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Résumé : Ces quatre courts métrages, de style et de facture très divers, partagent une même ambition : faire grincer des dents en décrivant avec une minutieuse cruauté les ravages de la misère, de la folie et de l'égoïsme, ainsi que la faillite des rapports sociaux. Résolument adulte.

Résumé : Diffusé en 2009 sur France 3 à une heure très tardive, Télescopie a, en neuf numéros, rendu hommage à la création télévisuelle des années soixante aux années 90 en propôsant une sélection des magazines les plus représentatifs. Dans le DVD 3 : "Sexy Folies", magazine de charme et de séduction, première émission parlant ouvertement de sexe à la télévision, produite et réalisée par Pascale Breugnot et diffusée sur Antenne 2. "Ajourd'hui Madame", créé par Armand Jammot, diffusé l'aprés-midi,de 1970 à 1982 sur la 2e chaîne de l'ORTF puis sur Antenne 2, était un magazine destiné au public de femmes au foyer et personnes âgées. L'émission traitait les grandes questions de société : le logement, le mariage, le monde rural... "Les Raisins verts", une émission de Jean-Christophe Averty créée en 1963 et qui déstabilisa le grand public. L'inventivité, l'humour, l'expérimentation dans la réalisation avec les techniques électroniques, les incrustations et trucages vidéo ont fait de cette émission une référence.

Résumé : Tourné en Inde, au Bengale, ce portrait du grand écrivain bengali met l'accent sur la présence de son art dans la tradition populaire d'aujourd'hui. Des peintres-troubadours, colporteurs de récits et de mythes, chantent la vie de Tagore comme ils chantent la vie des héros du Mahabharata ou du Ramayana. Un récit de ce type sert de fil conducteur à l'évocation de la vie de l'écrivain et de son œuvre, ainsi que des extraits de films de Satyajit Ray et notamment du film que celui-ci lui a consacré. Sont évoqués successivement ses origines, une famille de haute caste, son éducation, son initiation à la musique, son attachement à la musique populaire des Bauls notamment, les débuts de l'écriture, sa participation active au soulèvement patriotique contre la partition du Bengale, la consécration par le Prix Nobel de littérature en 1913, le développement de l'école de Santiniketan, créée par son père et consacrée aux arts, conçue comme un creuset où fondre les races et les religions, les rapports avec l'Angleterre, l'Allemagne d'avant-guerre, la Russie, le goût plus tardif pour le dessin et la peinture. Sur des images magnifiques du Bengale d'aujourd'hui, sont lus des extraits d'œuvres de Tagore traduites en français. Avec des témoignages du poète Shanka Ghosh, d'une étudiante de l'école de Santiniketan, et du peintre K.G. Subramanyan.

Résumé : Portrait du poète Robert Desnos où l'on évoque son enfance, ses rencontres, ses révoltes, ses passions, ses engagements et enfin, sa mort, le 8 juin 1945, au camp de Terezin, en Tchécoslovaquie. Sur une iconographie très riche, composée de photographies, de dessins, d'images d'archives, d'extraits de films, Jules-César Muracciole fait entendre trois voix, pour raconter Desnos, le lire ou en restituer intensément la présence. L'étudiant tchèque Josef Stuna, jeune infirmier à Terezin, qui avait lu ses poèmes traduits en tchèque, raconte comment, après avoir repéré son nom sur les registres des entrées du camp, il a cherché et retrouvé le poète mourant. Associée à la réalisation de ce film, Marie-Claire Dumas (professeur à l'université de Paris VII), qui s'est consacrée à étudier l'œuvre du poète et à la faire aimer, attire l'attention du spectateur sur "la petite musique entêtante qui se dégage au fur et à mesure de la lecture approfondie des livres de Desnos". Les textes de Desnos dits avec force et simplicité font entendre une voix essentielle.

