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Résumé : L'histoire d'une grande journée d'été vécue à l'échelle d'une fourmi, d'une abeille, d'escargots, d'une coccinelle et des autres habitants de l'herbe et de l'eau.

Résumé : Tout à la fois histoire de l'Arbre et des arbres et évocation des similitudes et des différences entre l'Arbre et l'Homme, le film est un voyage aux origines et à travers le monde (Madagascar, Namibie, Californie, Europe) à la rencontre poétique des arbres, ces personnages extraordinaires nommés baobab, séquoia, platane mais aussi arbre étrangleur, arbre qui marche, arbre fou...

Résumé : Accompagnement jusqu'au bout de la vie de Michèle par son frère, le réalisateur. Michèle, chercheur, artiste et féministe atteint depuis 10 ans d'un myélome incurable témoigne de son "métier de malade" et de son combat pour une fin de vie dans la dignité.

Résumé : "Troisième industrie mondiale après le pétrole et l'électricité, l'eau est en passe de devenir la première ressource de profits. Sa raréfaction accélérée, les problèmes d'accès sont devenus problématiques : 30 000 personnes meurent chaque jour de n'avoir pas pu bénéficier de l'or bleu. Trois ans d'enquête auprès de scientifiques, d'écologistes et d'entreprises, pour cerner le problème numéro un : la privatisation de l'eau, au profit des géants mondiaux, les français Vivendi et Suez et le britannique Thames Water. On a la gorge sèche lorsqu'on apprend que le Conseil mondial de l'eau, censé arbitrer les conflits entre États, entreprises et citoyens, est dirigé ouvertement par les représentants de Vivendi, Suez ou Veolia..." (Grégory Marin, lhumanite.fr, 18 novembre 2008). Pour son enquête, la réalisatrice a sillonné le monde des Etats Unis à l’Afrique du Sud en passant par le Rajasthan et la Bolivie,

Résumé : Au début de l'année 1989, les indiens Kayapo du Xingu (Brésil) , dont le lieu de vie sera inondé par les eaux du fleuve retenues par un barrage qu'il est question de construire, s'allient à d'autres indiens du brésil pour tenter de faire échec au projet.L'un d'entre eux, Payakan, qui parle portugais, réussit à rasembler à Altamira, autour de cette cause commune, des groupes auparavant hostiles et ennemis. Le rassemblement est également un événement médiatique (la pop-star Sting est là, le chef Rop-ni (Raoni) aussi). Les Kayapo , convaincants, obtiennent , cette fois, gain de cause.

Résumé : Une chronique de la Grande Guerre, depuis août 1914 jusqu'à janvier 1915, faite d'après les lettres écrites par les soldats allemands et français à leur famille. Des images d'archives et des reconstitutions de combats viennent la compléter. Ainsi, le film retrace-t-il les débuts de la guerre jusqu'à Noël 1914 : il souligne la "nouveauté" de cette guerre de position et d'attente, décrit l'horreur du quotidien vécue par les poilus dans les tranchées. Le jour de Noël, certains soldats vont fraterniser avec l'ennemi pour célébrer cette fête mais aussi parce qu'ils ont pris conscience de l'absurdité d'une telle guerre.

Résumé : Au coeur de la forêt tropicale gabonaise, où poussent des arbres géants, deux hommes travaillent ensemble, un maître-abatteur et son élève, tâche périlleuse qui ne souffre aucune négligence. De retour le soir au campement où vivent aussi leurs familles, l'écho de cette lutte pour la survie se répercute dans le quotidien, révélant les effets nuisibles de la polygamie traditionnelle.

Résumé : C'est au cours de trois expéditions le long du fleuve Niger, de 1946 à 1951, que Jean Rouch tourna les six films ici présentés. Mais c'est de la première expédition, qui le vit descendre en pirogue, de la source à la mer, les 4184 kilomètres du fleuve, qu'il rapporta les images de ce premier film "Au pays des mages noirs" tournées chez les Songhaïs du Niger, peuple vivant, à l'époque, de la culture, de la chasse et de la pêche. Les films suivants ("Les Magiciens du Wanzerbe", "Initiation à la danse des possédés"...) sont également presque tous consacrés aux Songhaïs du Niger: magiciens Sohanti de Wanzerbe, danse des possédés, pêcheurs Sorko de "Bataille sur le grand fleuve" qui chassent au harpon les hippopotames, ou les hommes qui font la pluie de "Yenendi'", sauf "Circoncision", tourné dans le village de Hombori au Mali.

