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  •    Sujet : Genet, Jean (1910-1986)
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Résumé : Le films s'ouvre sur la rencontre, dans le petit hôtel parisien où fut écrit "Un captif amoureux" (Éditions Gallimard), d'une jeune femme, Mounia Raoui, et de Leila Shahid (future déléguée générale de L'Autorité palestinienne en France), qui a accompagné Jean Genet à Beyrouth en 1982, au moment de l'entrée des troupes israéliennes dans la ville. Nous la suivons ensuite sur les traces de l'écrivain à Chatila où elle se trouve en présence des survivants du massacre. Nous la suivons encore à Ammam et sur les rives du Jourdain où Genet a partagé la vie des Fedayin. Tout au long de ce périple, elle lit des extraits de l'ultime livre de Genet "Un captif amoureux" dans lequel il parle de la Révolution palestinienne, de son amère défaite et de la perte de la patrie. Avec la voix de Jean-François Stévenin

Résumé : Le court métrage : En 1950, Jean Genet (1910-1986) nourrit un projet audacieux : filmer des prisonniers isolés dans leurs cellules, en prise avec leurs frustrations sexuelles et sentimentales. Il réalisera là son unique film intitulé "Un chant d'amour". Les entretiens : Grâce à l'initiative et à l'investissement de la productrice Danièle Delorme, ainsi qu'à l'accord de Jean Genet, deux entretiens furent filmés durant l'été 1981 et l'hiver 1982. À la fin de sa vie, Jean Genet, conscient et soucieux du pouvoir inquisiteur de l'image, délivre son "testament audiovisuel". Avec intensité, malgré la maladie qui le ronge, il s'explique sur son écriture, sa vie, ses engagements au cours de ces deux entretiens accordés au metteur en scène de théâtre Antoine Bourseiller et au romancier, critique de théâtre et académicien, Bertrand Poirot-Delpech.

Résumé : Premier entretien : Leila Shahid, Déléguée Générale de Palestine en France, amie de Jean Genet. Sur les rapports qu'elle entretenait avec Genet, ainsi que sur la perception de Genet et de son œuvre dans le monde palestinien. Deuxième entretien : Roland Dumas, avocat et ami de Jean Genet. Entretien entre Roland Dumas et Albert Dichy lors d'une table ronde organisée par l'IMEC et intitulée "Genet et la loi : écriture et prison". Troisième entretien : Albert Dichy, responsable des archives Jean Genet. Entretien donné dans la bibliothèque de l'Abbaye d'Ardenne (IMEC), Albert Dichy indique comment aborder l'œuvre de Genet. Quatrième entretien : Hélène Martin, mise en musique du "Condamné à mort".

Résumé : Jean Genet parle de son dégoût profond de la société occidentale qui l'a toujours rejeté. De ses profondes blessures, il ne se releva jamais et exprime ainsi sa haine envers ceux qui ne l'ont pas compris et mis à l'index. De là son aversion de la race blanche, puisqu'il n'y trouva pas sa place (homosexuel, taulard…) et sa rage mise à nue…

Résumé : La vie de Jean Genet est évoquée chronologiquement de 1910, date de sa naissance, à 1943, date à laquelle il prend contact, depuis la prison de la Santé, avec l'éditeur Marc Barbezat pour envisager une édition de "Notre-Dame des Fleurs". Le commentaire qui suit le fil des activités délictueuses ou légales de Jean Genet – l'énoncé scrupuleux de celles-ci a pour effet d’édulcorer celles-là – est interrompu par des interviews de personnes qui l’ont côtoyé enfant, à l’école ou à la colonie pénitentiaire agricole de Mettray, et par la lecture de courts extraits de ses lettres ou de ses œuvres. L’illustration musicale, en fond sonore continu, semble vouloir pallier l’insuffisance des images censées évoquer la fuite, la désertion, le vagabondage (trains, voies ferrées, campagnes désertes). Une interview de Jean Marais rappelant le premier contact entre Cocteau et Genet conclut cette première partie.

Résumé : Seconde partie du document consacré à Jean Genet (Jean Genet, le vagabond : 1910-1943), selon le même principe chronologique adopté pour la première. De nombreuses interventions composent cette évocation de l’écrivain et de l’homme : Jacques Derrida, Bertrand Poirot-Delpech, Roger Stéphane, Edmund White, Pierre Boulez, Roland Dumas, Jean-Louis Barrault. On retient particulièrement les propos d’Angela Davis rappelant l’engagement de Genet aux côtés des Black Panthers dans les années 70, et ceux de Maria Casarès, centrés sur les pièces de théâtre qu’elle a interprétées à plusieurs reprises ("Les Bonnes", "Les Nègres", "Le Balcon", "Les Paravents"). Plusieurs documents donnent la parole à Genet.

Résumé : "Si on entreprend une autobiographie, il faut y aller à fond" affirme Violette Leduc. L’homosexualité, l’avortement, la bâtardise, elle aborde chacun des sujets tabous des années 50 sans aucune hypocrisie. Sa "sincérité intrépide" lui apporte l’admiration et le soutien de Simone de Beauvoir. Presque 50 ans après le succès public de "La Bâtarde", la force des livres de Violette Leduc reste intacte, autant que sa personnalité originale. Inspiré par le style poétique de Violette, le film compose le portrait d’un grand écrivain en avance sur son époque. Un hymne à la liberté et à la magie des mots.

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