Résumé : En 1985, Roald Dahl reçoit un journaliste hollandais, accepte de répondre à ses questions et se laisse filmer dans le petit cabanon où il se retirait pour écrire. Les images tournées au cours de cet entretien constituent la partie centrale de ce portrait. Un commentaire et des extraits de "Moi, Boy" et de "Escadrille 80", œuvres auto-biographiques, évoquent l’enfance et l’adolescence de Roald Dahl, son engagement dans la RAF lors de la Seconde Guerre mondiale et ses activités de diplomate-espion à Washington après la guerre. Sa seconde épouse, Felicity Dahl, et sa fille Ophélia, devenue sa principale biographe, apportent un éclairage intime à ce portrait. La notoriété de Roald Dahl tient essentiellement à la qualité de son œuvre littéraire pour les enfants, largement citée dans ce film. Mais on apprend qu’il a écrit pour les adultes une œuvre étrange, noire et sulfureuse. Le réalisateur tente d’éclaircir le mystère de cet écrivain aux deux visages. Avec des interviews de son illustrateur Quentin Blake et de Daniel Pennac.

Résumé : Le réalisateur Daniel Coche nous convie à une vraie rencontre avec le poète et écrivain alsacien André Weckmann, né en 1924 à Steinbourg près de Saverne, et à la découverte d'une œuvre poétique et romanesque écrite en trois langues : l'alsacien, l'allemand et le français. Filmé chez lui ou au cours de ses randonnées dans la campagne, André Weckmann évoque ses proches, son père illettré et secret, sa mère énergique, sa vie ordinaire d'enfant alsacien, l'école, les trois langues qu'il pratique, l'écriture et la poésie "une alchimie mystérieuse qui vient tout simplement". Quand apparaît à l'écran la photo saisissante du jeune Weckmann en uniforme allemand combattant en Ukraine, nous sommes déjà pénétrés de sa poésie - qu'il dit le plus souvent lui-même en alsacien - et en sympathie avec l'homme, sa sensibilité et sa profonde humanité. Le film est loin d'être achevé, mais le face à face est déjà abouti, et le spectateur comprend à quel point l'horreur "qui marque pour la vie", et sur laquelle André Weckmann ne s'attarde pas, relève elle aussi d'une alchimie qui lui échappe. La lecture d'une vingtaine de poèmes restitue la musique de la langue et parfois la brutalité de l'écriture. L'écrivain évoque enfin sa passion pour les langues et la littérature des autres pays. Bien que la fureur collective - sportive ou politique - éveille en lui de mauvais souvenirs, il reste un homme engagé, rebelle, habité par la colère et tourné vers l'avenir.

Résumé : Film hommage à Roger Stéphane, personnalité aux multiples facettes : écrivain, ami de Cocteau, Gide, R. Stéphane a été journaliste de presse et l'un des fondateurs de "France-Observateur". Acteur de la vie politique, il se trouve, en 1947, dans les négociations pour la décolonisation du Maghreb. Le monde audiovisuel le passionna : il fut dix ans producteur à l'ORTF, de 1959 à 1969.

Résumé : Législatives 1997 : Jean-Louis Comolli nous entraîne à nouveau dans un récit de campagne, mais cette fois-ci du côté du secret, presque de la conjuration... L’intrigue se noue autour du Front National. «Dans «La Campagne de Provence» (élections régionales, 1992), Jean-Claude Gaudin déclarait - haut et fort - refuser toute alliance avec le Front National. Pendant ce temps, Bruno Mégret constatait que le FN avait déjà remporté la victoire idéologique - et le film montrait combien la campagne de l’ensemble des partis se faisait sur ses thèmes, ses idées, ses mots d’ordre - et de renchérir «la victoire idéologique précède toujours la victoire politique». Cinq années ont passé depuis, Bruno Mégret cette fois est candidat à la députation. La victoire politique du Front National, dans les Bouches-du-Rhône en tous les cas, est une menace qui se concrétise de plus en plus et le jeu de la droite face à cette menace devient de plus en plus nuancé, de plus en plus partagé, de plus en plus dangereux. Alors il y a la campagne officielle - là où les déclarations tonitruantes figurent les assauts contre l’ennemi - et puis, comme en aparté, se joue plus subtilement la question des alliances » (Catherine Bizern) «Décrire pour dénoncer ne suffit plus. Forcer le trait pour dénoncer, non plus. (...) Filmer avec de la profondeur (de champ, de scène)... En relief, mettre en relief. Filmer le tournant politique du FN, c’est à dire travailler patiemment la pâte politique du moment, c’est à dire donner du corps et de la présence à l’ennemi, pour qu’il apparaisse dans sa puissance, tel qu’il est aujourd’hui sur la scène politique – une menace à prendre au sérieux. Ici, l’horreur n’est pas caricaturale. Elle est dans la pensée logique, dans le raisonnement, le calcul, la négociation. L’horreur est dans l’accomplissement de l’alliance la plus méditée. Faiblement encore, la parole politique ose articuler ce qu’elle s’interdisait quelques mois plus tôt.» (J.-L. C., «Trafic» n°24)

