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Résumé : Première partie : "Le temps des pionniers" présente les premières actualités filmées dès 1908. Les sociétés Pathé et Gaumont les diffusent dans des salles de spectacles. Les sujets traités sont anecdotiques (compétitions sportives, concours de beauté, etc.) pour ne pas choquer le grand public, la politique est soigneusement évitée. Les faits divers (capture de Bonnot et de sa bande) ont du succès et sont parfois reconstitués. Deuxième partie : "Les yeux du monde" traite les années 20 avec la concurrence intensive entre les les grandes compagnies d'actualités filmées. Devant l'impossibilité de filmer les combats de la 1ère guerre mondiale (pour cause de censure), les opérateurs filment l'arrière du front et les exercices. 1927, Charles Lindbergh en franchissant l'Atlantique sans escale, crée le 1er évènement médiathique.

Résumé : Episode 3 : "L'âge d'or" parcourt les années 30. Les films d'actualité sont maintenant sonores et les commentateurs prennent de plus en plus d'importance ; ils viennent souvent de la radio. Grâce au travail des cameramen, au montage des images et au commentaire du narrateur, les spectateurs ont l'impression de vivre en direct les grands événements : l'assassinat du roi Alexandre 1er de Yougoslavie (1934), le procès du meurtrier du bébé Lindbergh, La guerre d'Espagne, l'incendie du zeppelin Hindenburg, la guerre sino-japonaise. Episode 4 : "Le chant du cygne". A partir de la Deuxième guerre mondiale, les actualités filmées ont atteint leur maturité : dans le savoir-faire, leur rapidité à couvrir les événements. Les opérateurs sont sur tous les fronts, on ne masque plus la gravité des sujets : l'attaque de Pearl Harbour est montrée à la fois dans la version japonaise et la version américaine ; l'ouverture du camp de Bergen-Belsen est filmée, diffusée. Après la guerre, les actualités filmées vivent leurs dernières années, la concurrence de la télévision dans le début des années 50 les fait vasciller. Ainsi, le couronnement de la reine Elizabeth est filmé en 1953 en technicolor par les opérateurs des actualités et en noir et blanc par les cameramen de télévision.

Résumé : Le cirque Plume se penche sur son passé et sur son présent, fier d'une grande aventure collective qui a contribué au renouvellement du spectacle de cirque traditionnel en l'orientant vers les arts de la rue (mime, poésie, musique).

Résumé : Les mystères de la création, ou la métamorphose d'une idée en spectacle, dévoilées par le chorégraphe Angelin Preljocaj que l'on voit à l'oeuvre lors de la préparation du ballet "Personne n'épouse les méduses" pour le festival d'Avignon 1999. Extraits de ses chorégraphies "Paysages après la bataille", "L'Anoure", "Personne n'épouse les méduses", "Roméo et Juliette".

Résumé : Pour retracer la rafle anti-juive des 16-17 juillet 1942, ni reconstitution historique, ni archives, mais le témoignage de quatre frères et soeur. Le 'centre de tri' du Vel d'Hiv (4115 enfants détenus), les convois puis les camps français (Beaune-La-Rolande, Drancy...) sont autant d'étapes de la déportation et de la dispersion d'une famille juive que nous marquons au fil du récit.Fils d'émigrés polonais, Michel Muller, comédien, évoque avec ses frères et sa soeur une enfance d'abord heureuse, bien intégrée à la vie d'un quartier populaire de Paris. On devine bientôt la découverte de l'infâmie au rythme des mesures d'exclusion (statut des juifs du 3 octobre 1940, port obligatoire de l'étoile juive le 27 mai 1942). Le père en fuite avec deux de ses fils fera l'expérience du rejet. Annette et Michel décrivent la réalité de la déportation puis de l'univers concentrationnaire, vécue à l'âge tendre comme une fatalité et une trahison des adultes ; 1942 marque la perte violente de l'enfance, pour eux comme pour les milliers d'enfants qui n'ont pu témoigner. Les protagonistes de cette tragédie étaient tous français, qu'ils soient du côté des bourreaux ou des victimes. Nadia Ceccotti © Images de la culture Copyright

Résumé : Fondé en 1868, l'asile de Ville-Evrard, situé en région parisienne, était un établissement représentatif du système d'exclusion de la folie à la fin du 19ème siècle. Devenu hôpital psychiatrique après la réforme de sectorisation de 1972, il dessert aujourd'hui la population du département de la Seine-Saint-Denis. Ce documentaire traverse les lieux et les vies, celles de médecins, d'infirmiers, de malades, pour certains internés depuis plus de trente ans. Il restitue la logique du rejet, évoque la vie quotidienne, les méthodes de soins, les relations humaines au sein de cette institution et propose une réflexion sur les rapports relatifs à l'exclusion et leur évolution sur près d'un siècle.