Résumé : Les trois DVD "Nos années télé" présentent 1300 extraits d'émissions sélectionnés, de 1950 à 1980. Dans un ordre chronologique, Michel Poulain, réalisateur, Frank Lipsik, animateur, producteur et ancien journaliste, et Bernard Ragon, des éditions Montparnasse, ont fait un choix de tous les moments importants des trois décennies avec des thématiques : l'actualité (allocutions présidentielles, grands disparus, évolutions technologiques...), les jeux et divertissements (Discorama, la Piste aux Etoiles, Le Petit Rapporteur...), la culture ("Lectures pour tous", "Apostrophes"...), les feuilletons (Les Saintes chéries,Belphégor, Vidocq...). Denise Fabre (speakrine à la télévision de 1964 à1994) présente chaque thématique.

Résumé : La première partie du film est centrée sur la vie quotidienne des Hamar et se déroule à Dambaiti (Sud de l'Ethiopie), résidence familiale de Baldambe, qui explique les subtilités de l'élevage des chèvres, la division du travail et les obligations morales qui existent entre les membres de sa famille. Lorsque le jeune Wollikibu tombe malade, il doit sacrifier plusieurs chèvres, afin que le devin procède à la lecture de leurs entrailles, lecture qui renseignera sur l'avenir de toute la famille. La deuxième partie du film s'interesse à cette pratique ancienne qui permet aux Hamar de répondre aux menaces physiques et sociales de la maladie.

Résumé : Sont réunis, autour de Jean Rouch, certains de ses propres films, mais aussi certains de ceux de son prédécesseur en pays dogon (Mali), Marcel Griaule, et de ses collaborateurs et amis.

Résumé : A Fresselines, dans la Creuse, en 1971, c'est la dernière fois que l'ensemble des fermiers locaux participent, comme ils l'ont fait jusqu'ici depuis des lustres, à la campagne de battage qui voit la machine, la "batteuse", passer, à tour de rôle , au jour le jour, et de ferme en ferme. Tandis que les hommes confectionnent la meule ou entassent les sacs de grain, les femmes préparent et servent les trois copieux repas quotidiens.Tous savourent , le soir, au son de l'accordéon, la fête de la fin du travail accompli en commun pendant la journée. Et c'est avec inquiétude et fatalisme qu'ils voient "le progrès", qu'ils ne demandent pas, leur imposer, pour la future campagne de battage, l'utilisation d'une moderne moissonneuse-batteuse qu'ils savent d'avance destructrice d'emplois, de convivialité et de qualité de vie. Ce dernier battage ne leur en est que plus précieux.

Résumé : Durant l'intervention soviétique en Afghanistan (1979-1989), Amir, musicien originaire de Hérat, a dû se réfugier au Pakistan. Entre 1973 et 1977, John Baily , le réalisateur, mène une enquête de terrain ethnomusicologique sur les musiques urbaines d'Afghanistan, en particulier à Hérat. En 1985, il se rend à Peshawar (Pakistan) pour filmer les musiciens afghans réfugiés et retrouve son vieil ami Amir. Le film dépeint la vie d'Amir en tant que réfugié, mais aussi sa vie de musicien professionnel. Les réfugiés afghans expriment leurs aspirations à travers des chansons politiques qui ont pour thème la guerre civile en Afghanistan, l'exil, le nationalisme et la révolution islamique.

Résumé : A côté de la plupart des prisons françaises, il existe, avant et après le parloir, un lieu d'accueil pour les familles de détenus venues rendre visite à leur proche incarcéré. Mais même dans ce lieu d'attente, sorte de sas entre le dehors et le dedans, les règles de la prison sont souveraines et exacerbent les frustrations, les haines et les passions. La réalisatrice a tourné ce film en 2007, dans la petite maison de l'association Ti-Tomm, accolée au mur de la prison pour hommes de Rennes.

Résumé : Tournée en 1978 dans les Pyrénées, en Languedoc ou dans les Alpes, cette fresque témoignage de Jean-Claude Bringuier raconte la vie "des Paysans", montre leur amour pour la terre, leur respect pour la nature, rappelle leur liberté et leur sagesse, dit leur espoir de voir les enfants continuer cette vie. Elles est constituée de trois parties successives : Les Racines, La Terre, Cet ailleurs-là. Ces titres parlent d'un univers que la France des villes ne peut presque plus comprendre. Pourtant, en les revoyant aujourd'hui, ces hommes et ces femmes nous semblent étrangement familiers : ils nous disent qu'en les oubliant nous abandonnons quelque chose d'essentiel, une vérité.