Résumé : De juin 1991 à juin 1992, neuf mois d'une bataille politique violente et angoissante, en Provence,à l'occasion des élections régionales.« J’ai voulu me livrer là à une grande réhabilitation des hommes politiques », expliquait Michel Samson, qui a vécu lui-même jusqu'à trente ans à Marseille et qui apparaît très souvent à l’écran, personnage à part entière du film, même s’il parle peu. De cent dix heures de rushes, Jean-Louis Comolli et Anne Baudry, la monteuse du film, ont dégagé caractères et intrigues, comme dans une tragédie antique : « Ce n’est pas un hasard si l’on parle de représentation, de scène ou d’acteur en politique : ce métier là se rapproche du théâtre. Il s’agit de jouer sur un mode symbolique nos haines et nos passions. »

Résumé : Mars 1989, les élections municipales. La ville va enfin trancher les conflits qui la rongent depuis la mort de son ancien maire, Gaston Deferre. Une seule question se pose : qui va lui succéder? «Le premier pari de ce film, écrit Michel Samson, c’était que les hommes politiques de la ville avaient des choses à dire sur la ville et sur leur fonction. Cela impliquait une seule chose, petite et immense : prendre le temps de les écouter. Longuement, patiemment. Au cours de ces séances qu’ils ont parfois dû trouver interminables, car ils sont plus accoutumés à parler vite et mal que lentement et bien, ils ont tous fini par parler. Peut-être parce qu’on ne leur demandait pas de livrer des secrets mais le fond de leur pensée – ou, plus encore, le fond de leur sentiment.» (Michel Samson) «Marseille de père en fils regorge d’histoires d’amitiés indestructibles ou trahies, de fraternités malheureuses, de fils prodigues et d’autres indignes, plutôt que de confrontations idéologiques. Le père est d’ailleurs la figure omniprésente de ce film, sauf que ce n’est pas le même pour tous. Il y a bien sûr, pour la gauche déchirée entre Robert Vigouroux et Michel Pezet, Gaston Deferre qui vient régulièrement d’outre-tombe donner, sourire aux lèvres, une leçon de politique ou de morale. Il y a, pour Jean-Claude Gaudin, le père réel à qui il déclare, dans une belle séquence, sa fidélité perpétuelle...» (Stéphane Bouquet, «Les Cahiers du cinéma» n°521). En contrepoint, des Marseillais qui viennent d’Algérie ou d’Arménie, nous disent comment ils aiment cette ville qui, parfois, le leur rend mal.

Résumé : L'intention du réalisateur est "d’envisager l’homme à travers l’œuvre, l’écrivain à travers les thèmes principaux, et de faire le portrait de l’homme qui n’avançait jamais que masqué. Ses masques étaient ses œuvres, et son œuvre est son masque". Patrick Bureau nous permet d'approcher Montherlant par le biais d’une chronologie rigoureuse, évoquant tout d'abord une enfance soutenue par quatre passions : la littérature, l’Antiquité, les camaraderies de collège et la tauromachie. Exploration de l’œuvre donc, mais surtout évocation de l’atmosphère familiale, des voyages et des rencontres, biographie ponctuée par la publication des romans et des pièces de théâtre. Le commentaire est illustré d’images d’archives (Pathé, Ina, dont un portrait réalisé par Pierre Desgraupes, en 1954, pour l’émission "Lectures pour tous") de photographies et d’extraits de pièces de théâtre : "La Reine morte", et "La Ville dont le prince est un enfant". Lectures extraites des œuvres suivantes : "Olympiades", "Coups de soleil", "Carnets", "Encore un instant de bonheur", "Les Jeunes Filles", "Mémoire", "Le Chaos et la nuit".

