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Résumé : Casanova (1725-1798) ne déroule pas seulement l'histoire de sa vie : il la recrée par la littérature. Il n'a pas le goût de la confession, mais celui du spectacle. Son pouvoir de séduction, c'est le pouvoir du récit. Chercher les mots qui sachent rendre une silhouette, un vêtement, une attitude, une étreinte, c'est donner forme à des souvenirs, c'est se laisser aller à un roman qui déborde le souvenir. Écrite dans une langue toute personnelle, où le français emprunte constamment à l'italien, l'Histoire de ma vie est la réunion, brillante et jouissive, d'un mémorial et d'une réinvention de soi. Aventurier, libertin, grand européen, Casanova apparaît aussi sous un jour plus sombre : inquiet de Dieu et de la mort, vieil homme qui se penche avec mélancolie sur les coups d'éclat d'une jeunesse perdue. Sa nostalgie de l'Ancien Régime va de pair avec ses revendications de plébéien. L'exaltation d'une réciprocité en amour s'accompagne de la pire répétition de la violence contre les femmes. Voici un témoignage rare sur la lucidité et l'inconscience d'un homme qui a voulu libérer les élans amoureux sans toujours se libérer des réflexes de la domination masculine. Casanova y échappe en inventant une écriture à nulle autre pareille : son français de l'extérieur nous conduit, comme rarement, au cœur d'un être qui s'est aventuré dans la différence des sexes.

Résumé : Les immigrants venus chercher refuge ou fortune dans le petit commerce et l'artisanat ne ressemblent guère aux portraits habituellement dressés des " travailleurs immigrés ". Depuis le début du Site siècle, la liberté de commerce, héritée de la Révolution, rend le monde de l'entreprise ouvert à tous, sans condition de nationalité. L'absence de réglementation constitue l'un des attraits majeurs du monde de l'atelier et de la boutique pour les étrangers alors qu'ils font l'objet, en France, de contrôles de plus en plus stricts et contraignants. Mais les entreprises des " étrangers ", précaires ou florissantes, isolées ou inscrites dans des réseaux de sociabilité, vont susciter méfiance et hostilité. Ce livre raconte les étapes qui mènent les pouvoirs publics, sous la pression de classes moyennes particulièrement virulentes contre la " concurrence déloyale des étrangers ", à limiter l'accès de ces derniers au commerce. Mais il dresse aussi les portraits d'immigrants réunis par un même désir d'indépendance et de liberté, qui font de leurs boutiques des lieux d'approvisionnement, de rencontre et de sociabilité. Claire Zalc, en décrivant les multiples métiers où s'affairent des individus et des groupes originaires d'une quarantaine de nationalités, efface le stéréotype du tailleur juif, du maçon italien et de l'épicier kabyle. Son voyage dans l'univers contrasté des commerçants venus d'ailleurs en dit long sur l'histoire économique et sociale de la France et sur son rapport avec " l'étranger ".. Une contribution à l'histoire des travailleurs immigrés en France. Au XIXe siècle, la liberté de commerce attire de nombreux migrants. Durant la Première Guerre mondiale, ces derniers sont présentés comme des concurrents déloyaux venus prendre la place des Français mobilisés. Les années 1930 sont quant à elles marquées par des mesures discriminatoires, conséquence de la crise économique.

Résumé : Texte remanié d'une thèse sur les origines de la pratique participative en architecture au tournant du XXe siècle. A partir d'une réflexion sur ses outils, ses acteurs et ses formes, l'auteure met en avant des figures d'architectes et urbanistes participationnistes : Le Corbusier, Kahn, De Carlo, etc."Si les années soixante-dix et la fin du XXe siècle montrent une intense pratique participative en architecture et urbanisme, aucun ouvrage ne l'origine au tournant des XIXe et XXe siècles.Avec l'urbanisme, des pratiques et des écrits mobilisent la participation des citoyens, notamment ceux de Patrick Geddes. Luttant contre le « super-taudis », le père fascinant des « machines à penser » et des « tours observatoires » est aussi celui de filiations d'architectes participationnistes : des membres du Team Ten, L. Kroll... Il est de plus l'inspirateur de penseurs, comme son disciple L. Mumford, grand théoricien de la ville. Ou d'« entrepreneurs », tel P. Otlet, le fondateur de la classification décimale universelle, qui, captivé par son « exposition de ville », commande à V. Bourgeois un urbaneum pour Bruxelles en support à la participation urbaine.S'appuyant sur la figure inaugurale de Geddes, l'ouvrage décline la « grammaire » de la participation en architecture et urbanisme. A partir d'une réflexion sur ses outils, ses acteurs et ses formes, se dégagent alors des figures d'architectes et urbanistes « participationnistes ». A côté des maîtres, tel Le Corbusier qui s'exclame « participation ! » dès 1932, l'ouvrage conduit vers des pédagogues comme L. Kahn, qui interroge les citoyens du New Deal : « Why city planning is your responsibility », ou G. De Carlo qui rallie à l'esthétique brutaliste les participants à la construction d'un village italien. L'horizon de la participation éclaire l'histoire de l'architecture afin de mieux saisir comment, du CIAM de 1947 au Team Ten, deux voies se séparent, l'une vers le processus participatif et l'autre vers l'objet architectural. Cette « grammaire » jette un regard nouveau sur l'engouement participatif d'aujourd'hui et précise le flou qui entoure le terme de « participation ». Le point de vue des architectes et des urbanistes enrichit la question de leur rôle social et politique ainsi que le débat sur l'esthétique architecturale." Présentation de l'éditeur

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