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Résumé : Elever un enfant handicapé est toujours un chamboulement pour les parents. Elever seul un enfant dans cette situation est une épreuve bien plus grande encore. Comment gérer le fragile équilibre entre le besoin de le protéger et le désir de le voir s'autonomiser le plus possible en dehors de la poche familiale ? D'où le titre de ce documentaire. "Quand un bébé kangourou atteint une certaine maturité, il quitte la poche de sa mère pour découvrir le monde. Avoir un enfant handicapé c'est faire l'expérience d'un corps à corps sans frontière", explique Sarah Moon Howe. Comme si le petit grandissait dans une poche devenue trop étroite. Elle est donc partie à la rencontre de quatre mères dans cette situation, voulant savoir comment elles composent avec cet aller-retour entre la nécessité de prendre soin, de faire grandir et celle de ne pas se laisser complètement entraîner vers une situation de totale abnégation. "Leur expérience à elles m'aideraient peut-être pour ma vie avec Jack" dit-elle.

Résumé : Une unité de soins pilote de maternologie en milieu hospitalier à Saint-Cyr l'Ecole en région parisienne. Là sont accueillies des mères en très grande souffrance après la naissance de leur bébé. Cette souffrance (taboue dans nos sociétés de la performance et de la naissance idyllique) est bien au-delà du baby blues et consiste dans la difficulté pour certaines femmes de se sentir mère et d'aimer leur enfant après l'accouchement (trouble qui atteindrait 10% des femmes selon l'OMS). Le film montre divers aspects de la thérapie dont "la vidéo clinique" (filmage de la mère et du nourisson au moment des tétées pour déchiffrer jusqu'au ralenti les comportements). Le film suit le parcours de trois femmes et de leur enfant et propose un entretien avec une mère suivie dans cette unité de soins deux ans après son hospitalisation. Les conjoints sont aussi filmés, ils parlent de leur ressenti dans la grave dépression de leur compagne. Le film se fait l'écho du grand désir pour les mères de construire le lien avec leur enfant.

Résumé : L'histoire de Cédric, atteint d'un cancer et soigné à l'Institut Curie. Tourné pendant plus de 9 mois avec les enfants, les parents et toute l'équipe de pédiatrie. "Je n'ai pu filmer qu'après avoir moi-même apprivoisé le scandale (de la maladie et de la mort possible d'un enfant), et j'ai fait ce travail avant de rencontrer Cédric. Et je pense que je n'aurais pas été prêt à le recevoir avant. C'est tout un cheminement : comment s'est construite la relation avec Cédric, comment celui-ci était l'enfant que j'attendais, qui allait écrire l'histoire de ce conte...Cédric dit "Je croyais que je pouvais me passer de mes parents mais je me suis aperçu que je ne pouvais pas m'en passer", il reconnaît le lien familial et il y adhère de son plein chef, ce qui est quand même un acte étonnant. Je trouve extraordinaire d'entendre un enfant de huit ans dire "Moi, je me croyais grand et autonome et je m'aperçois que je ne le suis pas"-donc, je ne suis pas dans la toute puissance. C'est ce que j'appelle se poser en sujet... Filmer n'est pas naturel. Ce qui est donné dans La vie est immense, n'est pas ma relation avec Cédric mais ce à quoi visait notre relation."(Denis Gheerbrant, extr. d'un entretien avec Catherine Schapira)

Résumé : "Quand on est mort, c'est pour combien de dodos ? .... Peut-on dessiner rien ? Quand on est mort, est-ce qu'on n'est rien ?" Deux réflexions , deux souvenirs de consultation que Nicole, psychologue à l'Hôpital Sud du CHR de Rennes évoquent. Le service que nous découvrons est celui de cancérologie pédiatrique. La caméra, sans voyeurisme, fait halte en ce lieu commençant son périple dans une chambre où l'on fête l' anniversaire d'une toute jeune patiente avec le gâteau qu'a préparé, Anthony, le plus grand des malades, jeune adolescent auquel sera dédié le documentaire. Le film s'articule autour des réunions des soignants où la psychologue est comme le ciment du groupe, du dialogue entre et avec les parents et les enfants, des moments de séparation (entrée en chambre stérile) ou de retrouvailles (sortie). Le montage intègre des photos en noir et blanc qui sont comme le prolongement de la parole, le silence d'où elle naît, qui la fonde et l'engloutit. "Il faudrait filmer la circulation de la parole." Et c'est cette difficulté-là qu'arrive à surmonter le film : paroles d'espoir, de douleur, récit des derniers moments d'un enfant, mots chuchotées, confidences sotto voce entre un enfant et le réalisateur. Un film âpre qui montre la violence de l'espoir et l'étendue de la dignité humaine...

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