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  •    Sujet : Film (film ; 1965)
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Résumé : Pour sa première expérience de documentaire pour la télévision, Orson Welles s'empare de l'affaire Dominici, triple meurtre sordide commis en 1952 dans la France arriérée de l'après-guerre. Le film, longtemps introuvable, est présenté ici dans une version reconstituée scrupuleusement selon les consignes du maître. Il est encadré des commentaires de ceux qui participèrent au tournage (témoins et protagonistes du procès) et de toutes les données de l'affaire. C'est aussi, pour Orson Welles, juste après le procès de novembre 1954, l'occasion de faire le portrait de la vie des paysans pauvres de cette région du Sud-Est de la France.

Résumé : Le film retrace l’histoire de la construction de Firminy-Vert dans la vallée de la Loire. Firminy était une ville minière, noire, vétuste, aux logements insalubres ; Eugène Claudius-Petit, maire de 1953 à 1971, souhaite la rénover complètement avec le soutien d’un ami, Le Corbusier. Le projet architectural, conçu selon la Charte d’Athènes, doit offrir aux habitants lumière et verdure. Le Corbusier construit un quartier à échelle humaine, organisant les éléments les uns par rapport aux autres, alliant l’individuel au collectif. Les immeubles d’habitation, les bâtiments sociaux sont ordonnés autour de vastes espaces verts. Tous les chantiers sont entrepris simultanément et plusieurs architectes participent au projet. Le Corbusier crée une unité d’habitation, une maison de la culture, une église et un stade. Mais en 1971, Claudius-Petit perd les élections municipales : la nouvelle ville a fait des mécontents et elle ne compte que vingt mille habitants. Avec la récession de la métallurgie, la fermeture des mines, les travaux sont interrompus. L’unité d’habitation reste à moitié désaffectée. Enfin, les bâtiments subissent la dégradation du temps. Vingt ans plus tard, ils seront rénovés ; l’église Saint-Pierre restée inachevée sera inaugurée en 2006. Pourtant, Firminy Vert est la ville, en France, qui compte le plus grand nombre d’édifices signés Le Corbusier et elle est probablement l’une des seules banlieues que l’on visite avec un guide.

Résumé : Quatre-vingt-dix ans après le déclenchement de la crise de 1929, ce film, à 100 % composé d'archives, construit comme une fiction documentaire écrite à la première personne, montre de manière intime les conséquences de la Grande Dépression économique aux Etats-Unis, entre colère, espoir et réformes du New Deal, en s'appuyant sur les témoignages de l'époque et sur le travail des photographes de la Farm Security Administration (F.S.A) comme Dorothea Lange, John Vachon, Arthur Rothstein ou Walker Evans.

Résumé : En avril 1950, éclatèrent à Brest des convulsions sociales et des grèves sur les chantiers de l'arsenal et dans le bâtiment. Les ouvriers manifestent ; les barrages policiers sont massifs, la violence redouble et des forces de l'ordre tirent. Edouard Mazé, un jeune homme catholique cégétiste est tué d'une balle au front. De nombreux manifestants sont arrêtés. Le lendemain, René Vautier, cinéaste militant arrive à Brest pour filmer la ville en deuil et en grève. Son film "Un Homme est mort" sera projeté parmi les grévistes. Cinquante ans plus tard, deux auteurs de bande dessinée veulent raconter cette histoire dans leur album "Un Homme est mort" paru en 2006. Le film de B. Pagnot en retrace les principales phases de création. Tout d'abord, c'est la rencontre de deux personnalités, un scénariste Kris et un dessinateur Etienne Davodeau qui vont parvenir à travailler en collaboration. C'est aussi la rencontre avec un livre, les mémoires de René Vautier "Caméra citoyenne" dont Kris lit quelques pages concernant le tournage de "Un Homme est mort". Kris est fasciné par ces évènements et écrit un scénario de BD. E. Davodeau composera les dessins.Le film s'attarde sur les motivations des deux auteurs; ils veulent relater une histoire vraie avec son drame et ses rebondissements, réaliser une sorte de reportage historique, explorer le réel par le moyen de la bande dessinée. Kris se documente, consulte les archives, raconte avec précision le déroulement des évènements, décrit les lieux des manifestations auxquelles participa son grand-père: depuis son enfance, Kris a toujours baigné dans "une atmosphère populaire et bretonne". Etienne Davodeau rencontre un "ancien" survivant de cette époque; lui et Kris ne se considèrent pas comme des militants mais sont intéréssés par le militantisme et le mouvement ouvrier brestois, évitant le manichéisme. B. Pagnot filme Etienne, dans son atelier, en train de dessiner des personnages, montre quelques pages de l'album. La même image de presse dans l'imprimerie commence et conclut ce documentaire. "Un Homme est mort" est imprimé et renaît.

Résumé : Un film sur les poètes ? Et vivants encore ? C’est le pari du réalisateur Xavier Gayan qui a mené pendant plusieurs mois une série d’entretiens avec des poètes contemporains pour comprendre, par leurs paroles, par leurs gestes, par leurs regards, ce qui incite à faire de la poésie dans un monde où cette pratique paraît plus incongrue que jamais.

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