Résumé : Les Alévis tirent leur tradition religieuse du gendre de Mahomet, Ali, tout comme les chiites iraniens. Toutefois, les Alévis ne se considèrent pas comme des fondamentalistes musulmans, mais plutôt comme une communauté libérale et large d'esprit. Dans la culture alévie, une importance particulière est attachée au chant, à la danse et aux fêtes célébrées au sein de la communauté. Les musiciens sont dénommés "Ashik" = "Ceux qui aiment Dieu". Dans leurs chants, les Ashik mêlent l'histoire tranmise par les générations précédentes avec les événements actuels.Les Alévis turcs ont été , à travers les siècles, persécutés par la majorité religieuse, les Sunnites, et considérés par ceux-ci comme des "infidèles". Avec l'avancée de l'intégrisme islamique, ils sont devenus la cible des fanatiques religieux. Pendant le tournage, l'hôtel dans lequel se réunissaient les Alévis a été incendié par une foule de fondamentalistes causant la mort de 37 personnes, dont quelques poètes et musiciens ayant participé à ce film.

Résumé : En 1972, Jean Gaumy fait quelques unes de ses premières photographies à Fécamp (Haute-Normandie), dans une "boucane", une fabrique de harengs fumés. Particulièrement attiré par l'atelier des "filetières", celui des femmes qui découpent le poisson en filets, il décide de revenir dix ans plus tard leur montrer ses photos et réaliser son premier film avec elles, en toute complicité.Ces femmes sont de tous âges, certaines font ce travail pénible et répetitif depuis plus de vingt-cinq ans, toutes débordent d'un enthousiasme, d'une vitalité qui jurent avec la saleté, et la dureté de leur travail.

Résumé : Deux mondes différents se rencontrent dans ce drame familial documentaire du réalisateur estonien Mark Soosar. L'un est conservateur et traditionnel, tandis que l'autre est flexible.Père et fils.Chamane et homme d'affaires. Ils appartiennent tous deux à un peuple de Sibérie occidentale en voie de disparition, les Khantys.. Le fils travaille pour une compagnie pétrolière russe qui pompe des millions de barils de pétrole sur les terres ancestrales des Khantys. Son travail consiste à contraindre son propre peuple à vendre ses terres. Le chamane résiste avec son tambour et sa tête d'ours... Le fils prodigue a deux visages. Torum, le dieu principal des Khantys, est lui aussi devenu double sous la pression de la société de consommation de l'époque d'Eltsine..

Résumé : "Un jour d'automne, je loue une chambre dans un appartement communautaire à Saint-Pétersbourg (Kommunalka, en russe). Je photographie ses habitants. Les années passent, hantée par mes anciens voisins, je décide de revenir filmer leur vie quotidienne" Françoise Huguier. Ce mode de vie, intimement lié à l'histoire soviétique de la Russie, n'en reste pas moins d'actualité.

Résumé : Tous les soixante ans, les Dogons de la falaise de Bandiagara (Mali) commémorent l'invention de la parole et célèbrent le culte des morts par les cérémonies du Sigui.

Résumé : A bientôt, j'espère: en mars 1967 à Besançon,une grève sans précédent éclata à la Rhodiacetta, usine de textiles dépendant du trust Rhone-Poulenc. Cette grève a favorisé la réflexion des travailleurs sur leur identité et sur la nature de leur lutte. Un avant-goût des grandes luttes de 1968. Les films suivants témoignent de l'existence de ces mêmes préoccupations chez les ouvriers et ouvrières d'autres usines de la région, les années suivantes. "Le Traîneau échelle" est la création cinématographique d'un de ces ouvriers, en 1971.

Résumé : En 2008, au milieu d'une région aride rongée par la rouille, la bière et les vents de sable du Nouveau-Mexique (Etats-Unis) survit une ancienne communauté espagnole des rives du rio Pecos.

Résumé : En République démocratique du Congo (appelé Zaïre au moment du tournage), à Kinshasa, à Kisangani, dans les boutiques, les bars, les petits ateliers, les murs ont la parole. Langage de la publicité, mais surtout de l'Histoire (images d'archives de Baudoin 1er, de Lumumba, etc..), de la mythologie (Mammy Wata etc), de la critique sociale., des peintres autodidactes, avec un humour parfois grinçant, proposent une explosion artistique originale, filmée dans son contexte de remous social et culturel.

Résumé : A Paris, rue de Lappe près de la place de la Bastille, le réalisateur découvre, en 1984, la vie dans les cafés populaires où se côtoient toutes les générations et immigrations, les histoires d'amour et de solitude.