Résumé : La construction de cette évocation filmée de Kafka suit de façon chronologique la biographie de l'écrivain, racontée en voix off et illustrée par différents documents – photographies, manuscrits, films d'archives de la Prague d'avant-guerre – et de rares fragments d'entretiens (Max Brod, l'ami de toujours qui révéla son œuvre, une nièce, fille de sa sœur préférée). Les éléments essentiels, par ailleurs largement connus, de cette vie sans événements majeurs sont confrontés à des extraits de la "Lettre au père" qui en orientent l'interprétation, révélant une grande tension intérieure. En conclusion, est rapidement évoqué l'immense retentissement de l'œuvre de Kafka. Mais cette œuvre, la lit-on vraiment ? Dérangeant quelque peu les idées reçues, les interventions critiques de Marthe Robert, appuyées sur une longue fréquentation de l'auteur, constituent finalement le point le plus éclairant de ce document de facture un peu conventionnelle, et invitent à une véritable découverte de l'écrivain Kafka.

Résumé : Écrit par Michel Le Bris, traducteur de Jack London, et dit par l'acteur Bernard Pierre Donnadieu , le commentaire qui accompagne les images de ce film parcourt la biographie de l'écrivain selon une chronologie rigoureuse. Les références à l'œuvre de Jack London sont nombreuses : extraits de récits autobiographiques, notes inédites, articles de presse. Elles forment un texte dense qui résume une vie riche en événements et anecdotes. Cette mine d'informations biographiques est illustrée par une profusion d'images : belles séquences tournées dans les décors naturels du Yucon, de l'Alaska et de la Californie et nombreuses photographies et archives filmées (sonorisées). Le montage est soumis au rythme rapide du commentaire.

Résumé : Michel Mitrani, qui avait adapté "Un balcon en forêt", se faisait fort d'obtenir de Julien Gracq, pour la série "Un siècle d’écrivains", un entretien filmé, dans sa maison de Saint-Florent-le-Vieil, en Vendée angevine. Mais si Julien Gracq n'aimait pas les honneurs, les décorations, les prix littéraires (ses œuvres ont reçu la consécration de deux volumes de la Pléïade, mais il n'est pas entré à l'Académie française), il n'aimait pas non plus les caméras de télévision. C'est donc un entretien sonore qui sert de fil conducteur à ce portrait de Louis Poirier, professeur d'histoire et de géographie, né en 1910, qui a choisi en 1939 pour publier "Au château d'Argol", le pseudonyme de Julien Gracq, « un nom rapeux, qui heurte un peu l'oreille ». Dans cet entretien, le dialogue est très libre (on entend les questions posées par le réalisateur). Il laisse percer les agacements de Julien Gracq, « ses vives préférences » et ses «refus également vifs » (Henri Thomas). Le réalisateur illustre cet entretien par les paysages de Vendée, où l'eau est presque toujours présente. D’autres archives sonores, extraites de pièces de théâtre ou d'entretiens radiophoniques donnés précédemment par Julien Gracq, sont montées dans le film. Un commentaire du réalisateur s'ajoute à l'ensemble. Le portrait de Julien Gracq était sans doute beaucoup plus difficile à réaliser que d'autres dans cette série car « les accidents de la biographie n'ont pas d'influence sur l'œuvre ».On retiendra toutefois la lecture par Julien Gracq d'extraits des "Carnets du Grand Chemin" (1992), de "Lettrines 2" (1974), de "La Forme d'une Ville" (1985), "Des Eaux Etroites" (1976), avec cette voix un peu rapeuse, sans lyrisme inutile. Une voix sans affectation, et qui, privée de l'image du visage, devient encore plus vivante, encore plus charnelle.

