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Résumé : Ces quatre courts métrages, de style et de facture très divers, partagent une même ambition : faire grincer des dents en décrivant avec une minutieuse cruauté les ravages de la misère, de la folie et de l'égoïsme, ainsi que la faillite des rapports sociaux. Résolument adulte.

Résumé : Diffusé en 2009 sur France 3 à une heure très tardive, Télescopie a, en neuf numéros, rendu hommage à la création télévisuelle des années soixante aux années 90 en propôsant une sélection des magazines les plus représentatifs. Dans le DVD 3 : "Sexy Folies", magazine de charme et de séduction, première émission parlant ouvertement de sexe à la télévision, produite et réalisée par Pascale Breugnot et diffusée sur Antenne 2. "Ajourd'hui Madame", créé par Armand Jammot, diffusé l'aprés-midi,de 1970 à 1982 sur la 2e chaîne de l'ORTF puis sur Antenne 2, était un magazine destiné au public de femmes au foyer et personnes âgées. L'émission traitait les grandes questions de société : le logement, le mariage, le monde rural... "Les Raisins verts", une émission de Jean-Christophe Averty créée en 1963 et qui déstabilisa le grand public. L'inventivité, l'humour, l'expérimentation dans la réalisation avec les techniques électroniques, les incrustations et trucages vidéo ont fait de cette émission une référence.

Résumé : Tourné en Inde, au Bengale, ce portrait du grand écrivain bengali met l'accent sur la présence de son art dans la tradition populaire d'aujourd'hui. Des peintres-troubadours, colporteurs de récits et de mythes, chantent la vie de Tagore comme ils chantent la vie des héros du Mahabharata ou du Ramayana. Un récit de ce type sert de fil conducteur à l'évocation de la vie de l'écrivain et de son œuvre, ainsi que des extraits de films de Satyajit Ray et notamment du film que celui-ci lui a consacré. Sont évoqués successivement ses origines, une famille de haute caste, son éducation, son initiation à la musique, son attachement à la musique populaire des Bauls notamment, les débuts de l'écriture, sa participation active au soulèvement patriotique contre la partition du Bengale, la consécration par le Prix Nobel de littérature en 1913, le développement de l'école de Santiniketan, créée par son père et consacrée aux arts, conçue comme un creuset où fondre les races et les religions, les rapports avec l'Angleterre, l'Allemagne d'avant-guerre, la Russie, le goût plus tardif pour le dessin et la peinture. Sur des images magnifiques du Bengale d'aujourd'hui, sont lus des extraits d'œuvres de Tagore traduites en français. Avec des témoignages du poète Shanka Ghosh, d'une étudiante de l'école de Santiniketan, et du peintre K.G. Subramanyan.

Résumé : Portrait du poète Robert Desnos où l'on évoque son enfance, ses rencontres, ses révoltes, ses passions, ses engagements et enfin, sa mort, le 8 juin 1945, au camp de Terezin, en Tchécoslovaquie. Sur une iconographie très riche, composée de photographies, de dessins, d'images d'archives, d'extraits de films, Jules-César Muracciole fait entendre trois voix, pour raconter Desnos, le lire ou en restituer intensément la présence. L'étudiant tchèque Josef Stuna, jeune infirmier à Terezin, qui avait lu ses poèmes traduits en tchèque, raconte comment, après avoir repéré son nom sur les registres des entrées du camp, il a cherché et retrouvé le poète mourant. Associée à la réalisation de ce film, Marie-Claire Dumas (professeur à l'université de Paris VII), qui s'est consacrée à étudier l'œuvre du poète et à la faire aimer, attire l'attention du spectateur sur "la petite musique entêtante qui se dégage au fur et à mesure de la lecture approfondie des livres de Desnos". Les textes de Desnos dits avec force et simplicité font entendre une voix essentielle.

Résumé : En 1985, Roald Dahl reçoit un journaliste hollandais, accepte de répondre à ses questions et se laisse filmer dans le petit cabanon où il se retirait pour écrire. Les images tournées au cours de cet entretien constituent la partie centrale de ce portrait. Un commentaire et des extraits de "Moi, Boy" et de "Escadrille 80", œuvres auto-biographiques, évoquent l’enfance et l’adolescence de Roald Dahl, son engagement dans la RAF lors de la Seconde Guerre mondiale et ses activités de diplomate-espion à Washington après la guerre. Sa seconde épouse, Felicity Dahl, et sa fille Ophélia, devenue sa principale biographe, apportent un éclairage intime à ce portrait. La notoriété de Roald Dahl tient essentiellement à la qualité de son œuvre littéraire pour les enfants, largement citée dans ce film. Mais on apprend qu’il a écrit pour les adultes une œuvre étrange, noire et sulfureuse. Le réalisateur tente d’éclaircir le mystère de cet écrivain aux deux visages. Avec des interviews de son illustrateur Quentin Blake et de Daniel Pennac.

