Recherche simple :

  •    Sujet : Littérature slave
  • Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Documents en ligne : 20

Voir tous les résultats les documents en ligne

Contenu : Site de l'Académie des sciences consacré à la littérature russe

Contenu : Site consacré à la littérature russe du XVIIIème siècle à nos jours

Contenu : Site consacré à la litterature tchèque

Résumé : Éditeurs, écrivains, poètes, dramaturges tchèques, tous ont été confrontés à la "normalisation" soviétique. Filmés chez eux, treize d'entre eux témoignent des sombres journées de l'intervention des troupes du Pacte de Varsovie à Prague en août 1968, de ses conséquences sur leur vie quotidienne, sur la culture et sur leur œuvre en particulier. La plupart n'ont jamais cessé d'écrire alors qu'ils n'avaient pas la moindre chance d'être publiés. Évoquant leur statut de dissident, certains rappellent les démêlés du plus célèbre d'entre eux, Vaclav Havel, avec le pouvoir. Ils parlent de leur insoumission, des raisons qui les ont poussés à résister, de la censure et de l'autocensure, de leur désespoir, de leurs souffrances, de l'exil enfin, choisi ou imposé. Le film montre des images de l'intervention soviétique, mais aussi des prises de vue actuelles des rues de Prague et de ses cafés où flânent aujourd'hui de nombreux touristes. Avec la participation de Ludvík Vaculík, Sylvie Richter, Josef Skvorecký, Jan Trefulka, Zbynek Hejda, Ivan Matoušek, Vlastimil Trešnak, Daniela Fischerová, Daniela Hodrová, Michal Ajvaz, Jáchym Topol, Petr Borhovec, Michal Viewegh.

Résumé : Prosateur, dramaturge, essayiste polonais, Gombrowicz est né en 1904 à Maloszyce, près de Opatow, et mort en 1969 à Vence, en France. Ses écrits, pleins d'humour et jouant avec la forme de la "littérature basse", furent totalement incompris par la critique de l'époque et suscitèrent des critiques acerbes. En 1967, il reçut le Prix international des éditeurs et attira enfin l'attention d'un plus vaste public. Il est reconnu depuis comme l'un des plus grands auteurs du XXe siècle. Le film retrace sa trajectoire de Pologne en Argentine, puis en France, une vie indissolublement liée à l'œuvre.

Résumé : Née avec le siècle, Nina Berberova (1901-1993) fut un témoin privilégié des événements de son temps. Dans cet entretien divisé en deux parties ("Le passeport rouge" et "Allègement du destin"), l'auteur de "L'Accompagnatrice" raconte sa vie à Jean-José Marchand. Elle évoque son enfance, sa famille, sa découverte de la poésie, sa vie en exil - en Allemagne et en Italie - à partir de 1921, les écrivains qu'elle a connus, tout ce qui a formé sa personnalité et qui a fait d'elle l'écrivain que l'on connaît. En 1925, Nina Berberova et son compagnon, le poète Vladislav Khodassevitch, quittent Berlin pour Paris où ils vont vivre pauvrement parmi les exilés russes chassés par la révolution. Leurs difficultés ne feront qu'augmenter avec la guerre et l'occupation allemande. En 1950, Nina Berberova, qui a publié, dans une semi-clandestinité, ses premiers récits, part pour les États-Unis où elle va enseigner et devenir, lentement mais sûrement, un écrivain reconnu. Les extraits de l'autobiographie de Nina Berberova, "C'est moi qui souligne" (Actes Sud) sont lus par Marie-Armelle Deguy.

Résumé : Site Web gratuit, en français, pour l'étude de la langue croate de base. On y trouve des pages consacrées à l'alphabet, à la prononciation, aux mots et expressions de la vie courante.

Résumé : Méthode pour francophones qui contient 116 leçons basées sur le dialogue et la grammaire, ces leçons écrites en alphabet latin, puis en alphabet cyrillique assurent une assimilation progressive du serbo-croate. Un appendice grammatical et une liste des verbes les plus utilisés complètent la méthode, pour l'étude du serbo-croate, langue nationale de la Serbie, et, avec quelques variantes, du Montenegro, de la Croatie et de la Bosnie-Herzegovine.

Résumé : Sedina, Jasmina, Senada sont trois jeunes villageoises bosniaques. Au cours de la guerre de Bosnie (1992-1995), leur univers s'est effondré. Leur mari et plusieurs dizaines d'hommes de la famille ont disparu. Maison, terre, village, pays ont été emportés dans la tourmente. Le cours de la vie lui-même s’est arrêté. Quelques années plus tard, elles emménagent avec leurs enfants dans une maison appartenant à l'association "Vive Zene" à Tuzla. Elles y entreprennent une psychothérapie et entament ainsi un processus vital pour se reconstruire.

