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Résumé : Ce livre ne vise à rien de moins qu’à un renversement de perspective de la pensée économique actuelle. La société contemporaine est encore analysée selon les modèles abstraits qu’en avaient proposé à la fin du XIX° siècle, les économistes néo-libéraux. Leurs constructions artificielles forment aujourd’hui la base de la doctrine enseignée sous le nom de science économique dans toutes les universités d’Occident. On a appelé « hédonistes » ces économistes parce que, pour eux, l’origine de la valeur se trouvait dans le besoin ou, si l’on préfère, dans le désir de consommation, ce qui les a amenés à poser l’axiome – sur lequel repose notre moderne « société de consommation » – que, dans l’échange, « le fait principal est la demande et le fait accessoire l’offre » (Léon Walras, 1874). Ce principe est contraire aux exigences de notre époque. Il est en train de s’écrouler sous les coups des évènements. Conceptuellement, il s’oppose du tout au tout à la tradition de l’école classique anglaise qui, avec le grand Ricardo, fonda l’économie politique au début du XIXe siècle, en reprenant et en « critiquant » les idées exprimées par Adam Smith en 1776 dans La Richesse des nations. Ce qui frappe depuis lors dans l'histoire de la pensée économique, c'est, à part quelques découvertes partielles, son caractère régressif qui fait songer à ce qui advint de la physique et de la biologie tant que les savants n'en revinrent pas « aux sources mêmes de la connaissance » (Jacques Monod). C’est au nom de la théorie de la valeur-travail, reprise par Marx mais mal interprétée par lui (il faisait du travail la « substance » de la valeur), qu’on repousse ici l’explication marxiste du profit (et du salaire…). On ne devra pas s’étonner que les mêmes arguments permettent de réfuter le marginalisme des néo-libéraux, car ces derniers, en répudiant aussi l’héritage ricardien, sont à leur tour retombés dans les pièges tendus par la pensée préscientifique d’Adam Smith. C’est de fond en comble qu’il faut réviser l’économie politique, faute de quoi il sera difficile d’éviter que la société ne cède à la tentation de solutions imaginaires : la Révolution ou son contraire, la contre-Révolution.

Résumé : Ensemble de documents relatifs à l'apparition de la vierge Marie à deux enfants en 1846, dans le village de La Salette-Fallavaux, et conduisant à la reconnaissance de son authenticité.

Résumé : Ce roman est un émouvant et authentique témoignage sur la condition des Noirs qui parviennent au bord de la «ligne de couleur» sans pouvoir la franchir. Une famille noire de la troisième génération depuis l'abolition de l'esclavage s'efforce vainement de s'intégrer dans la société américaine. Un professeur, aimé et estimé de tous, a une femme presque blanche : rejetée par les Noirs et par les Blancs, elle hait son mari et le rend responsable de sa couleur qui la condamne à ne pas dépasser un certain niveau social. Du début à la fin, une sorte de fatalité conduit les parents et les enfants au désastre.

Résumé : La 4e de couverture indique : "Passionné et provocant, ce plaidoyer pour un savoir libertaire, contre tout carcan méthodologique, se fonde sur une analyse minutieuse des coups de force qui ont fondé l'évolution de la science. Dévoilant les ruses de l'histoire des sciences, critiquant le dogmatisme caché des épistémologies modernes, Feyerabend renouvelle avec véhémence et humour le débat sur la raison."

Résumé : Les sciences humaines d'aujourd'hui sont plus que du domaine du savoir : déjà des pratiques, déjà des institutions. Michel Foucault analyse leur apparition, leurs liens réciproques et la philosophie qui les supporte. C'est tout récemment que l'«homme» a fait son apparition dans notre savoir. Erreur de croire qu'il était objet de curiosité depuis des millénaires : il est né d'une mutation de notre culture. Cette mutation, Michel Foucault l'étudie, à partir du XVIIe siècle, dans les trois domaines où le langage classique - qui s'identifiait au Discours - avait le privilège de pouvoir représenter l'ordre des choses : grammaire générale, analyse des richesses, histoire naturelle. Au début du XIXe siècle, une philologie se constitue, une biologie également, une économie politique. Les choses y obéissent aux lois de leur propre devenir et non plus à celles de la représentation. Le règne du Discours s'achève et, à la place qu'il laisse vide, l'«homme» apparaît - un homme qui parle, vit, travaille, et devient ainsi objet d'un savoir possible.Il ne s'agit pas là d'une «histoire» des sciences humaines, mais d'une archéologie de ce qui nous est contemporain. Et d'une conscience critique : car le jour, prochain peut-être, où ces conditions changeront derechef, l'«homme» disparaîtra, libérant la possibilité d'une pensée nouvelle.

Résumé : Cette saga est le joyau de la collection des sagas des rois de Norvège que l'Islandais Snorri Sturluson rassembla au début du XIIIe siècle sous le titre de Heimskringla. Nous y suivons les destinées du premier grand roi unificateur et législateur de son pays, Olàf Haraldsson, qui périt à la bataille de Stiklarstadir en 1030 et fut immédiatement proclamé saint, tant pour avoir christianisé la Norvège que par les nombreux miracles qui suivirent sa mort : il reste le plus populaire des saints du Nord. Fidèle aux principes d'écriture et à la vision du monde des auteurs de sagas, Snorri Sturluson s'attache non pas à ajouter à la tradition des légendes dorées un morceau convenu de plus, mais à nous montrer un homme, d'abord Viking brutal et orgueilleux, qui devient un grand roi et un grand saint.

Résumé : Le drame de la solitude et de l'enfermement d'une femme, dans la Prusse du début du XIXe siècle.

Résumé : A travers la très riche collection de cartes postales de l'auteur, retrace l'épopée des chasses coloniales françaises au début de notre siècle.

Résumé : Aldeia das duas Partes fut le site que le capitaine Diogo de Azambuja choisit au début de 1482 pour y édifier un comptoir de forteresse auquel a été donné le nom de Sao Jorge da Mina. Le but de cette nouvelle forme de commerce qu'était la factorerie côtière était d'attirer les producteurs d'or de la région et d'explorer éventuellement les contacts avec l'intérieur.

Résumé : " La nuit, dans le Sud, quand je me lève, je sais qu'il ne s'agit ni du proche, ni du lointain, ni d'un événement m'appartenant, ni d'une vérité capable de parler, ce n'est pas une scène, ni le commencement de quelque chose. Une image, mais vaine, un instant, mais stérile, quelqu'un pour qui je ne suis rien et qui ne m'est rien - sans lien sans début, sans but -, un point, et hors de ce point, rien dans le monde, qui ne me soit étranger. Une figure ? mais privée de nom, sans biographie, que refuse la mémoire, qui ne désire pas être racontée, qui ne veut pas survivre ; présente, mais elle n'est pas là ; absente, et cependant nullement ailleurs, ici ; vraie ? tout à fait en dehors du véritable. Si l'on dit : elle est liée à la nuit, je le nie : la nuit ne la connaît pas. Si l'on me demande : mais de quoi parlez-vous ? je réponds : alors, il n'y a personne pour me le demander ? "

Résumé : Il s'agit de décrire le passage d'un mode de domination partielle du monde par l'Europe moderne à une forme de "dépossession du monde" du fait de l'Occident, la transition étant marquée par ce qui peut sembler une crise du régime colonial à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle.

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