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Résumé : Cet atelier de recherche, créé autour de l'écrivain Raymond Queneau et du mathématicien François Le Lionnais, est un groupe de "poètes scientifiques" qui s'est donné pour tâche d'explorer les potentialités du langage, c'est-à-dire de fournir à la littérature des structures, des règles, des formes, bref, des "modes d'emploi". De ces contraintes formelles résultent des œuvres novatrices et souvent drôles, comme en témoignent, par exemple, les "Exercices de style" de Raymond Queneau. Parmi les Oulipiens les plus célèbres, on compte Georges Perec, Italo Calvino, Marcel Duchamp ou encore Jacques Roubaud. "L'Oulipo, mode d'emploi" est un portrait à la fois historique et actuel de l'Oulipo mélangeant archives, scènes de la vie du groupe et conversations avec ses membres. Semé d'astucieuses animations graphiques, ce film réjouissant nous fait découvrir un monde ludique, surprenant, protéiforme mais contraint - en un mot, oulipien.

Résumé : Des personnalités du monde scientifique comme le généticien Albert Jacquard, le physicien Etienne Klein, l'astrophysicien Jean-Pierre Luminet, la ministre Claudie Haigneré ainsi que des membres du mouvement "Sauvons la recherche", des jeunes chercheurs ou des doctorants nous proposent de réfléchir aux problèmes des sciences et de l'état de la recherche en France. Tout d'abord avant de développer la critique, les scientifiques se remémorent leurs premiers émerveillements, "ce bonheur de comprendre un peu mieux le monde où je suis " (A. Jacquard), la fascination pour le ciel nocturne (J.-Pierre Luminet), la panoplie du petit biologiste pour une jeune chercheuse de l'Institut Curie. Ensuite dans un espace où la nostalgie ne peut être convoquée sont exposés, discutés, mis en perspective les problèmes de la recherche avec la vieille incompréhension des gouvernants qui, pensant à court terme, privilégient la recherche appliquée. Plaidant tous pour la réhabilitation de la recherche fondamentale, les scientifiques reconnus souligneront l'actuelle désaffection des études scientifiques par les jeunes qui, loin d'être un "désamour", est un des symptômes d'une recherche qui va mal et même très mal. A preuve, la dévalorisation du statut de docteurs ou doctorants en France et leur précarisation grandissante depuis des années. Face à cette situation la colère des chercheurs a éclaté avec le mouvement "Sauvons la recherche" en 2004/2005 qui fut une prise de conscience pour le présent et l'avenir tout autant qu'un sentiment de honte des chefs de labo face aux conditions de vie des jeunes chercheurs. "L'arme de démission massive" des directeurs d'unité de recherche fut le moyen de pression pour que l'Etat décide d'investir à nouveau dans les forces vives de la recherche et la capacité d'innovation. A ce jour la crise perdure, même si les scientifiques ont regagné leur labo et cessé de manifester. Se pose enfin le problème essentiel de la culture scientifique, de la transmisssion puisqu'elles construisent au-delà du savoir, l'échange, la rencontre, le partage des connaissances, toutes choses génératrices de bonheur.

Résumé : Jean-Pierre Thorn, cinéaste de formation qui avait été embauché chez Alsthom à ST-Ouen en tant qu'ouvrier spécialisé de 1971 jusqu'à 1978 retourne en octobre 1979 dans cette usine comptant alors 2000 salariés dont 1100 ouvriers, pour filmer la grève de ces derniers qui, à l'époque, travaillaient 41 heures par semaine. Ils réclamaient des augmentations de salaire, les 35 heures de travail hebdomadaires, une 5ème semaine de congés payés . Comme l'écrit le journal "Le Monde" en 1981, nous sommes en présence d'"un film qui compte dans l'histoire du cinéma militant et, plus largement, documentaire".

