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Résumé : On n'a pas fini d'écouter Marguerite Duras, ses mots autant que ses silences. Dans ce film de montage, où seule sa voix commente, elle s'explique sans jamais chercher à se justifier, avec un esprit, une intelligence, un humour et une absence de détours qui sont sa signature autant que ses silences. Elle aurait eu 100 ans le 4 avril 2014.

Résumé : Le court métrage : En 1950, Jean Genet (1910-1986) nourrit un projet audacieux : filmer des prisonniers isolés dans leurs cellules, en prise avec leurs frustrations sexuelles et sentimentales. Il réalisera là son unique film intitulé "Un chant d'amour". Les entretiens : Grâce à l'initiative et à l'investissement de la productrice Danièle Delorme, ainsi qu'à l'accord de Jean Genet, deux entretiens furent filmés durant l'été 1981 et l'hiver 1982. À la fin de sa vie, Jean Genet, conscient et soucieux du pouvoir inquisiteur de l'image, délivre son "testament audiovisuel". Avec intensité, malgré la maladie qui le ronge, il s'explique sur son écriture, sa vie, ses engagements au cours de ces deux entretiens accordés au metteur en scène de théâtre Antoine Bourseiller et au romancier, critique de théâtre et académicien, Bertrand Poirot-Delpech.

Résumé : Premier entretien : Leila Shahid, Déléguée Générale de Palestine en France, amie de Jean Genet. Sur les rapports qu'elle entretenait avec Genet, ainsi que sur la perception de Genet et de son œuvre dans le monde palestinien. Deuxième entretien : Roland Dumas, avocat et ami de Jean Genet. Entretien entre Roland Dumas et Albert Dichy lors d'une table ronde organisée par l'IMEC et intitulée "Genet et la loi : écriture et prison". Troisième entretien : Albert Dichy, responsable des archives Jean Genet. Entretien donné dans la bibliothèque de l'Abbaye d'Ardenne (IMEC), Albert Dichy indique comment aborder l'œuvre de Genet. Quatrième entretien : Hélène Martin, mise en musique du "Condamné à mort".

Résumé : Poète, auteur de courts récits dans une langue concise, traducteur ("Le Coran", "La Genèse", Eschyle, Sophocle...), Jean Grosjean, né en 1912, voyageur au Proche-Orient, prêtre, co-directeur de la NRF, ami de Malraux, a mené une vie hors de toutes les modes, de tous les sentiers. Il a tenté de réinterpréter, de l'intérieur, les textes fondateurs de notre culture.Ce film est le portrait d'un homme plus que discret, dont l'attitude est faite d'ironie légère, de distance imperceptible, d'hésitations, d'ignorance avouée. Interrogé, il ne dispense pas de leçons, il ne cherche pas à montrer une image parfaitement dessinée et cohérente de lui-même : sans emphase, sans ostentation, il se soustrait en souriant aux catégories qui pourraient le définir ou le limiter.Entretien mené par Olivier -Germain Thomas.

Résumé : Portrait de Félix Fénéon (1861-1944), éditeur, journaliste et critique d'art. Éminence grise du Paris des arts et des lettres, il contribua à façonner le goût et à fixer les valeurs des générations qui ont précédé la Première Guerre mondiale. À sa mort, il laissait une prestigieuse collection de tableaux dont la vente devait permettre à sa veuve d'instituer comme légataire l'Université de Paris, à charge pour cette dernière de créer, sous le nom de Fondation Fénéon, des Prix qui seraient annuellement décernés à deux lauréats : un jeune écrivain et un jeune peintre ou sculpteur. François Nourissier, Jean Echenoz, Béatrice Leca et Henri Cueco, ayant reçu ce prix discret mais prestigieux, évoquent la personnalité de Fénéon et sa singulière perspicacité dans la découverte de nouveaux talents. Directeur d’une dizaine de revues, dont la "Revue blanche" et la "Revue indépendante", Fénéon publie Rimbaud, Laforgue, Gide, Claudel et Mallarmé. Critique d’art, il encourage et aide Seurat, Signac ou Matisse. Écrivain, il rédige pour les faits divers des grands quotidiens des "Nouvelles en trois lignes", où sont décrites avec une précision et une concision extrêmes, la violence et la cocasserie de son époque.