Résumé : "La personne et le travail d'Isaac Babel sont aussi éloignés de nous que la révolution russe elle-même. (…) Bien des détails de la vie d'Isaac Babel nous échappent. Ni le lieu, ni la date, ni les circonstances de sa mort ne nous sont connus. Ce coffre légendaire, contenant ses manuscrits, disparut en 1939, lors de son arrestation. (…) Quelques écrivains russes le mentionnent dans leurs mémoires, l'évoquant comme un homme modeste, travailleur, qui corrigeait méticuleusement ses écrits. Comme Dublin pour Joyce, Odessa, la ville natale de Babel constituait la matière de son travail littéraire. La vie, cependant, envoie l'écrivain aux confins du pays. Il voyage sans trêve, vivant dans des temps trop troublés pour avoir le loisir de faire son autobiographie. Il voulait être le Maupassant d'Odessa, mais devint le Babel de la "Cavalerie rouge". " (H. Bitomsky) Le réalisateur a conçu ce film sur Isaac Babel comme le "carnet de travail" d'un film en gestation, construit à partir des récits de Babel : " Cet instant de la réflexion sur la création d'un film est le moment où littérature et cinéma peuvent vraiment se rencontrer, chacun selon sa spécificité. "

Résumé : Les éléphants : "Crime et châtiment", "L'Idiot", "Les Démons", "L'Adolescent" et "Les Frères Karamazov" sont cinq œuvres de Dostoïevski. Svetlana Geier, décédée en 2010, les a traduits du russe vers l'allemand. La vie de cette femme, née en 1923, est digne d'un roman. Son portrait, avec ses zones d'ombre, épouse les soubresauts les plus sombres de l'histoire… Le réalisateur tisse un portrait subtil de cette femme âgée aujourd'hui de 85 ans, née en Ukraine et installée en Allemagne, qui s'est adonnée corps et âme dans son pays d'adoption à l'enseignement de la littérature russe et à sa traduction.

Résumé : "Dans la nouvelle qui ouvre le recueil intitulé "Le sanatorium au croque-mort", Bruno Schulz parle du livre : "Jadis, au petit matin de mon enfance, à la première aube de ma vie, sa douce lumière éclairait l'horizon. Il reposait glorieux sur le bureau de mon père qui, plongé en lui, frottait en silence, patiemment, d'un doigt humecté de salive, le dos des feuillets jusqu'à ce que le papier aveugle s'embrumât, se brouillât, réveillât le troublant pressentiment." Nous avons donc filmé les livres eux-mêmes. Nous avons montré le "papier aveugle", l'architecture typographique des mots (polonais), parfois démesurément grossis et déformés, comme ces objets quotidiens que la mémoire transforme en mausolées grandioses et obsédants : Schulz a l'art de ces déformations. De temps en temps, un cafard traverse le texte et s'enfonce dans l'obscurité. Entre le bruit sec que font ses pattes sur le papier et la typographie du texte, s'établit alors un étrange dialogue... Deux voix se disputent l'espace sonore. Deux voix qui lisent Schulz. L'une, la polonaise, pour nous donner la musique. L'autre, la française, pour libérer les images [...] Une dernière image : celle d'une carte de la Pologne sur laquelle tombe de la farine blanche. Voix du commentateur : "Le 19 novembre 1942, un coup de feu rompt le fil de la métaphore... Il neige sur la Pologne..." Sans doute Schulz aurait-il eu un sourire complice devant cette image bricolée qui simule la neige avec un peu de farine. Lui qui a bien su explorer la richesse polysémique de ce qu'il appelait la camelote : la neige, la farine, la folie, le livre... et le temps !" (André S. Labarthe)

Résumé : Pierre Dumayet retrace brillamment la vie de Dostoïevski à travers sa correspondance, notamment les lettres à son frère Mikhaïl. Au centre de cette correspondance une coupure de quatre ans, entre Noël 1849 et février 1854, les quatre années de travaux forcés que Dostoïevski a passées au bagne en Sibérie et dont le témoignage apparaît dans le "Journal d'un écrivain" (1876) et les lettres postérieures. De nombreux extraits des lettres de Dostoïevski et du "Journal d'un écrivain" sont lus par Denis Lavant. Le commentaire de Pierre Dumayet, lu par lui en voix off, est illustré d'images évocatrices de la Russie et d'extraits de films ("Nostalgiya" de Tarkovski).