Résumé : Le réalisateur Daniel Coche nous convie à une vraie rencontre avec le poète et écrivain alsacien André Weckmann, né en 1924 à Steinbourg près de Saverne, et à la découverte d'une œuvre poétique et romanesque écrite en trois langues : l'alsacien, l'allemand et le français. Filmé chez lui ou au cours de ses randonnées dans la campagne, André Weckmann évoque ses proches, son père illettré et secret, sa mère énergique, sa vie ordinaire d'enfant alsacien, l'école, les trois langues qu'il pratique, l'écriture et la poésie "une alchimie mystérieuse qui vient tout simplement". Quand apparaît à l'écran la photo saisissante du jeune Weckmann en uniforme allemand combattant en Ukraine, nous sommes déjà pénétrés de sa poésie - qu'il dit le plus souvent lui-même en alsacien - et en sympathie avec l'homme, sa sensibilité et sa profonde humanité. Le film est loin d'être achevé, mais le face à face est déjà abouti, et le spectateur comprend à quel point l'horreur "qui marque pour la vie", et sur laquelle André Weckmann ne s'attarde pas, relève elle aussi d'une alchimie qui lui échappe. La lecture d'une vingtaine de poèmes restitue la musique de la langue et parfois la brutalité de l'écriture. L'écrivain évoque enfin sa passion pour les langues et la littérature des autres pays. Bien que la fureur collective - sportive ou politique - éveille en lui de mauvais souvenirs, il reste un homme engagé, rebelle, habité par la colère et tourné vers l'avenir.

Résumé : Législatives 1997 : Jean-Louis Comolli nous entraîne à nouveau dans un récit de campagne, mais cette fois-ci du côté du secret, presque de la conjuration... L’intrigue se noue autour du Front National. «Dans «La Campagne de Provence» (élections régionales, 1992), Jean-Claude Gaudin déclarait - haut et fort - refuser toute alliance avec le Front National. Pendant ce temps, Bruno Mégret constatait que le FN avait déjà remporté la victoire idéologique - et le film montrait combien la campagne de l’ensemble des partis se faisait sur ses thèmes, ses idées, ses mots d’ordre - et de renchérir «la victoire idéologique précède toujours la victoire politique». Cinq années ont passé depuis, Bruno Mégret cette fois est candidat à la députation. La victoire politique du Front National, dans les Bouches-du-Rhône en tous les cas, est une menace qui se concrétise de plus en plus et le jeu de la droite face à cette menace devient de plus en plus nuancé, de plus en plus partagé, de plus en plus dangereux. Alors il y a la campagne officielle - là où les déclarations tonitruantes figurent les assauts contre l’ennemi - et puis, comme en aparté, se joue plus subtilement la question des alliances » (Catherine Bizern) «Décrire pour dénoncer ne suffit plus. Forcer le trait pour dénoncer, non plus. (...) Filmer avec de la profondeur (de champ, de scène)... En relief, mettre en relief. Filmer le tournant politique du FN, c’est à dire travailler patiemment la pâte politique du moment, c’est à dire donner du corps et de la présence à l’ennemi, pour qu’il apparaisse dans sa puissance, tel qu’il est aujourd’hui sur la scène politique – une menace à prendre au sérieux. Ici, l’horreur n’est pas caricaturale. Elle est dans la pensée logique, dans le raisonnement, le calcul, la négociation. L’horreur est dans l’accomplissement de l’alliance la plus méditée. Faiblement encore, la parole politique ose articuler ce qu’elle s’interdisait quelques mois plus tôt.» (J.-L. C., «Trafic» n°24)

Résumé : De juin 1991 à juin 1992, neuf mois d'une bataille politique violente et angoissante, en Provence,à l'occasion des élections régionales.« J’ai voulu me livrer là à une grande réhabilitation des hommes politiques », expliquait Michel Samson, qui a vécu lui-même jusqu'à trente ans à Marseille et qui apparaît très souvent à l’écran, personnage à part entière du film, même s’il parle peu. De cent dix heures de rushes, Jean-Louis Comolli et Anne Baudry, la monteuse du film, ont dégagé caractères et intrigues, comme dans une tragédie antique : « Ce n’est pas un hasard si l’on parle de représentation, de scène ou d’acteur en politique : ce métier là se rapproche du théâtre. Il s’agit de jouer sur un mode symbolique nos haines et nos passions. »

Résumé : Mars 1989, les élections municipales. La ville va enfin trancher les conflits qui la rongent depuis la mort de son ancien maire, Gaston Deferre. Une seule question se pose : qui va lui succéder? «Le premier pari de ce film, écrit Michel Samson, c’était que les hommes politiques de la ville avaient des choses à dire sur la ville et sur leur fonction. Cela impliquait une seule chose, petite et immense : prendre le temps de les écouter. Longuement, patiemment. Au cours de ces séances qu’ils ont parfois dû trouver interminables, car ils sont plus accoutumés à parler vite et mal que lentement et bien, ils ont tous fini par parler. Peut-être parce qu’on ne leur demandait pas de livrer des secrets mais le fond de leur pensée – ou, plus encore, le fond de leur sentiment.» (Michel Samson) «Marseille de père en fils regorge d’histoires d’amitiés indestructibles ou trahies, de fraternités malheureuses, de fils prodigues et d’autres indignes, plutôt que de confrontations idéologiques. Le père est d’ailleurs la figure omniprésente de ce film, sauf que ce n’est pas le même pour tous. Il y a bien sûr, pour la gauche déchirée entre Robert Vigouroux et Michel Pezet, Gaston Deferre qui vient régulièrement d’outre-tombe donner, sourire aux lèvres, une leçon de politique ou de morale. Il y a, pour Jean-Claude Gaudin, le père réel à qui il déclare, dans une belle séquence, sa fidélité perpétuelle...» (Stéphane Bouquet, «Les Cahiers du cinéma» n°521). En contrepoint, des Marseillais qui viennent d’Algérie ou d’Arménie, nous disent comment ils aiment cette ville qui, parfois, le leur rend mal.

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