Résumé : Jean Genet parle de son dégoût profond de la société occidentale qui l'a toujours rejeté. De ses profondes blessures, il ne se releva jamais et exprime ainsi sa haine envers ceux qui ne l'ont pas compris et mis à l'index. De là son aversion de la race blanche, puisqu'il n'y trouva pas sa place (homosexuel, taulard…) et sa rage mise à nue…

Résumé : Film réalisé avec la collaboration d'André Du Bouchet. La découverte de son univers poétique se fait à travers des paysages, des tableaux d'artistes amis (Tal Coat, Giacometti, Bram van Velde), des lectures de textes et des réflexions du poète sur son écriture. Ni portrait, ni illustration des poèmes, ce film se veut un ensemble de correspondances visuelles et sonores pour nous conduire au plus près de l'œuvre.

Résumé : Portrait de l'écrivain Didier Daeninckx au travail, sur les lieux-mêmes de l'action de son prochain roman, la région alsacienne, choisie comme décor historique, culturel et social de l'investigation de l'inspecteur Cadin, personnage récurrent de ses écrits de Série noire. Le film met en relief la démarche documentaire de l'écrivain. Celui-ci accorde, en effet, une grande importance à la véracité des faits, et consacre beaucoup de temps au repérage des lieux et aux rencontres qu’il suscite. Dans ce film, il sillonne la région en voiture en compagnie d'un jeune mineur dont le grand-père, enrôlé de force dans l'armée allemande, participa en 1918 à un soviet local. Spécificité de l'histoire alsacienne, il s'agissait d'une sorte de conseil d'autogestion composé de soldats allemands en rébellion, de paysans, d'ouvriers et de citoyens qui, pendant onze jours, essayèrent de remettre la cité en marche. En réalisant ce portrait dans le temps du roman en cours d'écriture, le réalisateur cerne avec acuité la personnalité de l'auteur.

Résumé : '"Histoires d'écrivains" est une série de quinze entretiens filmés avec des écrivains d'aujourd'hui. La question de l'écriture est centrale dans ces courts portraits dont le rythme et la particularité de ton s'accordent au style et à la personnalité de chacun. Annie Ernaux, auteur notamment de "La Place" (1984), "Passion simple" (1992), "La Honte" (1997) et "L'Événement" (2000), analyse les sources de son inspiration littéraire. Deux sentiments dominent son écriture : celui des différences sociales, de la coupure entre son premier milieu et le monde du savoir auquel elle a accédé, et celui de la domination masculine du monde. Elle dit fuir tout ce qui ressemble à la fiction, rechercher la réalité à partir du souvenir, des sensations, des sentiments, que ce soit celui de la honte sociale ou ceux de la passion. Pour elle, il y a plus de création et de travail sur la forme en partant de la réalité qu'en l'imaginant.

Résumé : Ce film documentaire, initialement intitulé "Une traversée du siècle avec Julien Green", retrace l'histoire du XX° siècle à travers la mémoire d'un témoin exceptionnel en la personne de l'écrivain Julien Green (1900-1998) et de son "Journal", le plus long de l'histoire de la littérature. Ces deux éléments s'entrecroisent et se complètent : un récit construit à partir d'un entretien filmé avec Julien Green chez lui, à Paris, en 1996, et le "Journal", exercice quotidien, où sont consignés faits et sentiments avec une précision extrême, et dont Christian Rist donne la lecture d'un choix d'extraits. Ces deux voix nous amènent sur les lieux où Julien Green a vécu : la Virginie, berceau de sa famille, Paris, où il a choisi de vivre, Londres, Oxford, New York, Rome, Berlin... jusqu'à Klagenfurt, en Autriche, dans la petite chapelle d'une église baroque où il a fait creuser sa tombe. De nombreuses images d'archives mondiales sur le siècle et des photographies appartenant à Julien Green, illustrent ce récit découpé chronologiquement en quatre parties : 1900-1917, 1917-1930, 1930-1940 et 1940-1996.

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