Résumé : Consacré à la poétesse russe, Anna Akhmatova (1889-1966), "reine de la poésie russe" oubliée de son vivant par son peuple, coupée de ses lecteurs et comme enterrée vivante, ce film est triste, prévient le réalisateur, mais "il est impossible de trouver en Russie un poète au destin plus tragique." Après avoir publié ses premiers recueils, Anna Akhmatova avait fondé avec Ossip Mandelstam et son mari Nikolaï Goumilev le mouvement "acméiste" en réaction contre l'idéalisme romantique des symbolistes. L'exécution pour "antisoviétisme", en 1921, de Nikolaï Goumilev, dont elle avait divorcé trois ans plus tôt, mais dont elle avait un fils, va lui fermer pendant vingt ans toute possibilité d'être publiée. Son second mari meurt en 1930, son fils Lev est arrêté en 1937 et son troisième mari, critique et historien d'art meurt dans un camp en 1953. Son fils n'aura connu, de 1937 à 1956, que deux années de liberté après la guerre : pour lui, elle passe des mois à attendre devant les portes des prisons de Leningrad et c'est pour lui qu'elle compose le "Requiem", un chant funèbre sur le martyre des mères pendant la grande terreur. Les poèmes d'Anna Akhmatova étaient transmis oralement à des dépositaires fidèles qui répéteront, inscriront dans leur mémoire ces lignes qu'on ne peut même pas copier sans risque. Le film est composé de photos d'archives et de témoignages sur une vie mêlée aux bouleversements de la première moitié du XXème siècle. Parmi ces témoignages, celui de Lev Goumilev. Le commentaire du film est composé de fragments de lettres, de carnets, de souvenirs d'Anna Akhmatova. Un enregistrement réalisé en 1965 à Londres nous restitue la voix d'Anna Akhmatova.

Résumé : Figure tragique et mystérieuse de l’histoire littéraire du XXème siècle, Vladimir Maïakovski est resté le poète officiel de l’époque stalinienne : cet anarchiste rebelle et futuriste est associé au totalitarisme et aujourd’hui on tente d’effacer son nom. Pour évoquer l’homme caché derrière cette figure emblématique, Pavel Lounguine adopte un point de vue à la fois biographique et historique qui rappelle le contexte politique et culturel mouvementé. En 1915, Vladimir Maïakovski fait la connaissance de Lili Brik, sœur d’Elsa Triolet. Maïakovski aimera Lili « du premier coup, à jamais, sans retour jusqu'à la mort ». Son talent lyrique se déploie alors véritablement. C’est cette période fertile que Pavel Louguine met en valeur, en essayant de retrouver le Maïakovski humain, vivant, drôle, amoureux et paradoxal, tout en montrant comment le poète a été obligé de sacrifier son don poétique à la discipline du pouvoir soviétique. Avec des interventions de Benedikt Sarnov, critique littéraire et écrivain, Bengt Jangfeld, biographe de Maïakovski, Vassili Katanian, fils du dernier mari de Lili Brik, Claude Frioux, traducteur, et des extraits de : "Octobre"d’Eisenstein, "Hymne au travail" de Dziga Vertov, et "La Demoiselle et le voyou" où Maïakovski et Lili Brik interprètent les rôles principaux.

Résumé : Portrait d'Alexandre Soljenitsyne, né en 1918, prix Nobel de Littérature en 1970, dernier des grands écrivains engagés, à qui l'on doit l'universalité du mot goulag. Après vingt années d'exil aux Etats-Unis, où il fut forcé d'émigrer après la publication à l'étranger de "L'Archipel du Goulag", l'écrivain dissident est rentré en Russie en 1994. Alexandre Sokourov fut le premier, avec une équipe de tournage réduite, à être accueilli dans la datcha des Soljenitsyne, près de Moscou, pour converser avec l'écrivain et son épouse. Le film qui en résulte est un poème sur le monde intérieur du grand auteur et sa philosophie. Dans son environnement le plus familier : son jardin, la forêt où il aime se promener, le bureau où il écrit, sa bibliothèque, la pièce où travaille son épouse, de grandes discussions naissent et se développent autour de la question du mal, de l'harmonie avec la nature, de la littérature russe, de la cruauté, de la perfection de l'homme et de la morale chez Dostoievski... C'est aussi la rencontre de deux fortes personnalités qui nous parlent ici avec une simplicité troublante des joies et de la beauté du monde.

Résumé : C'est l'histoire d'un manuscrit qui a fait trembler le Kremlin. Un livre "arrêté" en octobre 1961, au petit matin, et enfermé dans les sous-sols de la Loubianka, le siège du KGB. "Pourquoi ajouterions-nous votre livre aux bombes que nos ennemis préparent contre nous ?", avait écrit Mikhaïl Souslov, l'éminence grise de Staline, à Vassili Grossman qui plaidait la cause de son livre. Sauvé de la disparition grâce au courage d'un réseau de dissidents, parmi lesquels le physicien Andreï Sakharov et l'écrivain Vladimir Voïnovitch, "Vie et destin" ne paraît en France qu'en 1983. "J'ai été stupéfait comme peu de livres m'ont stupéfait, raconte l'écrivain Olivier Rolin. Pour moi, c'est l'un des monuments du XXe siècle."

Résumé : Une horde de chevaux à moitié sauvages, des historiens qui chantent des chants de la guerre coloniale contre l’Empire russe, des jeunes qui dansent sur la place publique, des villageois qui se bricolent leur musée : tout un peuple qui se souvient dans une petite république du Caucase. Et tout au long, le peintre Rouslan Tsrimov nous guide dans la manière de vivre et la forme de pensée des Nartes, ancêtres mythiques, telles que les rapporte leur épopée.

Explorer les sujets liés :