toujours renaissants. Jusqu'au rejet définitif de la recherche de cet accommodement au début du XIXe siècle. Autrement dit, jusqu'à la ruine du monde commun, le refoulement des Indiens dans une altérité immuable, et l'oubli même de l'existence du Middle Ground. Comme un continent englouti surgissant des flots, Richard White révèle les couleurs et la vie de cet univers prétendument « périphérique », très nettement ignoré par l'historiographie traditionnelle. Ce faisant, il oblige à repenser les mécanismes coloniaux dans leur ensemble, aussi bien que les moments fondateurs de la naissance des États-Unis d'Amérique. Avec l'élaboration de sa fertile métaphore du Middle Ground, White pose ici une pierre angulaire epistémologique comparable à la Méditerranée de Fernand Braudel.

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