Résumé : A partir des archives industrielles et familiales inédites de Michelin, le documentaire traverse l' histoire d'une entreprise française , au départ familiale, magnifiée de talents mais ponctuée aussi de drames, balisée par les guerres mondiales, les conflits sociaux, la mondialisation, les évolutions technologiques.

Résumé : Les Na, agriculteurs du Yunnan (Chine), vivent sans l'institution du mariage. Frères et soeurs vivent ensemble toute leur vie, partagent les tâches ménagères et l'éducation des enfants des femmes.Comme toutes les cultures, les Na inerdisent l'inceste, et pratiquent un système de rencontres nocturnes soit occasionnelles, soit durables et connues de tous, à la maison de la femme. Les partenaires de la femme, qui peuvent être multiples, ne portent pas la responsabiblité économique des enfants, et les pères, à moins qu'ils ne ressemblent à leurs enfants, ne sont pas identifiés. Ce film montre comment une société peut fonctionner sans père ni mari.

Résumé : Réalisé d'après le livre: "De Gaulle, mon père : entretiens avec Michel Tauriac" de Philippe De Gaulle, le film dresse un portrait de ce personnage hors du commun dans les lieux où celui-ci vécut: La Boisserie à Colombey-les-deux-Eglises, Londres, le Palais de l'Elysée. Il souligne les fortes contradictions qui existaient entre l'homme public, imperturbable, hautain, énergique et l'homme intime, pudique et sensible, qui aimait sa famille, les animaux et l'écriture. Les souvenirs de Philippe et Henriette De Gaulle, de Anne de Larouillère, de Yves et Annick De Gaulle, de son gendre Alain de Boissieu sont mêlés à des archives inédites, des extraits lus des "Mémoires de guerre" de Charles De Gaulle et des anecdotes émouvantes.

Résumé : Durant l'Occupation allemande de la France, pendant la IIème guerre mondiale, plus de 3 millions de délateurs se sont déchaînés pour dénoncer au régime pétainiste ou aux autorités allemandes qui un voisin, qui un concurrent, quelquefois même un membre de leur famille. Le climat de haine suscité par l'occupation a engendré des vocations assassines et les Français ont souvent été au devant des demandes de l'occupant en lui facilitant les arrestations, par l'envoi de lettres pas toujours anonymes. Non seulement les Juifs, mais également les résistants en sont victimes et n'échappent pas aux tortures, déportations et assassinats.Le film revient sur ces lettres, retrouvées à la fin de la guerre, et avec l'aide d'historiens, décortique les raisons de ces agissements.

Résumé : Ce film est issu du programme "The Yirrkala Film Project", une série de 22 films documentaires réalisés par Ian Dunlop sur une période de trente ans, avec les Yolgus, peuple aborigène du nord-est de la terre d'Arnhem (Australie). Il révèle les luttes d'un homme face aux changements extrêmes induits par l'exploitation une mine de bauxite sur le territoire de ses ancêtres, par la création d'une ville minière et l'arrivée de l'alcool apporté par les Blancs.

Résumé : En 1961, Frédéric Rossif réalise un film sur le ghetto de Varsovie à partir d'images tournées par les Allemands pour le compte du IIIe Reich. Quarante-quatre témoins acceptent alors de parler devant la caméra : ce sont les rares rescapés qui purent se cacher en franchissant le mur. Ils parlent au présent de cette tragédie passée. Après l'invasion de la Pologne par les Allemands, en 1939, il est imposé aux Juifs le port de l'étoile jaune. Puis, on les enferme dans un quartier spécifique, le ghetto. Le film en montre l'organisation, la terreur et la misère subies au quotidien ; il évoque l'insurrection qui éclate en 1943, la politique d'extermination des nazis. Ceux-ci ne laisseront du ghetto que ruines et cendres. Plus qu'un documentaire, c'est une ode sombre et bouleversante sur la Shoah.

Résumé : Les entretiens avec René Girard sont menés par Benoît Chantre et Pierre-André Boutang et suivent la chronologie de la vie et de la carrière (aux Etats-Unis) de cet intellectuel. Les trois parties explorent la théorie mimétique et étudie son développement à travers les oeuvres de René Girard. L'acte I est consacré à l'enfance de l'auteur, ses lectures, le départ aux Etats-Unis et l 'écriture de "Mensonge romantique et vérité romanesque". Acte II : à partir de 1968 ; la lecture des anthropologues anglais (Frazer) et l'importance qu'elle prend dans l'élaboration de la pensée de Girard, les notions de désir mimétique, de bouc émissaire ; écriture de "La violence et le sacré". Acte III : poursuit le développement autour du bouc émissaire, la réflexion sur le religieux dans la société. René Girard parle de sa "conversion" au catholicisme, des quatre évangiles. Ecriture de "Des choses cachées depuis la fondation du monde".

