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Résumé : Enquête de terrain sur les troubles psychiques des enfants entre 6 et 12 ans.Troubles obsessionnels compulsifs, hyperactivité, anxiété, phobie scolaire, anorexie, retards de développement, dépression, près d'un enfant sur sept souffrirait de troubles psychiques et/ou cognitifs au moment d'entrer à l'école primaire. Entre psychiatrie et éducation comment circule la parole médicale ? Si, en France, comme souvent en Europe, psychiatres et psychanalystes privilégient "l'écoute du sujet" et les traitements psychothérapeutiques en évitant le plus possible les médicaments, au Canada et aux USA c'est au contraire la prescription médicamenteuse qui prévaut et est parfois la seule réponse thérapeutique. Bernard Martino nous aide à comprendre les enjeux de la prise en charge tout en dressant un état des lieux.

Résumé : L'écran est noir. Au son, une berceuse.Puis vient l'image : des enfants courant dans la forêt, passant un gué... une image ambiguë; est-ce encore un jeu ou juste une bande d'enfants rentrant chez eux après le travail? Car dans tout le reste du film, hormis la dernière séquence, qui montre une danse rituelle de masques, il ne sera question que d'enfants au travail. Où qu'on soit : à Guerrero,Nayarit,Oaxaca, Sinaloa, Puebla, Veracruz [Mexique]... Partout la scène est la même: des enfants qui emboîtent le pas aux adultes pour faucher le maïs, conduire le bétail au pré, récolter les poivrons, les tomates, les haricots dans les grandes plantations, porter le bois, sculpter des figurines pour le tourisme, semer, tisser avec la mère...Entre les adultes et les enfants, pas de différence, la charge de travail est la même. Quand Eugenio Polgovsky associe des adultes à des enfants, il ne reconstitue pas l'image d'une famille, il montre à tous les degrés de la vie un même asservissement au travail, à la lutte contre la faim et la misère, une destinée immuable. La petite fille aux genoux écorchés et la grand-mère brisée en deux qui moulent côte à côte des tortillas ne sont pas deux personnes distinctes, c'est la même personne à deux âges différents de son existence. Seul le moule a changé. La jolie berceuse du début résonne alors différemment : on comprend pourquoi cette mère ne tient pas à ce que son enfant se réveille. Ce serait sortir aussitôt de l'enfance. (Catalogue Cinéma du réel 2009)

Résumé : Elever un enfant handicapé est toujours un chamboulement pour les parents. Elever seul un enfant dans cette situation est une épreuve bien plus grande encore. Comment gérer le fragile équilibre entre le besoin de le protéger et le désir de le voir s'autonomiser le plus possible en dehors de la poche familiale ? D'où le titre de ce documentaire. "Quand un bébé kangourou atteint une certaine maturité, il quitte la poche de sa mère pour découvrir le monde. Avoir un enfant handicapé c'est faire l'expérience d'un corps à corps sans frontière", explique Sarah Moon Howe. Comme si le petit grandissait dans une poche devenue trop étroite. Elle est donc partie à la rencontre de quatre mères dans cette situation, voulant savoir comment elles composent avec cet aller-retour entre la nécessité de prendre soin, de faire grandir et celle de ne pas se laisser complètement entraîner vers une situation de totale abnégation. "Leur expérience à elles m'aideraient peut-être pour ma vie avec Jack" dit-elle.

Résumé : Dans les années 90, le réalisateur V. Kossakovski a été fasciné lorsque son premier fils a découvert son propre reflet dans un miroir. Mais à l'époque, il n'avait pu filmer que deux minutes du processus de compréhension de l'enfant. Il a voulu tenter une nouvelle expérience soigneusement préparée : son deuxième fils Svyatoslav n'a jamais vu jusqu'alors son reflet dans un miroir, objet qui a été soigneusement chassé de la maison jusqu'à ses deux ans. Au moment où se tourne le film, le petit garçon se découvre donc, pour la toute première fois, dans le vaste miroir d' une salle de jeu. L’enfant est le seul personnage du film, à l’exception des dernières minutes où son père le rejoint, face au miroir, lorsque Svyato sait enfin que « l’autre » n’est que lui-même. Il n'y a pas de commentaire : les cris de l’enfant dans ses jeux, le bruit de ses pas, la mélodie d’un jouet ou encore la voix off de la mère forment l’essentiel de la bande son. Parfois l'objectif de la caméra s'oriente vers une porte ouverte et offre une pause dans le déroulement du huis- clos de Svyato avec son image. Le film s'ouvre et se ferme par le même plan : celui d'un adulte, sur un pont de bois, contemplant son reflet dans l’eau d’un étang. Peut-être pour engager le spectateur à une réflexion sur la conscience de soi et la solitude.

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