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Résumé : En s'appuyant sur des rapports de police et des notes diplomatiques, ainsi que sur de nombreux extraits des textes de Victor Hugo lus en voix off, Axel Clévenot retrace l'exil de l'écrivain de 1851 à 1870. Les textes sont illustrés par des images tournées en décor réel, notamment à Jersey et Guernesey, par des mises en scène dans des décors créés à la palette graphique, inspirés des dessins de Victor Hugo, dans lesquels évoluent des acteurs incrustés par infographie, ainsi que par des dessins, encres, manuscrits, photographies. Le réalisateur a voulu opposer deux points de vue, l'œil du policier et le regard du visionnaire, donnant à voir deux conceptions opposées de l'ordre social et politique d'une époque. Contrairement au film d'Henry Colomer sur le même thème, qui donnait à entendre le souffle des textes de Victor Hugo, dans celui-ci, à visée pourtant plus didactique, on peine à entendre la voix de Hugo, noyée dans la musique et le flux du commentaire et des images. Le travail de création des décors (Jean-Damien Charrière) est considérable, mais le parti pris du réalisateur d'utiliser des comédiens en costumes n'échappe pas à une certaine imagerie d'Épinal.

Contenu : Point de départ. Ugotrip. Alors dites pas. Coma artificiel. Fenêtre sur rue. La ligne verte. Eldorado. Interlude. Dojo. Piège à loup. Intact. Dégradation. Old Boy. Point final

Contenu : Rei. Exercice. Iceberg. Tant qu'on est là. Cage (La). En marge. Interlude. Vieux de mon âge (Les). Autour de moi. Là-haut. Pauvre roi. Couleur miroir

Contenu : 2 min. pour convaincre. Objectif lune. Tu crois savoir. Le cul fermé et les oreilles ouvertes. Jamais au poing mort. Interlude. Jeune du 18. Pas d'paradis. Selection naturelle. Cendrier plein et stylo vide. Générations shit et grec frites. 2 min. pour conclure

Résumé : Portrait d’un écrivain qui a la particularité d’être invisible, absent : n’ayant jamais accordé un entretien, il s’est retiré depuis vingt-cinq ans dans une solitude totale. Il n’a livré de lui-même aucune image. L’homme s’est complètement effacé derrière son œuvre. Pourtant son retrait de la scène littéraire et médiatique s’est accompagné paradoxalement d’un engagement politique continu. « Un écrivain qui n’a cessé de s’effacer derrière une œuvre elle-même sous le signe de l’effacement, et, pourtant, depuis les années 30, ce même homme s’est sans arrêt impliqué dans la vie politique et intellectuelle, devenant au fil des décennies ce « partenaire invisible » dont l’éloignement et l’absence n’ont jamais signifié la désertion ni le silence. » (Antoine de Gaudemar) Christophe Bident, présent à l’écran, commente des images d’archives évoquant les épisodes de la vie politique, depuis la collaboration de Maurice Blanchot avec l’extrême-droite, de 1931 à 1944 : son silence de 1949 à 1957, sa réapparition aux côtés de Dionys Mascolo avec le Manifeste des 121 en 1958 (la Déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie) et son soutien aux étudiants en mai 1968. Sur l'œuvre littéraire, Hugo Santiago a recueilli les témoignages de Daniel Dobbels, de Michel Surya, de Giorgio Agamben, de Roger Laporte, de Maurice Nadeau, de Jacques Derrida, de Jean-Luc Nancy, complétés par celui d’Emmanuel Levinas, filmé en 1988. La conclusion est laissée à Louis-René Des Forêts, dans un émouvant discours prononcé le 22 septembre 1997 lors d’une soirée d’hommage organisée à la Maison des écrivains à l’occasion des 90 ans de Maurice Blanchot.

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