Résumé : De Bruay (Nord-Pas-de-Calais) à Marseille, de Charleroi (Belgique) à Genève (Suisse), dans les paysages de la désindustrialisation et des banlieues, le réalisateur a rencontré, en 1990, des jeunes, orphelins des rêves de leurs pères, des sidérurgistes sans lendemains, une sage-femme... qui parlent de ce qui les a faits, d'un monde perdu et d'une vie à s'inventer dans un monde qui soit désirable, en dépit des difficultés.

Résumé : Entrepris clandestinement dès la fin du mois d'Octobre 1961, tourné jusqu'en mars 1962, et mêlant photographies d'Elie Kagan, plans des bidonvilles de Nanterre, du centre de torture de la rue de la Goutte d'or et reconstitution, par les survivants eux-mêmes, de scènes de préparation, le film retrace la préparation et le déroulement de la manifestation à Paris, le 17 ocobre 1961, organisée par la fédération de France du FLN, pour protester, pacifiquement, contre le couvre-feu auquel, depuis le 5 octobre, étaient soumis les Algériens de France. Cette manifestation vit se déchaîner, pour la réprimer, l'extrême violence de la police, alors sous les ordres du Préfet Maurice Papon. Le film n'obtint son visa d'exploitation qu'en 1973.

Résumé : Seconde partie de "Sartre par lui-même" : "Le temps de l'engagement". En huit chapitres : 1-"La République du silene", 2-"L'homme le plus haï de France", 3- Les Temps modernes, 4- L'existentialisme est un humanisme, 5- La France gaulliste, 6- Le théâtre, 7- L'intellectuel et 1968, 8- L'intellectuel aujourdhui. Par l'évidence de son propos et la fluidité de sa pensée, Sartre renoue avec la tradition philosophique du discours oral, tel Socrate dissertant au milieu de ses disciples et qu'une caméra saisirait pour l'éternité. Une parole magique qui donne la mesure du phénoménal impact du discours de Sartre. Sans travestissement, mais sans impudeur, le philosophe se livre, comme dans ses "Mots". A ses côtés, ses proches et amis : Simone de Beauvoir, les comédiens François Périer, Serge Reggiani et ses camarades de la revue "Les Temps modernes" lui donnent la réplique.

Résumé : "Au volant de leur semi-remorque, dans leur vaste cabine, les camionneurs qui sillonnent la Chine pour approvisionner ses cités du charbon du Shanxi ou de Mongolie Intérieure, semblent maïtres de leur destin, visages nouveaux de l'homme libre, figures triomphantes de l'entrepreneur indépendant. En face d'eux, un horizon sans fin, une route illimitée. Sous leurs pieds cent tonnes rugissantes. Pourtant la route est semée d'embûches, leur course n'est qu'une suite d'obstacles, de la poussière de la piste dans les mines au mauvais état de la chaussée, des taxes des laissez-passer aux amendes intéressées des policiers, du coût de l'essence au double jeu des intermédiaires, de la rouerie des acheteurs à la féroce concurrence des collègues. L'or du charbon coule à flot, mais toujours pour les autres. Saigné, insulté, humilié, trompé, enfermé dans sa cabine au milieu de nulle part, le camionneur n'a que ses yeux pour pleurer." Yann Lardeau, Catalogue Cinéma du réel 2009

Résumé : "Sartre, vingt ans d'absence ?" : A l'occasion du vingtième anniversaire de la mort de Sartre, Jean-Toussaint Desanti, Jean-Bertrand Pontalis, Michel Contat, Bernard-Henri Lévy, Gérard Wormser, Jean-Pierre Miquel, Scipion, Claude Lanzmann, Benny Lévy ... évoquent son œuvre et son héritage. En cinq chapitres : 1- Sartre au purgatoire? 2- Le philosophe, 3-L'écrivain de théâtre, 4- L'intellectuel, 5- Le second enterrement de Jean-Paul Sartre. Première partie de "Sartre par lui-même" : "Le temps de la réflexion". En huit chapitres : 1- L'intellectuel et la bourgeoisie, 2- Enfance et adolescence, 3- La littérature comme projet, 4- Contingence et liberté, 5- Ni idéalisme ni matérialisme, 6- Les années 1930, 7- La Nausée, 8- Le tournant de 39-45. Par l'évidence de son propos et la fluidité de sa pensée, Sartre renoue avec la tradition philosophique du discours oral, tel Socrate dissertant au milieu de ses disciples et qu'une caméra saisirait pour l'éternité. Une parole magique qui donne la mesure du phénoménal impact du discours de Sartre. Sans travestissement, mais sans impudeur, le philosophe se livre, comme dans ses "Mots". A ses côtés, ses proches et amis : Simone de Beauvoir, les comédiens François Périer, Serge Reggiani et ses camarades de la revue "Les Temps modernes" lui donnent la réplique.