Résumé : Avant que l'immigration économique étrangère en France ne se trouve sous les feux de l'actualité des médias, le pays a connu d'autres migrations économiques de population, intérieures celles-là. Le film aborde celle de la population féminine de la Bretagne, qui, il n'y a pas si longtemps, au début de la deuxième partie du XXème siècle voyait ses fillettes, considérées par leurs parents trop pauvres comme des bouches en trop à nourrir, envoyées sans ménagement ni sécurité d'aucune sorte dans un Paris totalement inconnu d'elles, pour servir de "bonnes à tout faire", dans les maisons bourgeoises. Thierry Compain a retrouvé, à Paris, ou en Bretagne, un certain nombre d'entre elles, aujourd'hui à la retraite, mais qui n'ont rien oublié de la rudesse de leurs conditions de vie et de travail de leurs débuts. Corvéables à merci, confinées dans des chambres exiguës, elles durent se battre pour ne pas être humiliées.Toutes ne gagnèrent pas ce combat inégal.

Contenu : Textes régissant la profession, informations sur l' exercice de l'architecture en France et en Europe, annuaire officiel des architectes français, lexique des termes et abréviations en architecture. Très nombreux liens et adresses utiles aux professionnels comme au grand public.

Résumé : "Etre là" rend compte du quotidien du service de psychiatrie de la prison des Baumettes à Marseille (le SMPR, Service médico-psychiatrique régional). Le tournage concentré en trois semaines s'est construit sur un travail préparatoire d'une année environ. Essentiellement composé de femmes le SMPR est un lieu de soin et d'écoute où le sujet est au centre du dispositif thérapeutique qui repose sur une prise en charge pluridisciplinaire. Le film s'articule autour de deux mouvements entrecroisés : la parole de Sophie, psychiatre et les entretiens avec les patients incarcérés. Le témoignage de Sophie, médecin psychiatre, qui décrit et analyse son rapport à son métier dans l'institution ; le maître-mot est "Résistance", résistance pour préserver l'espace du soin face à l'univers carcéral qui a tendance à tout phagocyter, résistance à soi, au repli, à la tentation du retrait qui taraudent le soignant. Cette réflexion cohabite avec les entretiens avec les patients menés par Sophie et d'autres psychiatres de l'équipe, le travail des infirmières et des séances avec l'ergothérapeute. Sans jamais montrer le visage des prisonniers / patients, "Etre là" met au premier plan le récit, l'écoute active et l'éthique en marche de chaque instant à l'oeuvre parmi tous les membres de ce service où l'on soigne, aide, rétablit du lien social comme la relation soignants/soignés. Le choix du noir et blanc permet une mise à distance de la réalité filmée tout en la rendant plus expressive. Régis Sauder fait non seulement la chronique d'un service de psychiatrie dans une prison dont fut révélée récemment la vétusté, la saleté et la surpopulation mais permet aussi et surtout une interrogation sur la place du soin, de l'écoute et de la psychiatrie dans notre société.

Résumé : Lorsque ce deuxième épisode débute, la barbe d'Edouard a poussé et la prochaine chose à faire est encore loin dans le temps : aider Alain Juppé à gagner la primaire de la droite et du centre, prévue en novembre 2016. Fidèle du maire de Bordeaux depuis qu'il a travaillé à ses côtés à la création de l'UMP, Edouard fait partie du premier cercle. Il est l'un des porte-parole du candidat, et profite du temps qu'il passe à Paris pour multiplier les déjeuners avec des journalistes, les interventions sur les chaînes d'infos, les interviews... Il gagne en notoriété, il passe des caps, comme le dit son meilleur ami, qui est aussi le directeur de la campagne de Juppé, Gilles Boyer. Ensemble, ils ont écrit un roman policier se déroulant dans le monde politique, "Dans l'ombre", dont la publicité disait : "Le patron allait être élu. Tout avait été préparé. Et puis..." Mais à l'approche du scrutin, tous les clignotants sont au vert, Juppé est le favori. Edouard peut sérieusement espérer franchir une nouvelle étape de sa carrière et, qui sait Entrer dans un prochain gouvernement.

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