Résumé : Approche présentée en six tableaux chronologiques, pour explorer l'œuvre et rendre compte de la sensibilité de ce "Breton, juif converti au catholicisme, poète, romancier, peintre, homosexuel, épistolier génial", selon la définition d'Anne Andreu et Alain Ferrari. Définition à l'emporte pièce, que dément une réalisation rigoureuse et teintée d'humour dans laquelle sont évoquées les rencontres décisives, ("fulgurante" avec Picasso ), les hésitations, les états d'âme, les contradictions. Les textes de Max Jacob, extraits de "Le Laboratoire central", "L'Homme de chair et l'homme de reflet", "Le Roi de Béotie" sont dits par Michel Bouquet. Le réalisateur a puisé une partie de ses images dans le patrimoine cinématographique ("Fantômas", de Louis Feuillade, "Les Enfants du Paradis", de Marcel Carné, "Paris 1900", de Nicole Védrès), et dans les archives de la télévision ("Portrait souvenir de Jean Cocteau", de Roger Stéphane et Paul Seban ou "La Nuit écoute" de Claude Santelli). Mais il est allé essentiellement aux sources, en filmant l'œuvre graphique et manuscrite de Max Jacob, ainsi que celle de Picasso, Dubuffet , Marie Laurencin et des artistes rencontrés au Bateau Lavoir.

Résumé : Née avec le siècle, Nina Berberova (1901-1993) fut un témoin privilégié des événements de son temps. Dans cet entretien divisé en deux parties ("Le passeport rouge" et "Allègement du destin"), l'auteur de "L'Accompagnatrice" raconte sa vie à Jean-José Marchand. Elle évoque son enfance, sa famille, sa découverte de la poésie, sa vie en exil - en Allemagne et en Italie - à partir de 1921, les écrivains qu'elle a connus, tout ce qui a formé sa personnalité et qui a fait d'elle l'écrivain que l'on connaît. En 1925, Nina Berberova et son compagnon, le poète Vladislav Khodassevitch, quittent Berlin pour Paris où ils vont vivre pauvrement parmi les exilés russes chassés par la révolution. Leurs difficultés ne feront qu'augmenter avec la guerre et l'occupation allemande. En 1950, Nina Berberova, qui a publié, dans une semi-clandestinité, ses premiers récits, part pour les États-Unis où elle va enseigner et devenir, lentement mais sûrement, un écrivain reconnu. Les extraits de l'autobiographie de Nina Berberova, "C'est moi qui souligne" (Actes Sud) sont lus par Marie-Armelle Deguy.

Résumé : Trois éléments président à la conception de ce portrait de Romain Rolland (1866-1944) proposé par Patrick Chaput : un enregistrement sonore datant de 1926, des citations autobiographiques extraites des "Mémoires" et du "Voyage intérieur", dites par François Périer, et un commentaire biographique. Le film est donc composé de ce récit à trois voix, sur fond musical, ainsi que de témoignages divers : Catherine Massip, responsable du département de la Musique à la Bibliothèque nationale de France, Marie-Laure Prévost, du département des Manuscrits, Maryse Mathé, professeur de Lettres, Gérard Ponthieu, journaliste, et Maria Khondacheva-Rolland, seconde épouse de Romain Rolland. Il est centré sur la passion de Romain Rolland pour la musique et sur son engagement pacifiste avant la Première Guerre mondiale. Archives, photographies et images tournées sur les lieux qui ont marqué la vie de l’écrivain illustrent les différents témoignages.