Résumé : "L'Aventure monothéiste" rassemble quatre films de 26 minutes réalisés pour l'émission de France 2, "Le Jour du Seigneur". Quatre problématiques sont posées à dix-huit intervenants issus des trois religions monothéistes ou de ces trois cultures, le judaïsme, le christianisme et l'islam. Partie 1 les acteurs - A qui confier d'installer ici-bas un monde de justice et de paix ? Comment ces religions se sont-elles formées ? Partie 2 le bonheur - Qu'en est-il du bonheur ? Partie 3 le mal - Comment penser et mettre en oeuvre une vie terrestre en présence du Mal ? Partie 4 la mystique - Comment connaître Dieu ? Comment trouver le chemin de la connaissance ? Les conseillers scientifiques sont : Mireille Hadas-Lebel (pour le judaïsme), Claude Geffré (pour le christianisme) et Youssef Seddik (pour l'islam).

Résumé : "C'est ainsi Johan que je t'adresse, alors que tu n'es plus, une lettre que bien sûr, de ton vivant, je ne t'aurais jamais écrite. Ce n'est pas simple de s'adresser à quelqu'un qui n'est plus. Une bouteille à la mer, on pourrait dire. On pourrait le dire de tous les films." (D.Gheerbrant)

Résumé : En 1985, le réalisateur filme Farid, Naguib et Abdel Ouab, trois frères âgés d'un peu plus de 20 ans, qui vivent à Aulnay-sous-Bois (Seine Saint-Denis) avec leur famille originaire de Kabylie (Algérie) où le père voudrait bien qu'ils retournent définitivement. Mais les trois jeunes ont tous grandi en banlieue parisienne. Farid milite dans une agence de presse, Naguib fait de la boxe, et Abdel ouab est étudiant en première année d'université.

Résumé : "Ce qui vient à moi, depuis longtemps, sous le nom de l'écriture, de la déconstruction, du phallogocentrisme, etc., n'a pas pu ne pas procéder de cette étrange référence à un ailleurs : l'enfance, l'au - delà de la Méditerranée, la culture française, l'Europe finalement. Il s'agit de penser à partir de ce passage de la limite ; l'ailleurs, même quand il est très près, c'est toujours l'au-delà d'une limite mais en soi. On a l'ailleurs dans le coeur, on l'a dans le corps ; c'est ça que veut dire l'ailleurs." La réalisatrice met en scène la parole du philosophe Jacques Derrida dans quatre pays où il a vécu, enseigné et avait ses racines : l'Algérie, l'Espagne, la France et les Etats-Unis. Le philosophe "se donne à voir à la frontière où l'oeuvre touche à la biographie et où la biographie a donné naissance à l'oeuvre". Il parle de l'écriture, de l'identité, de la circoncision, du deuil, de l'hospitalité. Les textes lus sont extraits du livre "Circonfession", Jacques Derrida et Geoffrey Bennington, éditions du Seuil, 1991.

Résumé : Dans les années 90, La guerre civile règne en Algérie. Les moines cisterciens qui occupent depuis des années le monastère de Tibhirine, dans la région de l'Atlas à 150 kilomètres d'Alger, ne veulent cependant pas quitter le pays malgré l'ultimatum lancés à tous les étrangers par le GIA (Groupe islamique armé) dès décembre 1993. Au fil des années, ils ont tissé des liens avec leurs voisins : quatre villageois sont leurs associés dans l' exploitation maraîchère, une salle du monastère est prêtée pour devenir une mosquée, frère Luc, médecin, soigne gratuitement dans son dispensaire tous les habitants de la région depuis cinquante ans et frère Paul, artisan plombier, entretient les pompes du système d'irrigation. En mars, sept moines sont enlevés, gardés en otage pendant deux mois et tués le 21 mai 1996. L'action sera revendiquée par un communique du GIA émanant de Londres. Le film a été réalisé à l'occasion des dix ans de cet événement et veut témoigner des raisons spirituelles qui ont incité les moines à rester malgré le danger. Le réalisateur s'est appuyé sur la lettre testamentaire de Christian, prieur du monastère, lettre prémonitoire écrite en décembre 1993, et sur le journal du frère Christophe.

