Recherche simple :

  •    Tous les mots : La Sept [prod.]
  • Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Documents en ligne : 98

Voir tous les résultats les documents en ligne

Résumé : Selon le principe de cette collection, issue des "Revues parlées-Littérature" du Centre Pompidou, l'atelier d'écriture est l'entretien filmé, sans archive ni commentaire, d'un écrivain contemporain à sa table de travail. Les questions abordées tournent autour des techniques du langage, du jeu des formes ou du choix du style. Elles alternent avec la lecture, par l'écrivain, d'extraits de textes qu'il a choisis dans son œuvre même. L'écrivain invité, Christian Gailly, est né à Paris en 1943. Depuis "Dit-il", son premier roman, en 1987, Christian Gailly a publié sept livres aux Éditions de Minuit. Il est venu relativement tard à la littérature après avoir été saxophoniste, et a été influencé par le nouveau roman et Samuel Beckett. Parmi ses dernières publications aux Éditions de Minuit, citons : "Les Oubliés", 2007; "Dernier amour", 2004; ; "Un soir au club", 2002; "Nuage rouge", 2000.

Résumé : Ce film n'est pas un film sur Christian Bobin, mais sur son œuvre. Christian Bobin, né en 1951, est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages poétiques. Il vit et travaille au Creusot. Le film est conçu un peu à la manière de "Lire c'est vivre", l'émission de Pierre Dumayet : sept lecteurs parlent d'abord du Creusot, ils décrivent cette ville, à laquelle ils sont comme lui très attachés. Ils évoquent ensuite l'écrivain, son style, s'attachent à expliquer ce qui les touche dans ses livres. Des textes extraits de "Autoportrait au radiateur" sont lus en voix off par Christian Bobin. Les lecteurs occupent ainsi à l'écran la place laissée vacante par l'auteur, ils parlent de ses livres en parlant de leur vie et deviennent en quelque sorte ses "représentants". Conforme à l'idée que Christian Bobin se fait de tout écrivain ("Un écrivain, c'est quelqu'un qui n'a pas de visage"), le film échappe à la biographie et rend compte de cette part d'effacement liée à l'écriture, de ce souci d'invisibilité qui est au cœur de l'œuvre.

Résumé : En octobre 1941, sept écrivains français (Marcel Jouhandeau, Jacques Chardonne, Ramon Fernandez, Robert Brasillach, Pierre Drieu la Rochelle, Abel Bonnard et André Fraigneau) sont invités par Goebbels à participer à un congrès d'intellectuels européens organisé à Weimar. Un véritable voyage touristique, ponctué de réceptions somptueuses et de rencontres, les conduit de ville en ville à la découverte du Reich. Le film réalisé d'après le livre de François Dufay (Plon, 2001) retrace ce voyage en passant notamment par Heidelberg, Bonn, Mayence, Vienne, Berlin et Weimar et tente d'expliquer les raisons de cette "incroyable défaillance". Le film distingue entre le fascisme notoire revendiqué par un Brasillach ou un Drieu La Rochelle et l'aveuglement des autres, dont les positions germanophiles, anti-communistes ou anti-sémites furent "utilisées" par les nazis. Les historiens Jean-Pierre Azéma et Michel Winock, l'écrivain François Nourissier et l'historienne de la littérature Gisèle Sapiro, filmés dans un train, évoquent le contexte de la France occupée, soulignent ce que ces écrivains ont en commun ou ce qui les sépare et analysent les conséquences de leurs choix. Peu à peu se dessine un portrait des différents protagonistes avec leur fascination pour les fastes et la démesure du régime nazi, ainsi que leurs faiblesses et leurs pusillanimités. Ces interventions sont illustrées d'images d'archives, de cartes montrant le parcours du voyage organisé et de prises de vues réalisées dans les différentes villes visitées.