Résumé : Portrait réalisé à partir des nombreuses émissions télévisées auxquelles Roger Caillois a participé, notamment celle d’un entretien avec Jean-José Marchand, filmé chez lui, en 1971, pour les "Archives du XXème siècle". Cet entretien est complété par les témoignages de Jean d’Ormesson, d’Hector Bianciotti et d’André Thirion qui a appartenu au groupe surréaliste. Ce film, dans lequel l’écrivain est très présent, décrit son itinéraire complexe en évoquant successivement ses années d’enfance, son adhésion puis sa rupture d'avec le surréalisme, son séjour en Amérique latine pendant la Seconde Guerre mondiale et durant lequel il renoue avec la poésie. Des images tournées en prise de vues réelles, des films d’archives et des photographies évoquent les lieux, les paysages attachés à des moments particulièrement importants de la vie de Roger Caillois ainsi que les pierres, les minéraux et les cristaux qu’il a toujours passionnément observés et collectionnés.

Résumé : Portrait de celle qui était à sa mort, en 1933, « un des plus grands poètes du monde » : la comtesse Anna de Noailles. « Une pure romantique, une sublime Pythie », selon François Mauriac qui lui vouait une grande admiration. « Une grenouille que l'on attrape avec un ruban rouge » se moquait Jean Cocteau, raillant sa soif de gloire. « Le point le plus sensible de l’univers », pour Maurice Barrès. La nature et la douleur sont les deux sources d'inspiration de ses poèmes aujourd'hui tombés dans l'oubli. Le film évoque avec bonheur une personnalité qui a fasciné beaucoup de ses contemporains par son charme « féminin » et son caractère fantasque. Le commentaire dit par Françoise Giroud alterne avec la voix d'une comédienne lisant des poèmes et des extraits de lettres et de récits autobiographiques. Beaucoup de photographies, de portraits d'Anna de Noailles, et d'archives cinématographiques illustrant cette époque, ajoutent à l'intérêt de cette évocation.Textes extraits de : "L’Honneur de souffrir" (Grasset), "Le Livre de ma vie" (Mercure de France), "L’Ombre des Jours" (Calmann Lévy), "Le Cœur innombrable" (Grasset), des correspondances avec Maurice Barrès (Éditions L’Inventaire, 1994) et avec Marcel Proust (Plon), de "Portraits-Souvenir" de Jean Cocteau (Grasset).

Résumé : Ce film révèle, sous l'image de l'écrivain autrichien provocateur, misanthrope, dont la vie fut émaillée de scandales et d'altercations, un personnage drôle et gai, un "anarchiste impitoyable". Construit à partir d'archives, d'extraits de nombreux entretiens filmés avec Thomas Bernard, il est remarquablement réalisé, et nous met directement au cœur de l'œuvre, une œuvre obsédée par la maladie et la mort, par la hantise de la destruction et par la folie. Des moments très forts : l'évocation de Heidegger, "le philosophe de la Forêt Noire, qui a kitschifié la philosophie"; un montage de films super 8 de Thomas Bernhard avec "la Tante", cette femme plus âgée que lui et qui partagea sa vie; l'évocation de la première de "Place des Héros" en 1988 au Burgtheater de Vienne, par Claus Peyman, "celui qui a permis au théâtre de Thomas Bernhard d'exister, directeur de théâtre qui a été pendant des années un allié efficace et sûr de l'écrivain, faisant abstraction des scandales comme des pressions politiques." Avec la participation de Clément Rosset, auteur de "Le Réel, traité de l'idiotie", André Müller, Peter Fabjan, demi-frère de Thomas Bernhard, Claus Peyman, Erika Schmidt, Gerda Maleta.