Résumé : Le réalisateur a rencontré Massoud pour la 1ère fois en 1981 et, durant 20 ans a suivi son évolution de résistant contre l'ennemi extérieur soviétique puis intérieur taliban.Les images du film ont été tournées en 1997 et 1998. Le montage inclut des images de films antérieurs et une réflexion sur le rôle de témoin du réalisateur.

Résumé : Boris Cyrulnik est en France le théoricien de la résilience. Selon lui : "dans le champ de la santé mentale toutes les théories sont des illusions mais des illusions nécessaires car elles donnent une cohérence à la démarche du thérapeute et une sécurité au patient." De plus il souligne une certaine porosité actuelle dans les pratiques des thérapeutes qui peuvent proposer une psychothérapie comportementale et la psychanalyse. Les patients eux-mêmes peuvent au cours de leur vie avoir recours successivement à ces deux types d'approche de leurs symptômes.

Résumé : Christophe André est psychiatre à l'Hopital Sainte-Anne à Paris et psychothérapeute. Son travail s'inscrit dans la mouvance des TCC (Thérapies comportementales et cognitives). Selon lui, "on peut distinguer la psychiatrie et la psychothérapie en comparant les médicaments à la bouée de sauvetage qui permet de ne pas se noyer et la psychothérapie aux leçons de natation qui permettent de nager". Christophe André se considère avant tout comme un soignant et pense que la psychothérapie est un soin qui doit être évalué. Les TCC exigent des exercices pratiques ce qui les rapprochent de la philosophie stoïcienne. Elles sont particulièrement efficaces dans le cas des phobies. Par ailleurs Christophe André préconise la méditation de pleine conscience (attitude héritée des sagesses orientales) qui crée un état mental armant le patient contre le stress et la dépression.

Résumé : Ingénieur des Arts et Métiers, Gonzague Masquelier s'est d'abord orienté vers la relation d'aide avec les toxicomanes en Afrique. Puis ce fut la rencontre avec la Gestalt créée par un psychiatre- psychanalyste de formation, Fritz Perls, psychothérapie qui vise à la résolution des troubles émotionnels et comportementaux par un travail sur les processus psychologiques et corporels de l'individu. Pour ce faire le thérapeute met en scène le symptôme du patient-client dans le but de lui faire découvrir, expérimenter et intégrer de nouvelles façons de jouer et de vivres ses difficultés. La Gestalt est une approche humaniste qui vise entre autres à une capacité d'adaptation augmentée du patient et l'envisage dans sa globalité. Gonzague Masquelier est le directeur de l'Ecole Parisienne de Gestalt (EPG) où se déroule la formation des gestalt thérapeutes.

Résumé : Addictologue, Docteur en Neurosciences, psychiatre, Alain Dervaux est praticien hospitalier dans le service d'addictologie de l'Hôpital Sainte-Anne à Paris. "A l'origine considérées comme une faiblesse morale, les addictions sont maintenant considérées comme des maladies d'évolution chronique, caractérisées notamment par la fréquence des rechutes." En addictologie où les polyaddictions ou le passage d'une addiction à l'autre sont courants une approche globale étape par étape est nécessaire ; elle inclut les approches pharmacologiques, psychothérapeutiques, les comorbidités addictologiques et psychiatriques et l'accompagnement social. Tandis que les approches cognitivo-comportementales vont mettre en place les stratégies du changement de comportement, de la gestion du craving, de la prévention des rechutes en en identifiant les signes avant-coureurs, les approches psychodynamiques d'inspiration psychanalytique permettent, elles, de questionner le rapport à l'autre, à la loi, au désir, au plaisir, à la temporalité, à l'estime de soi. Le recours aux thérapies familiales systémiques est aussi possible car il permet d'aborder la complexité des problématiques familiales.

Résumé : Praticien renommé de la thérapie familiale et de la thérapie de couple, Serge Hefez, responsable de l'unité de thérapie familiale à la Pitié-salpêtrière, est aussi psychiatre et psychanalyste. Il a vaincu les conflits entre psychanalyse et thérapie familiale. Cette dernière réunit et confronte le groupe familial. L'amélioration de l'état du porteur du symptôme est corrélé au changement de chacun dans le groupe.