Résumé : Depuis quarante ans, l’archéologue suisse, Charles Bonnet fouille le Nord du Soudan. Chercheur atypique, ancien vigneron passionné d’archéologie, il s’intéresse particulièrement à l’Afrique où il arrive dans les années soixante. Ce film nous permet de le suivre sur le terrain, lui et son équipe composée de dix membres : parmi eux, Matthieu Honegger, préhistorien, découvre Kerma, la plus ancienne nécropole de la vallée du Nil. C’est lui qui dirigera la mission lorsque Charles Bonnet partira en retraite…Louis Chaix, ancien moine bénédictin et « archéozoologue » étudie les squelettes d’animaux trouvés sur le site. Les travaux de Charles Bonnet et de la mission archéologique de l’Université de Genève révèlent l’importance de la civilisation nubienne et l’existence du premier grand royaume africain. En janvier 2003, l’équipe exhume sept statues monumentales de pharaons noirs en remarquable état de conservation.Cette découverte majeure montre la puissance et la richesse de cette ville à l’organisation complexe : Kerma fut probablement la capitale d’un vaste empire nubien qui, pendant mille ans, sut préserver son indépendance face à son voisin égyptien, garder une identité propre. Il est d’ailleurs possible que celui-ci soit antérieur à l’Egypte pharaonique. Si les Nubiens furent influencés puis conquis par les Egyptiens, ils envahirent, à leur tour, l’Egypte. Ainsi de 650 à 750 av. J.C., des pharaons noirs régneront sur la terre égyptienne. La dynastie nubienne s’effritera sous la domination des Assyriens. Dès lors, les Egyptiens feront disparaître « les traces » de ces pharaons noirs.Dans ce film, de facture classique, où alternent voix-off, témoignages des archéologues sur le terrain, images d’archives et de synthèse, Charles Bonnet, personnage éminemment sympathique, simple, modeste, clair dans ses propos, parvient à communiquer sa passion. Au fil des images, s’instaure une sorte de suspense jusqu’à la fin. Ce documentaire très abordable pour un large public n’insiste pas sur la vie quotidienne des chercheurs, ne s’attache pas à commenter des détails très techniques ou savants mais il pose les vraies questions. Cette découverte de Kerma permet au peuple soudanais de renouer avec un passé ancien : les autorités de Kerma ont même souhaité créer un musée d’antiquités. Quant à Charles Bonnet, un peu visionnaire, il pense que les fouilles doivent être poursuivies vers le Sud afin de faire surgir les pans d’une véritable Histoire africaine

Résumé : J’ai imaginé "Beau joueur" comme le roman d’un dépit amoureux et la chanson d’une reconquête. Une équipe de rugby qui a conquis la liste convoitée du Top 14 est une équipe qui a touché du doigt, dans un enthousiasme débordant, un Graal fragile, adoubée par un public dont la ferveur est réputée inégalable. Ainsi, l’Aviron Bayonnais Rugby entre en Top 14 sur les chapeaux de roue, emmené par un coach singulier, Vincent Etcheto. Ils sont au bas du classement dès le mois d’octobre 2016. C’est à ce moment-là que je les rencontre. Le maintien en Top 14 devient le maître mot. Une obsession. Les hommes qui ont vécu «l’ascension», comme ils la nomment, portent en eux le souvenir d’une étreinte. Laquelle précisément ? Je décide de les filmer seule pendant sept mois. Persuadée qu’ils préparent un casse.

Résumé : Chronique de la vie de Paris entre 1900 et 1914, réalisée à l'aide de documents d'époque et d'extraits de plus de sept cents films par l'écrivaine Nicole Vedrès. Cette œuvre est considérée comme un modèle de montage.

Résumé : À la périphérie de Bogota, Leonardo, Omar, Jaime, Estiven, Diego et tant d’autres sont toujours là, malgré leur assassinat par l’armée, il y a six ou sept ans. Ils viennent visiter leurs mères et veiller sur ceux qu’ils aiment.

Résumé : Cette biographie, réalisée en 1998, est un grand voyage des Ardennes à l'Éthiopie, une aventure picaresque, tragique et bouleversante. Une vie hors du commun et méconnue, celle du poète météore et celle de l'aventurier : l'enfance à Charleville, les études ponctuées par les fugues dans les Ardennes, à Paris, à Bruxelles, le poète génial et révolté au moment de la Commune, l'histoire d'amour interdite avec Verlaine, la fuite vers Londres et le drame de Bruxelles. Puis les années à parcourir l'Europe à pied, son travail de contremaître à Aden, les voyages en Abyssinie dans la région de Harar, la caravane d'armes qu'il dirigea à Djibouti et en Éthiopie, sa rencontre avec le Négus Ménélik, la société d'import-export qu'il fonda, son retour tragique en France où il fut amputé d'une jambe, puis la mort à Marseille, à l'âge de trente-sept ans. Textes lus par Denis Lavant

Explorer les sujets liés :