Résumé : Portrait d’un écrivain qui a la particularité d’être invisible, absent : n’ayant jamais accordé un entretien, il s’est retiré depuis vingt-cinq ans dans une solitude totale. Il n’a livré de lui-même aucune image. L’homme s’est complètement effacé derrière son œuvre. Pourtant son retrait de la scène littéraire et médiatique s’est accompagné paradoxalement d’un engagement politique continu. « Un écrivain qui n’a cessé de s’effacer derrière une œuvre elle-même sous le signe de l’effacement, et, pourtant, depuis les années 30, ce même homme s’est sans arrêt impliqué dans la vie politique et intellectuelle, devenant au fil des décennies ce « partenaire invisible » dont l’éloignement et l’absence n’ont jamais signifié la désertion ni le silence. » (Antoine de Gaudemar) Christophe Bident, présent à l’écran, commente des images d’archives évoquant les épisodes de la vie politique, depuis la collaboration de Maurice Blanchot avec l’extrême-droite, de 1931 à 1944 : son silence de 1949 à 1957, sa réapparition aux côtés de Dionys Mascolo avec le Manifeste des 121 en 1958 (la Déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie) et son soutien aux étudiants en mai 1968. Sur l'œuvre littéraire, Hugo Santiago a recueilli les témoignages de Daniel Dobbels, de Michel Surya, de Giorgio Agamben, de Roger Laporte, de Maurice Nadeau, de Jacques Derrida, de Jean-Luc Nancy, complétés par celui d’Emmanuel Levinas, filmé en 1988. La conclusion est laissée à Louis-René Des Forêts, dans un émouvant discours prononcé le 22 septembre 1997 lors d’une soirée d’hommage organisée à la Maison des écrivains à l’occasion des 90 ans de Maurice Blanchot.

Résumé : Portrait de Paul Morand réalisé à partir d'un entretien de l'écrivain avec Jean-José Marchand, filmé en 1970 pour les "Archives du XXème siècle", et complété par les témoignages de Philippe Sollers, Marcel Schneider, Arno Klarsfeld, Michel Déon et Gabriel Jardin. Au début de cet entretien, Paul Morand constate qu'il a été redécouvert par la génération des années 50 après une période d'oubli. Pour comprendre cet effacement, il faut s'en remettre au commentaire, qui évoque sa décision en 1940, alors qu'il était en poste à Londres, de rentrer en France pour se mettre à la disposition du maréchal Pétain. Marcel Schneider souligne dans ce choix le rôle non négligeable de sa femme, la princesse Hélène Soutzo, qui recevait volontiers chez elle pendant l'Occupation les officiers nazis. Ambassadeur du maréchal à Bucarest puis à Berne, il s'exile en Suisse en août 1944. Des images d'archives et en particulier un extraordinaire album de photographies annoté par Paul Morand, et présenté ici pour la première fois, ouvrent une fenêtre sur les années de l'entre-deux-guerres dont Paul Morand a été l'observateur perspicace. Dans certains de ses ouvrages, comme "Le Flagellant de Séville" ou "Tais- toi" dans lequel il fait l'éloge du silence, Paul Morand brosse son portrait par sous-entendus. Pour Gabriel Jardin, ce procédé qui consiste à reconstituer la vie du héros par ce qu'il n'a pas dit et ce qu'il n'a pas fait est une véritable confession.

Résumé : Ce film révèle, sous l'image de l'écrivain autrichien provocateur, misanthrope, dont la vie fut émaillée de scandales et d'altercations, un personnage drôle et gai, un "anarchiste impitoyable". Construit à partir d'archives, d'extraits de nombreux entretiens filmés avec l'écrivain, il nous met directement au coeur de l'oeuvre, une oeuvre obsédée par la maladie et la mort, par la hantise de la destruction et par la folie.

Résumé : Enquête de terrain sur les troubles psychiques des enfants entre 6 et 12 ans.Troubles obsessionnels compulsifs, hyperactivité, anxiété, phobie scolaire, anorexie, retards de développement, dépression, près d'un enfant sur sept souffrirait de troubles psychiques et/ou cognitifs au moment d'entrer à l'école primaire. Entre psychiatrie et éducation comment circule la parole médicale ? Si, en France, comme souvent en Europe, psychiatres et psychanalystes privilégient "l'écoute du sujet" et les traitements psychothérapeutiques en évitant le plus possible les médicaments, au Canada et aux USA c'est au contraire la prescription médicamenteuse qui prévaut et est parfois la seule réponse thérapeutique. Bernard Martino nous aide à comprendre les enjeux de la prise en charge tout en dressant un état des lieux.

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