Recherche simple :

  •    Tous les mots : Danse pour enfants handicapés
  • Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Documents en ligne : 16

Voir tous les résultats les documents en ligne

Résumé : Elever un enfant handicapé est toujours un chamboulement pour les parents. Elever seul un enfant dans cette situation est une épreuve bien plus grande encore. Comment gérer le fragile équilibre entre le besoin de le protéger et le désir de le voir s'autonomiser le plus possible en dehors de la poche familiale ? D'où le titre de ce documentaire. "Quand un bébé kangourou atteint une certaine maturité, il quitte la poche de sa mère pour découvrir le monde. Avoir un enfant handicapé c'est faire l'expérience d'un corps à corps sans frontière", explique Sarah Moon Howe. Comme si le petit grandissait dans une poche devenue trop étroite. Elle est donc partie à la rencontre de quatre mères dans cette situation, voulant savoir comment elles composent avec cet aller-retour entre la nécessité de prendre soin, de faire grandir et celle de ne pas se laisser complètement entraîner vers une situation de totale abnégation. "Leur expérience à elles m'aideraient peut-être pour ma vie avec Jack" dit-elle.

Résumé : Dans la terrible jungle réunit tous les ingrédients d'un bon blockbuster d'auteur : un super héros, des cascades, un peu de sensualité mais pas trop, un jeune en fauteuil roulant turbo speed, des adolescents en ébullition, une fille populaire, un groupe de rock et quelques lapins pour les amateurs de nature. Normalement, tout y est. S'il manque des choses, faites-en part aux réalisatrices, elles le mettront dans leur prochain film.

Résumé : A 22 ans Wolfgang Fasser, musicien, thérapeute et chercheur de sons, perdit la vue suite à une rétinite pigmentaire. Très jeune il a dû se confronter à un monde fait pour les voyants. D'abord physiothérapeute en Suisse, il prit la route de la musicothérapie en s'installant dans un village du Casentino en Toscane près de Poppi où il fonde un atelier "Il trillo" ouvert aux enfants lourdement handicapés, atteints de lésions cérébrales ou de troubles psychiques, paralysés ou autistes. Le film montre Wolfgang Fasser chasseur de sons dans la campagne toscane et Wolgang Fasser thérapeute lors de séances de travail avec les enfants où le dialogue s'intaure grâce aux instruments de musique, aux sons et aux bruits en étroite corrélation avec des exercices tactiles. "J'aimerais aider les enfants à devenir ce qu'ils sont dans leur fort intérieur. J'aimerais aider les enfants à devenir aussi sûrs d'eux qu'ils connaîtront beaucoup de joie dans leur vie, qu'ils auront confiance en eux et qu'ils ressentiront la dignité au travers de toutes les cellules de leur corps."

Résumé : Aymeric a trois ans et demi lorsque ses parents, Lydie et Marc, apprennet qu'il est atteint d'autisme sévère. On dit à Lydie et à Marc qu'il faut faire le deuil de leur enfant, qu'Aymeric ne parlera jamais, n'ira pas à l'école et ne vivra pas parmi les autres. Malgré ce terrible diagnostic Lydie et Marc luttent, s'informent et se forment aux thérapies comportementales importées des Etats-Unis et du Canada, comme le PECS, le TEACCH, l'ABA. Ils filment leur enfant. Huit ans d'archives, soit une matière exceptionnelle, nous permettent de suivre les progrès et les apprentissages d'Aymeric qui à dix ans, parle, écrit, est scolarisé en CM1 dans une école ordinaire. L'espoir est là, dans tout ce travail accompli au long des années malgré les difficultés. Le film s'attache à montrer que l'autisme qui toucherait un enfant sur 150 n'est pas une maladie mais un handicap dont on ne guérit pas. Par ailleurs la France est très en retard en ce qui concerne les thérapies comportementales sur lesquelles reposent les apprentissages qui améliorent la qualité de vie des autistes et peuvent réduire leurs troubles du comportement. Le parcours d'Aymeric est exemplaire. Pour décrire à la fois les difficultés et les raisons d'espérer, pédopsychiatres, psychologues, parents d'enfant et d'adulte autistes témoignent..

