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Résumé : Dans le cadre de ses résidences d'écrivains, la médiathèque des Mureaux confie à Ricardo Montserrat un atelier d'écriture composé de femmes, toutes immigrées, et pour la plupart de religion musulmane : Marocaines, Maliennes, Comoriennes. L'objectif est pour elles d'écrire à plusieurs mains un véritable roman bilingue (français et langues maternelles) destiné à être publié. Cette initiative est particulièrement chère à Ricardo Montserrat, écrivain de romans noirs et homme de théâtre, qui place au centre de son travail la lutte contre l'inertie des préjugés et considère la création comme un outil, un instrument afin de redonner une cohérence à la vie : «dominer la langue, c'est avoir le pouvoir». Ce film, qui témoigne du déroulement de l'atelier, met en lumière l'évolution intérieure des femmes qui y ont participé, leur prise de parole progressive, leur désir de s'ouvrir au monde et à elles-mêmes. Des entretiens avec les femmes participant à l'atelier, avec Ricardo Montserrat et avec Leslie Thomas, directrice de la médiathèque des Mureaux, complètent les séances de travail filmées. Le roman sera publié sous le titre : «Les Filles d'Ariane».

Résumé : Portrait du poète francophone et homme d'État sénégalais Léopold Sédar Senghor réalisé à l'occasion du centenaire de sa naissance. Le film se présente comme un récit biographique et raconte, par un tissage d'archives filmées et photographiées de lieux, de scènes et de personnages rencontrés aujourd'hui, le combat de Léopold Sédar Senghor, chantre inspiré de la négritude : sa naissance et son enfance à Joal, petite ville du pays Sérère, au bord de l'Atlantique, sa scolarité au collège Libermann de Dakar, puis ses années d'études universitaires à Paris, où en 1935, il est reçu à l'agrégation de grammaire. En février 1940, il est affecté dans un régiment d'infanterie coloniale, fait prisonnier au mois de juin de la même année, puis libéré en 1942 pour raison de santé. En 1945, il est élu député des campagnes sénégalaises. Il publie "Femme nue, femme noire" qui va devenir une sorte d'hymne de la négritude. En septembre1960, Senghor est élu président de la République du Sénégal. Il le demeurera pendant vingt ans jusqu'à ce qu'il quitte volontairement le pouvoir pour laisser sa place à Abdou Diouf. Il s'installe alors en Basse-Normandie : l'homme de pouvoir s'est effacé derrière le bureau du poète. Tout au long de ce parcours, et qui le jalonnera, les témoignages et les hommages d'artistes et d'écrivains qui l'ont connu, aimé et soutenu dans son combat. Tel le poète mauricien Edouard Maunick : "La négritude, c'est le retour à l'aube de l'homme, à l'initial de ce qu'il est". Ou Doudou Ndiaye Rose, virtuose de la percussion Sabar : "Pour être nègre, il faut aimer notre patrimoine er notre culture". Ou encore Amadou Lamine Sall, fondateur de la Maison africaine de la Poésie Internationale et l'un des plus importants poètes de l'Afrique francophone contemporaine. Quant à la jeune génération, elle aussi admiratrice du grand poète, elle sera représentée par sculpteur sénégalais Ndary Lo, le danseur Papa Sy et le chanteur Maïssa M'Baye. Visionnaire, Senghor aura exprimé mieux que personne les vertus du métissage, la vocation des cultures à s'interpénétrer et à s'enrichir les unes les autres.

Résumé : Ce film révèle, sous l'image de l'écrivain autrichien provocateur, misanthrope, dont la vie fut émaillée de scandales et d'altercations, un personnage drôle et gai, un "anarchiste impitoyable". Construit à partir d'archives, d'extraits de nombreux entretiens filmés avec Thomas Bernard, il est remarquablement réalisé, et nous met directement au cœur de l'œuvre, une œuvre obsédée par la maladie et la mort, par la hantise de la destruction et par la folie. Des moments très forts : l'évocation de Heidegger, "le philosophe de la Forêt Noire, qui a kitschifié la philosophie"; un montage de films super 8 de Thomas Bernhard avec "la Tante", cette femme plus âgée que lui et qui partagea sa vie; l'évocation de la première de "Place des Héros" en 1988 au Burgtheater de Vienne, par Claus Peyman, "celui qui a permis au théâtre de Thomas Bernhard d'exister, directeur de théâtre qui a été pendant des années un allié efficace et sûr de l'écrivain, faisant abstraction des scandales comme des pressions politiques." Avec la participation de Clément Rosset, auteur de "Le Réel, traité de l'idiotie", André Müller, Peter Fabjan, demi-frère de Thomas Bernhard, Claus Peyman, Erika Schmidt, Gerda Maleta.

Résumé : " Ce livre, écrit Marguerite Duras, n'a ni commencement ni fin, il n'a pas de milieu. Du moment qu'il n'y a pas de livre sans raison d'être, ce livre n'en n'est pas un. " La vie matérielle, écrit en 1987, rassemble de courts textes, aussi intenses que courts. Ce livre à mi-chemin procure un sentiment d'intimité avec l'écrivain : la révolte contre l'injustice sociale tient lieu de fil d'Ariane. La voix particulière de Laure Adler, sa proximité avec Marguerite Duras confèrent à cet enregistrement une ampleur, une étrangeté envoûtantes. Nous pénétrons avec Laure Adler, seuils après seuils, dans les maisons mentales de Duras, dans ses déraisons, ses frayeurs, son ivresse alcoolique, sa rencontre avec Yann Andréa, avec l'Amant chinois, avec ses réflexions sur les femmes, les mères, les amantes, ses convictions théâtrales. Indissociable de l'écriture pour Marguerite Duras, l'alcool, qui l'aide à vivre et qui la noie. La voix grave de Laure Adler, nous redonne ici une lecture de cet admirable texte, qui "n'en n'est pas un". La voix distanciée, joueuse, profonde de Laure Adler effleure et flotte sur les naufrages de Duras.

Résumé : "La Sarmatie, territoire transnational qui s'étend à l'Est de la Vistule, de la Baltique à la mer noire, Koepp la retraverse avec la jeune génération d'aujourd'hui, d'un pas aussi juste que celui de l'accordéoniste aveugle suivi dans les travées d'un marché. Russie, Lituanie, Biélorussie, Pologne, Moldavie, Ukraine : dans ces paysages qui ont inspiré les écrivains et subi les pires exactions, le cinéaste enregistre le long témoignage de plusieurs de ses jeunes amies- des propos d'une telle densité que ces femmes accèdent presque au statut de génies des lieux. Leur rapport à leur terre d'origine se résume en un mot - l'exil -, mais ce mot se déploie à l'infini : exil linguistique (du roumain appris en alphabet cyrillique sous le joug soviétique), exil affectif quand Elena dit n'avoir compris qu'au Musée de l'Holocauste de Washington que son village avait été le théâtre de meurtres de masse. Koepp capte enfin, avec une mélancolie jamais complaisante, le paradoxe douloureux selon lequel ceux qui refusent de s'exiler finissent par se sentir les plus solitaires de tous." Charlotte Garson, in Catalogue festival Cinéma du réel 2014

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