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  •    Auteur : Godard, Jean-Luc (1930-....)
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Résumé : Commande de la Gaumont, pour ses 100 ans fêtés au Moma. Le film se compose d'extraits filmés par Godard qui se filme lui-même dans une sorte de journal intime avec une petite caméra DV comme celles utilisées alors par Lars von Trier. La neige au bord du Leman lance le film. Image forte de Godard enfant aux contrastes approfondis. Cette image répond à un article d'Alain Bergala, "Godard a-t-il été petit ?" s'interrogenat pour savoir si Godard avait eu une vie hors du cinéma à un moment où il n'existait aucune photo connue du cinéaste avant l'adolescence. Le film prend acte de la défaite de la civilisation et de l'Europe. Sarajevo rappelle à Godard la seconde guerre, vécue à dix ans et lui procure un sentiment proche d'une mélancolie de l'histoire. Pourtant rien de sombre, ni de mortuaire ici, malgré les apparences. Quelque chose de presque serein traverse même cet autoportrait peuplé de fantômes. JLG ouvre un livre puis un autre : Le crève-cœur d'Aragon, De la Certitude de Wittgenstein, La lettre sur les aveugles de Diderot-. Bandes-son de Rossellini, Rozier, Ray, Barnet. Dimension Shakespearienne "Kingdom of France", Heidegger avec Sein und Zeit. " Car il y a la règle et il y a l'exception. Il y a la culture qui est la règle, et il y l'exception, qui est de l'art. Tous disent la règle, ordinateur, T-shirts, télévision, personne ne dit l'exception, cela ne se dit pas. Cela s'écrit, Flaubert, Dostoïevski, cela se compose, Gershwin, Mozart, cela se peint, Cézanne, Vermeer, cela s'enregistre, Antonioni, Vigo. Ou cela se vit, et c'est alors l'art de vivre, Srebrenica, Mostar, Sarajevo. Il est de la règle de vouloir la mort de l'exception, il sera donc de la règle de l'Europe de la culture d'organiser la mort de l'art de vivre qui fleurit encore à nos pieds. Quand il faudra fermer le livre, ce sera sans regretter rien. J'ai vu tant de gens si mal vivre, et tant de gens mourir si bien."

Résumé : Comment montrer l'Histoire ? Comment parler d'un souvenir aussi vibrant que la pellicule Super 8 sur lequel il est inscrit ? Lorsque la mère d'Olivier Py achète en 1961 une caméra Super 8, elle commence par filmer la mer puis tourne l'appareil sur sa famille. Ces êtres chers, elle les maintient toujours dans le cadre de l'objectif comme pour les préserver de l'Histoire qui se joue en hors-champ. Le réalisateur se souvient de son origine pied-noir, des affrontements, des voitures plastiquées, de la mer et cette "mère" également, douce et vaillante qui soutenait leur famille rattrapée par l'Histoire et les "événements d'Algérie". Exhumés après vingt-cinq ans, des films 8 millimètres donnent lieu à une méditation sur le destin d'une famille et d'une génération. Méditerranées est une autofiction, l'histoire d'un couple, d'une famille, qui se confond avec l'histoire de l'Algérie et de la France des années 1960. Le regard d'Olivier Py est à la fois lucide et nostalgique. Méditerranées est une magnifique ode qui insuffle aux images d'archives une nouvelle forme de poésie. Sur le film sensible, les années s'écoulent suivant le rythme du cliquetis de l'appareil de projection et du ressac de cette mer au centre de tout. Ici la guerre est en coulisse, mais qu'est-ce qu'une image de la guerre finalement ? Grand Prix, Festival Doc en courts, Lyon, 2012.

Résumé : Disparitions, substitutions, interruptions, répétitions, incrustations, superpositions. Comme dans "6 x2", qui inaugurait en 1976 un travail d'expérimentation radicale autour de et avec la vidéo, Jean-Luc Godard convoque pêle-mêle le cinéma, la peinture, la littérature, la musique et l'histoire avec une idée bien précise: faire parler les images, leur faire cracher leurs petits secrets. Ainsi, au seuil de cette série de huit "histoires du cinéma", ne vous attendez pas à devoir vous prosterner devant l'usine à rêves, préparez-vous plutôt à être les témoins/jurés de son procès.

Contenu : À bout de souffle : La mort. À bout de souffle : New York herald tribune. À bout de souffle : duo. Une femme est une femme : Angela, Strasbourg Saint Denis. Une femme est une femme : Chanson d'Angela / par Anna Karina. Vivre sa vie : Vivre sa vie. Le mépris : Ouverture. Le mépris : Camille. Le mépris : Générique. Les plus belles escroqueries du monde : Ballade pour un escroc. Alphaville : Valse triste. Alphaville : Thème d'amour. Pierrot le fou : Mic et mac. Pierrot le fou : Ferdinand. Pierrot le fou : Pierrot. Pierrot le fou : Ma ligne de chance / par Anna Karina. Le plus vieux métier du monde : Anticipation. Week end : Elle et lui. La chinoise : Mao mao / par Claude Channes. Sauve qui peut (la vie) : Le commerce. Sauve qui peut (la vie) : L'imaginaire. Ferdinand (titre bonus) / par Sporto Kantès

Résumé : En 1968, Jean-Luc Godard a filmé les les Rolling Stones en studio, travaillant sur leur chanson "Sympathy for the Devil" pendant plusieurs jours. D'une séquence à l'autre, nous assistons au changement d' instruments, de vêtements, d' humeurs, de postures des musiciens et nous entendons la chanson se transformer. Aux séquences de répétition sont ajoutées des scènes de fiction : on voit aparaître Eve Democracy interprétée par Anne Wiazemsky, des activistes noirs expliquant leur réflexion politique. La bande son, parfois détachée des images raconte encore d'autres histoires de dictatures ou de pornographies...

Résumé : En 1967, un groupe de cinéastes décide d'affirmer son soutien au peuple vietnamien en lutte contre les Etats-Unis, le but étant d'ouvrir une réflexion sur une guerre impérialiste. En résulte sept façons différentes de présenter les armées nord-vietnamiennes, un conflit opposant les riches aux pauvres, sur fond d'indignation ou parfois d'indifférence de la part de l'opinion publique mondiale. Une contribution essentielle à la manière de penser politiquement cet événement et de l'interpréter cinématographiquement.

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