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  •    Auteur : Faure, Damien (19..-....), réalisateur
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Résumé : "Nous sommes colonisés. Nous ne sommes pas des Indonésiens, et parce que nous sommes colonisés, toutes nos ressources minérales, l'or, le cuivre, le commerce du bois, les pêcheries, l'huile de palmier, le gaz, sont exportées de Papouasie Occidentale et il ne reste rien pour nous".Ainsi démarre ce film qui, en 2002, va à la rencontre des rebelles de l'armée de libération de la Papouasie Occidentale qui se sont réfugiés le long de la frontière entre l'Indonésie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Résumé : En 2010, le réalisateur retourne en Nouvelle-Guinée, des deux côtés de la la Fly river qui forme la frontière entre la Nouvelle Guinée occidentale sous administration indonésienne et la Papouasie-Nouvelle Guinée indépendante. Il ne peut que constater le sort préoccupant de la population papoue autochtone, côté occidental.

Résumé : Sampari est le nom papou du drapeau de l'Organisation pour une Papouasie libre, qui lutte pour les droits des Papous en Nouvelle Guinée occidentale, sous administration indonésienne. Chaque année à New York, au siège de l'ONU, des milliers d'autochtones venus du monde entier participent à l'Instance Permanente sur les peuples indigènes. Viktor Kaisiepo représente la Nouvelle-Guinée Occidentale, 26ème province de l'Indonésie, pour défendre les droits du peuple Papou, qui réclame son indépendance, comme a réussi à le faire la partie orientale de l'ïle de Nouvelle-Guinée, vis-à-vis de l'Australie.C'est un combat de longue haleine.

Résumé : "A la grande voire magistrale beauté plastique du film s'agrègent non seulement la dramaturgie du passage d'un typhon mais aussi et surtout un voyage initiatique dans une île sacrée du shintoïsme, Yakushima, vénérée, entre autres, pour ses cèdres millénaires. Le sublime de l’île sacrée est servi par l’équilibre sans faille de chaque plan et un travail remarquable sur le son et la couleur en particulier les gris, les verts et le rouge qui confèrent à l’œuvre de Damien Faure une valeur calligraphique et picturale. Le montage et le rythme qu’il crée sont, quant à eux, les pierres de touche d’une approche spirituelle de Yakushima. Les trois interventions en voix off du philosophe géographe grand connaisseur du Japon, Augustin Berque, exposent à leur manière plus occidentale, une pensée, un discours philosophique, qui développe les enjeux du couple homme / nature tandis que les images de Damien Faure, elles, nous mettent en relation avec les pratiques et les croyances shintoïstes pour lesquelles la nature, les insectes, la montagne, les arbres, la mer, les typhons, bref tous les éléments sont habités par les dieux et doivent être respectés. La construction du film se déploie autour des beautés physiques de Yakushima et du voyage d'un entomologiste japonais, M. Nishida, dans cette île-sanctuaire. Ce que nous apprend et nous montre avec de superbes images le film de Damien Faure est la relation singulière du shintoïsme à la nature : l'île elle-même, le milieu est Le Sacré." (I.G)

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