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Résumé : Le 11 mars 2011, trois des quatre réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi explosent et pourtant cette catastrophe nucléaire ne fait officiellement que 2 victimes : 2 travailleurs de la centrale meurent de leucémie foudroyante. Trois ans après la catastrophe des enfants porteurs de kystes sur la thyroïde sont dénombrés tandis que des centaines de milliers de personnes auraient été contaminées. Le Japon n'est pas le seul touché : sur la côte ouest des Etats-Unis on ne compte plus les possons contaminés et les pays d'Europe font de multiples tests pour se garder des aliments radioactifs. Ce film-enquête se propose de lever l'omerta sur Fukushima d'en dénoncer le scandale et ses conséquences tragiques pour la planète et l'humanité.

Résumé : Le 26 avril 1986 l'explosion nucléaire de la centrale de Tchernobyl située dans le nord de l'Ukraine dégagea un nuage toxique qui déversa 70 % de sa charge de radionucléides sur la Biélorussie. En une semaine le nuage fit le tour de l'hémisphère nord passant de l'Europe au Moyen Orient, en Chine, en Inde jusqu'aux Etats-Unis. Le film tourné exclusivement en Biélorussie montre combien ce pays et ses habitants vivent en sursis du fait de l'ingestion de petites doses de radioactivité. Il témoigne de cette mort lente qui se révèle, entre autres, par les conséquences génétiques de la catastrophe qui "est comme un arbre qui pousse" dans l'invisibilité de sa matière même, l'atome. Les plans tournés à l'Hôpital des enfants malades de Gomel où des nouveaux-nés atteints de pathologies très graves et incurables sont éloquents. Le documentaire s'attache aussi à rompre , à "dénouer les fils de la conspiration internationale du silence qui accable ce pays" (chiffres et conséquences de l'irradiation minimisés, désinformation généralisée). Les personnes rencontrées par les réalisateurs sont des victimes négligées de la contamination, des médecins, des résistants de la science. Défiant toute logique de résignation ces savants s'acharnent à dire la matérialité et les significations de l'atome. Apparaît à l'écran, le Professeur Youri Bandajevski, démis dès 1999 de ses fonctions de Recteur de l'Institut de médecine de Gomel où il poursuivait des recherches qui indisposaient le lobby nucléaire. Soumis à des accusations fallacieuses de corruption et condamné à la prison en 2001 à l'issue d'un procès stalinien il fut libéré le 8/08/2005.

Résumé : Vivre avec, ou partir et tout abandonner. C'est le choix auquel sont aujourd'hui confrontés les habitants des environs de Fukushima. Ceux qui vivent dans cette vaste zone grise où la contamination n'est pas assez forte pour imposer l'évacuation et où la vie reste officiellement possible. Partir, chacun sait ce que cela veut dire... Mais qui peut leur dire ce que "vivre avec" signifie vraiment ? Il y a vingt-cinq ans, les deux millions d'habitants des territoires contaminés de Biélorussie comme les Samis de Norvège ont été confrontés au même choix par la catastrophe de Tchernobyl. Beaucoup sont restés et vivent depuis les conséquences de ce choix. Ils sont les seuls à pouvoir mettre une réalité concrète face aux questions, aux doutes, aux peurs des habitants des zones nouvellement contaminées. C'est vers eux que se tournent les habitants d'Itaté, un village situé à quarante kilomètres de Fukushima.

Résumé : Carnet de route du leader charismatique du TAC (Treatment Action Campaign fondée en 1998), Zackie Achmat dans sa lutte pour l'accès de tous aux médicaments génériques et aux antirétroviraux dans les cliniques et les hôpitaux publics d'Afrique du Sud. Chronique de la "defiance campaign" (campagne de défi), le film montre la crise engendrée par le sida en Afrique du Sud qui touche plus de 4,7 millions de personnes tandis que le gouvernement de Thabo Mbeki ne reconnaît pas la relation entre VIH et sida. Militant antiapartheid dès ses 14 ans en 1976, Zackie Achmat se définit comme "un socialiste du sida"pour qui "l'infection, causée et encouragée par les inégalités, est en plus un facteur d'accroissement des discriminations." En Afrique du Sud où l'épidémie a pris l'ampleur d'une catastrophe sanitaire, le TAC est devenu l'organisation la plus importante des mouvements populaires. Cette association de malades affronte directement les laboratoires pharmaceutiques pour que le prix des médicaments génériques baisse. Zackie Achmat, lui-même atteint par le VIH et régulièrement aux prises avec les maladies opportunistes, a décidé par solidarité et détermination, de ne pas avoir recours aux antirétroviraux tant que les hôpitaux publics de son pays n'en disposent pas. Le film mêle l'histoire singulière, personnelle et intime de Zackie à ses engagements sans concession nés de la conscience et de l'urgence du désastre qui touche l'Afrique toute entière.

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