Résumé : Dans les années 60 Philippe Grauer s'est impliqué dans l'introduction en France de psychosociologie et de la psychologie humaniste américaine (Carl Rogers). Il suit les enseignements structuralistes de Barthes et Greimas, introduit Le Mouvement du potentiel humain, propage la psychologie humaniste, achève une psychanalyse en 1992, devient psychanalyste indépendant. Il participe à l'établissement de la profession de psychothérapeute, crée en 1985 le CIFPR (Centre Interdisciplinaire de Formation à la Psychothérapie Relationnelle. il définit la multiréférentialité "comme la prise en compte de la diversité des modèles et disciplines en sciences humaines cliniques, comme l'art d'articuler des systèmes en respectant leurs aspects contradictoires dont aucun n'acquiert por autant ni le statut de tiers eclu, ni de terme hégémonique.... Ma psychopratique, autrement dit ma clinique, consiste à me laisser surprendre par ce qui dans l'entre-deux relationnel psychothérapique survient ou surgit, souvent furtivement, en moi, à le saisir et remettre dans le commerce, le commerce des hommes comme on disait au XVIIIème siècle, à le faire tenir tenir dans le circuit dialogual en cours, afin de tâcher ensemble de voir en quoi et comment cela peut éclairer la situation et alimenter le processus de subjectivation...Mes valeurs se situent du côté de l'humanisme, d'un éco-humanisme respectueux de la nature, du respect de la diversité des écoles et doctrines, dont aucune ne sombrerait dans l'arrogance ou le désir d'hégémonie. Mes valeurs résident dans l'exigence de formations variées, critiques, longues et rigoureuses, et de références aux organismes historiquement repérables capables de cautionner de façon responsable la pratique de la psychothérapie relationnelle." (Philippe Grauer)

Résumé : Elève de Tobie Nathan puis Professeure de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à l'Université Paris Descartes, Marie-Rose Moro est psychanalyste et présidente de l'Association Internationale d'EtnoPsychanalyse (AIEP). "C'est pour, une nouvelle fois, réconcilier deux passions, celle de la psychanalyse et celle de l'anthropologie que j'ai cherché et trouvé sur mon chemin la perspective transculturelle à laquelle je me suis formée en particulier auprès de Nathan. Dans les années 1980, il était le représantant de l'etnopsychanalyse en France. C'est ainsi que je suis devenue pédopsychiatre et psychothérapeute d'enfants et d'adolescents et que j'ai créé à l'hôpital Avicenne une première consultation transculturelle pour les enfants de migrants et leurs parentsben adaptant le dispositif transculturel pour la seconde génération et en soulignant, l'importance, pour les enfants de migrants, de la langue maternelle et des stratégies de métissages....Je m'occupe maintenant de la maison de Solenn, Maison des adolescents de l'hôpital Cochin à Paris depuis 2008 où j'ai crée une nouvelle consultation transculturelle pour les enfants de migrants et une consultation transculturelle pour les enfants de l'adoption internationale." (M.-R. Moro). Très engagée dans la formation à la psychothérapie des jeunes médecins et des psychologues, M.-R. Moro a créé en 1998 le premier diplôme universitaire de psychiatrie transculturelle à la Faculté de médecine de Bobigny.

Résumé : Psychanalyste, psychologue clinicien, Dario Morales travaille au Centre hospitalier Saint-Anne à Paris. Clinicien engagé dans la société il a mis en place une pratique de psychothérapies auprès de détenus de Maisons d'Arrêt. "La clinique en prison est plus riche qu'à l'hôpital psychiatrique car du fait de la problématique du passage à l'acte, on n'y rencontre pas uniquement des psychotiques mais une population assez hétéroclite composée de tous les sujets ayant eu des difficultés avec la société. Certains ont commis des délits, d'autres des crimes. La justice ne s'interesse qu'aux faits mais les sujets ne viennent pas en psychothérapie pour relater des faits. Ils attendent que le psychothérapeute s'intéresse à eux et ils cherchent à lui confier la part de vérité qui est en eux. La prison est un lieu presque expérimental où le sujet est séparé de la réalité sociale et où il peut admettre une certaine castration qui peut faire advenir une parole libérée de la pulsion. La prison n'est pas non plus le lieu où l'on peut considérer qu'on met un terme à un travail psychothérapeutique. Un travail ne peut se terminer que là où le sujet est confronté au réel du social. En prison on ne fait que démarrer un travail." (Dario Morales)

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