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  •    Sujet : Démographie de la famille
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Résumé : Comme nombre de jeunes gens de son pays, le Burkina-Faso, qui entreprennent le voyage en Côte d'Ivoire, pour s'y accomplir avant de revenir, le grand frère du réalisateur, Joanny, a quitté sa famille en 1978, et , peu à peu, n'a plus donné signe de vie. Sa famille , se croyant abandonnée, évoque son égoisme, tandis que la rumeur dit qu'il serait décédé. Michel K. Zongo décide à son tour de faire le voyage sur les traces de ce frère de 17 ans son aîné, avec sa caméra emportant les messages de la famille au disparu , supposé ingrat. Ce voyage se révèle pour lui un véritable parcours initiatique , lui révélant tant les mystères de son ethnie que les rudes conditions de vie et de travail de ses compatriotes burkinabé dans le pays voisin. Cette opiniâtre, patiente et émouvante quête de l'absent, à défaut de son frère, dont il reviendra, cependant, avec des témoignages irréfutables du décès survenu plusieurs années auparavant, lui fera retrouver son cousin, qui lui aussi, avec l'appréhension générée par le malentendu, finira par accepter , via la caméra, de répondre au message réprobateur de sa mère, révélant le motif de son silence honteux :'"je me bats, je me bats vraiment. Mais comme je n'ai pas réussi, je ne peux pas le prouver." De personnel, le film prend peu à peu la dimension d'un document d'une rare sensibilité et précision sur l'immigration intracontinentale africaine.

Résumé : "Lou est né aveugle. C'est dire le bouleversement et la remise en question qui ont suivi sa venue. Avoir et élever un enfant aveugle, c'est embrasser la différence de l'autre [...] il s'agit de mener sans relâche un combat au quotidien pour le sortir de sa bulle et lui donner l'envie d'embrasser le monde [...] C'est donc ce cheminement et ce combat amical que ce documentaire propose de suivre avec, en filigrane, les questionnements, les doutes et les réflexions qu'une telle expérience de vie amène." (Luc Boland, réalisateur du film et père de Lou)

Résumé : "J'ai l'impression de leur voler leur jeunesse. Ils n'ont pas de temps pour jouer." Dans cette ferme, comme dans beaucoup d'autres en Moldavie, la femme est partie travailler à l'étranger, pour combler les dettes, payer les études des enfants, réparer la maison, laissant le père seul avec les enfants. Costica Arhir met un point d'honneur à bien élever ses enfants. Il surveille leurs études, leur coupe les cheveux, leur fait la lecture et les mobilise pour les travaux de la ferme, le ménage, la cuisine. L'éloignement de la mère est pallié par une organisation collective du travail. Mais "Podul de fiori" est plus qu'une chronique de la vie en autarcie de cet homme seul avec ses enfants, au jour le jour, il est aussi un film pédagogique. Pas une de ses actions que le père n'explique à ses enfants, pas un ordre dont il ne donne les raisons. Il fait de sa vie une pièce de théâtre où les corvées se muent en jeux, et dont ses enfants sont à la fois les spectateurs et les acteurs. La mère se rappelle à sa famille de multiples façons : par l'arrivée d'un colis, par la brièveté d'une communication téléphonique, par un dessin au coin d'une porte la représentant avec une robe et un grand chapeau noirs sous un soleil flamboyant, par la durée même du film étalé sur plusieurs saisons. Parfois, Costica parle seul devant la caméra, tirant le bilan des actifs et des passifs de la journée. Le film change alors de statut et nous donne la clé : si, pour le réalisateur, il est initialement une description émouvante de la dégradation de la situation des paysans en Moldavie, pour Costica, c'est le moyen le plus astucieux d'écrire à sa femme et de lui donner des nouvelles des siens. Le film s'inverse alors : vu par la mère, il est tout ce qui lui manque. Yann Lardeau, extrait du catalogue du festival Cinéma du réel 2008.

Résumé : Au milieu de la taïga sibérienne, à 700 km du moindre village, se sont installées 2 familles, les Braguine et les Kiline. Aucune route ne mène là-bas. Seul un long voyage sur le fleuve Ienissei en bateau, puis en hélicoptère, permet de rejoindre Braguino. Elles y vivent en autarcie, selon leurs propres règles et principes. Au milieu du village : une barrière. Les deux familles refusent de se parler. Sur une île du fleuve, une autre communauté se construit : celle des enfants. Libre, imprévisible, farouche. Entre la crainte de l’autre, des bêtes sauvages, et la joie offerte par l’immensité de la forêt, se joue ici un conte cruel dans lequel la tension et la peur dessinent la géographie d’un conflit ancestral.

Résumé : Claudio est né en Grèce, élevé à Venise, marié à Tarente, et c’est à New-York qu’il fut assassiné après y avoir poursuivi le rêve américain pendant vingt-ans. Giacomo Abbruzzese reconstitue l’histoire de son grand-père en nous plongeant dans le New-York des années soixante sur les notes de Billy Joel et une ambiance de film de gangster. A travers les témoignages et les souvenirs de ses proches, des deux côtés de l’océan, on découvre un personnage mystérieux, complexe, en perpétuelle fuite. C’est le portrait d’un homme que personne n’a jamais vraiment connu.

Résumé : Shaïma et Hossein s'aiment depuis l'enfance. Mais Hossein, poussé par la misère et non par conviction, s'est engagé dans la guerre aux côtés des talibans. Une explosion le laisse paralysé des deux jambes, ce qui le maintient, semble-t-il définitivement, dans la pauvreté. Le père de Shaïma force alors sa fille à se marier avec un homme riche, mais polygame. Les deux amants se voient en cachette, sous la menace, en cas de dénonciation, du châtiment que réservent, en ces circonstances, les impitoyables règles tribales locales. Mais le film va bien au-delà de cette histoire d'amour. Hors-champ, la réalisatrice et son interprète afghane ont si bien réussi à établir des relations authentiques avec les filmés, qu'elles évoluent, semble-t-il, en toute liberté et confiance au sein des deux familles. Et la parole des uns comme des autres fuse, révélant en profondeur et sur le vif l'organisation patriarcale régissant les relations entre les hommes et les femmes, au centre de laquelle règne l'argent. Les femmes, qui n'ont pas leur mot à dire sur leur sort, n'ont pas un statut différent de celui du bétail. Le père de Shaïma explique que du fait de la dureté du temps, il ne tire ses revenus que de la vente en mariage de ses filles, y compris sa petite de 13 ans, vendue dernièrement au Pakistan, comme ose le lui reprocher amèrement son épouse.C'est ainsi que , contre sa volonté, Shaïma est la 4ème épouse de son mari. Hossein dévoile aussi le rôle de l'argent dans les alliances politiques, qui changent avec la première offre pécuniaire plus avantageuse. S'interessant , en profondeur, aux rouages de la société afghane traditionnelle, ce film, porté par une réalisation de qualité, s'avère particulièrement précieux.

Résumé : Elsa, dont les parents sont sourds, est une fillette élevée dans la Langue des Signes (LSF). Elle habite en France. En filmant son quotidien, la réalisatrice revisite sa propre enfance et son regard subjectif guide le spectateur à la découverte d'un univers et d'une façon de vivre très différents de ceux de la plupart des familles.

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