Résumé : Melchior, jeune trisomique de dix-neuf ans accompagné du généticien André Megarbané, rencontre, dans un road movie à travers l'Europe, des chercheurs de très haut niveau afin de comprendre ce qu'est la trisomie 21, comment elle handicape les personnes et comment on cherche des traitements pour guérir ou pallier à cet handicap... Un état des lieux sur la recherche, mais aussi une quête pour Melchior qui cherche des réponses pour mieux appréhender son avenir. Avec la participation scientifique de : Marie-Odile Réthoré, Stylianos Antonarakis, Alexandre Reymond, Clotilde Mircher, Brigitte Fauroux, Isabelle Marey, Jeanne Lawrence.

Résumé : Une unité de soins pilote de maternologie en milieu hospitalier à Saint-Cyr l'Ecole en région parisienne. Là sont accueillies des mères en très grande souffrance après la naissance de leur bébé. Cette souffrance (taboue dans nos sociétés de la performance et de la naissance idyllique) est bien au-delà du baby blues et consiste dans la difficulté pour certaines femmes de se sentir mère et d'aimer leur enfant après l'accouchement (trouble qui atteindrait 10% des femmes selon l'OMS). Le film montre divers aspects de la thérapie dont "la vidéo clinique" (filmage de la mère et du nourisson au moment des tétées pour déchiffrer jusqu'au ralenti les comportements). Le film suit le parcours de trois femmes et de leur enfant et propose un entretien avec une mère suivie dans cette unité de soins deux ans après son hospitalisation. Les conjoints sont aussi filmés, ils parlent de leur ressenti dans la grave dépression de leur compagne. Le film se fait l'écho du grand désir pour les mères de construire le lien avec leur enfant.

Résumé : Dix-huit mois durant les deux réalisateurs ont suivi la lutte contre la maladie (de l'annonce du diagnostic à l'issue du traitement) de quatre enfants, Axelle, Hugo, Kareem et Victor, atteints de cancer et soignés dans le service du Professeur Eric Sariban à l'Hôpital pour enfants Reine-Fabiola à Bruxelles. Sans commentaire ni voix off le film laisse affleurer l'émotion dans les regards, dans la lourdeur des traitements subis, dans l'espoir, le découragement des enfants comme des parents. L'humanité et le charisme du Professeur Sariban est le fil rouge de cette expérience humaine faite de révolte, de tendresse, du recours à une médecine de pointe, très sophistiquée et qui ne peut pas tout. Eric Sariban sait parler, trouver les mots pour dire le mal, sa complexité, les récidives toujours possibles et en même temps l'espoir. L'équipe médicale, les réunions de soignants, les débats autour des différents traitements avec les décisions à prendre, car le risque vital est toujours engagé, sont une part importante du film qui nous renseigne sur la difficulté de métiers à très haute responsabilité.

Résumé : "Quand on est mort, c'est pour combien de dodos ? .... Peut-on dessiner rien ? Quand on est mort, est-ce qu'on n'est rien ?" Deux réflexions , deux souvenirs de consultation que Nicole, psychologue à l'Hôpital Sud du CHR de Rennes évoquent. Le service que nous découvrons est celui de cancérologie pédiatrique. La caméra, sans voyeurisme, fait halte en ce lieu commençant son périple dans une chambre où l'on fête l' anniversaire d'une toute jeune patiente avec le gâteau qu'a préparé, Anthony, le plus grand des malades, jeune adolescent auquel sera dédié le documentaire. Le film s'articule autour des réunions des soignants où la psychologue est comme le ciment du groupe, du dialogue entre et avec les parents et les enfants, des moments de séparation (entrée en chambre stérile) ou de retrouvailles (sortie). Le montage intègre des photos en noir et blanc qui sont comme le prolongement de la parole, le silence d'où elle naît, qui la fonde et l'engloutit. "Il faudrait filmer la circulation de la parole." Et c'est cette difficulté-là qu'arrive à surmonter le film : paroles d'espoir, de douleur, récit des derniers moments d'un enfant, mots chuchotées, confidences sotto voce entre un enfant et le réalisateur. Un film âpre qui montre la violence de l'espoir et l'étendue de la dignité humaine...

Explorer les sujets liés :