Résumé : Rencontre avec René Vautier, cinéaste engagé entre le documentaire et la fiction, auteur d'"Afrique 50" et d'"Avoir 20 ans dans les Aurès".

Résumé : Fernand Pouillon (1921-1986) fut un architecte très prolifique qui construisait dans l'urgence des logements de qualité peu coûteux. Révolutionnaire dérangeant, il se heurta aux idées de ses pairs qui bâtissaient plutôt des tours bétonnées. Il s'impose cependant dès la fin des années 40 à Marseille et Aix-en Provence puis en Algérie où il reste jusqu'à l' Indépendance. Ainsi, à Alger, il bâtit , entre autres,le fameux quartier Diar-el Mahçoul "Cité de la promesse tenue" en 1954. S' inspirant de l'architecture traditionnelle, il créa des milliers de logements pour les plus démunis. En région parisienne, il construisit dans la verdure des résidences confortables. F. Pouillon tient compte de l'environnement et ses bâtiments restent à l'échelle humaine: Il ne crée pas des oeuvres mais invente "des systèmes constructifs".

Résumé : "Élégante et inventive structure jouant avec un matériau insolite - le carton -, la halle de l’architecte japonais Shigeru Ban à Pouilly-en-Auxois est un hommage à l’audace d’un dispositif créé au XIXe siècle afin que les péniches traversent souterrainement le village. Au fil des rencontres avec les acteurs et les témoins, on assiste à la mise en œuvre de la halle qui abritera l’élément clé de l’ancien système de transit : le toueur. Dans ce "tramway" fluvial, les chalands se garaient au sein d'une péniche plombée qui les lestait pour limiter l’encombrement sous tunnel. Il incombait alors au toueur, le bateau tracteur électrique, de tirer le tout dans un vacarme assourdissant. La nouvelle halle s’inscrit dans un projet local de mise en valeur patrimoniale du transport fluvial sur le canal de Bourgogne. Réalisée avec peu de moyens, elle est le fruit d’un défi : celui pour Shigeru Ban de rendre permanente une structure légère, semblant tenir du château de cartes, et dont il a inventé le principe pour le pavillon japonais de l’exposition universelle de Hanovre. Mais ici, les rouleaux tubulaires de carton et de plastique étanche viennent, grâce à des tenons, s’insérer en étoile dans une rotule d’acier, pour un juste équilibre entre solidité et souplesse. Ce module répété permettra de déployer au-dessus du toueur une sorte de cerf-volant, protecteur et suggestif. " (Annick Spay © Images de la culture Copyright & Crédits). Au sortir de la Halle, véritable prouesse technologique, à l'angle du canal et d'un bassin, se situe un petit musée de la batellerie conçu comme une boîte en verre à toit plat réalisé en association avec l'architecte Jean de Gastines. Shigeru Ban est né à Tokyo en 1957. Un précédent film de Michel Quinejure "Shigeru Ban architecte de l'urgence" produit en 2000 montrait son parcours engagé dans une architecture répondant aux situations extrêmes de populations déplacées par les guerres (remplacement de tentes insalubres par des cabanes en bois au Rwanda en 1994) ou meurtries par des catastrophes naturelles (après les tremblements de terre de Kobé en 1995 et d'Istanbul en 1999 il réalise des maisons en carton avec des matériaux recyclables. Ainsi apparaîtront dans le langage architectural mondial paper loghouse et paper tube structure (PTS) comme des lieux nouveaux et dignes pour continuer à vivre après l'horreur et la tragédie vécues. Depuis Shigeru Ban est intervenu, entre autres, au Sri Lanka après le tsunami de 2005 , en Chine et à l'Aquila dans les Abruzzes en Italie ( après le séisme du 6 avril 2009) où il devrait conduire le projet d'édification d'un auditorium temporaire " Aquila Temporary Hall" avec la participation d'élèves ingénieurs et architectes, auditorium participant d'un lien social et moral à reconstruire. Shigeru Ban est l'architecte avec Jean de Gastines du Centre Pompidou-Metz inauguré le 11 mai 2010

Résumé : La grande guerre racontée par deux opérateurs de cinéma des armées, l'un français, l'autre allemand. Des archives filmées illustrent une réflexion désabusée sur le pouvoir des images, manipulées par les autorités à des fins de propagande.

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