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Résumé : La caméra de Mariana Otero filme des moments de vie au Courtil, Institut Médico Pédagogique à la frontière franco-belge hors du commun, où depuis 1984, Alexandre Stevens, psychiatre et psychanalyste forme des intervenants et des cliniciens soucieux de la singularité subjective. L'accompagnement des enfants psychotiques se fait au jour le jour selon une éthique qui vise non à contraindre les enfants mais à aider chacun d'eux à trouver une place dans le monde et dans le langage en étant à chaque seconde à l'écoute de ce qui le constitue comme sujet. Cette éthique en action et en propositions essaie pour chacun d'eux de trouver des solutions particulières, singulières qui pourront aider Allysson, Amina, Evanne, Jean-Philippe, Mattéo... à vivre plus apaisés. S'intéressant aux enfants comme aux thérapeutes Mariana Otero, avec ce film qui semble progresser du tâtonnement vers une sorte de lumière, réussit à ouvrir une brèche dans l'énigme vivante qu'est chaque enfant psychotique et par là-même nous aide à comprendre un peu ce qu'est la folie.

Résumé : "Quand on est mort, c'est pour combien de dodos ? .... Peut-on dessiner rien ? Quand on est mort, est-ce qu'on n'est rien ?" Deux réflexions , deux souvenirs de consultation que Nicole, psychologue à l'Hôpital Sud du CHR de Rennes évoquent. Le service que nous découvrons est celui de cancérologie pédiatrique. La caméra, sans voyeurisme, fait halte en ce lieu commençant son périple dans une chambre où l'on fête l' anniversaire d'une toute jeune patiente avec le gâteau qu'a préparé, Anthony, le plus grand des malades, jeune adolescent auquel sera dédié le documentaire. Le film s'articule autour des réunions des soignants où la psychologue est comme le ciment du groupe, du dialogue entre et avec les parents et les enfants, des moments de séparation (entrée en chambre stérile) ou de retrouvailles (sortie). Le montage intègre des photos en noir et blanc qui sont comme le prolongement de la parole, le silence d'où elle naît, qui la fonde et l'engloutit. "Il faudrait filmer la circulation de la parole." Et c'est cette difficulté-là qu'arrive à surmonter le film : paroles d'espoir, de douleur, récit des derniers moments d'un enfant, mots chuchotées, confidences sotto voce entre un enfant et le réalisateur. Un film âpre qui montre la violence de l'espoir et l'étendue de la dignité humaine...

Résumé : Une unité de soins pilote de maternologie en milieu hospitalier à Saint-Cyr l'Ecole en région parisienne. Là sont accueillies des mères en très grande souffrance après la naissance de leur bébé. Cette souffrance (taboue dans nos sociétés de la performance et de la naissance idyllique) est bien au-delà du baby blues et consiste dans la difficulté pour certaines femmes de se sentir mère et d'aimer leur enfant après l'accouchement (trouble qui atteindrait 10% des femmes selon l'OMS). Le film montre divers aspects de la thérapie dont "la vidéo clinique" (filmage de la mère et du nourisson au moment des tétées pour déchiffrer jusqu'au ralenti les comportements). Le film suit le parcours de trois femmes et de leur enfant et propose un entretien avec une mère suivie dans cette unité de soins deux ans après son hospitalisation. Les conjoints sont aussi filmés, ils parlent de leur ressenti dans la grave dépression de leur compagne. Le film se fait l'écho du grand désir pour les mères de construire le lien avec leur enfant.

Résumé : "Cinq garçons vont tenter un saut en parachute. Ils ont quelques jours pour se préparer. À terre, ils sont des hommes, gays et séropositifs, que la mort a effleurés. Ils sont unis entre la nuit et le jour, entre ciel et terre, entre éclats de rires et confidences, entre les mots et ce qui ne peut se dire, le courage et la frayeur. L’un après l’autre, ils tenteront de se jeter dans les airs : ils sont vivants, ensemble."

Résumé : Si l'alcool n'est pas tabou dans nos sociétés occidentales, l'alcoolisme lui, l'est longtemps resté. Ses pratiques et ses conséquences sont maintenant bien connues. Problème de santé publique avéré il a acquis le statut de maladie que l'on soigne. Le film est construit autour de groupes de parole constitués d' hommes et femmes en traitement à l'hôpital, de témoignages d'abstinent(e)s de longue date et de l'expérience des soignants. La question essentielle étant comment sortir de la dépendance ce qui induit un parcours où les êtres sont en devenir et où aucun des épisodes de la vie (les rechutes en particulier) ne doit être gommé.

Résumé : Utilisé dès les années 1970 comme myorelaxant et prescrit pour soigner la sclérose en plaques, le baclofène s'avère, à fortes doses, supprimer l'envie irrésistible de boire et donc avoir un pouvoir potentiel de sevrage dans la maladie alcoolique. Tout d'abord interdit puis autorisé temporairement dans les prescriptions contre l'alcoolisme, le baclofène fait débat parmi les addictologues. Doit-on balayer les causes psychiques à l'addiction ? Peut-on guerrir sans réel travail sur soi ? Et les effets secondaires de cette prise massive ? La réalisatrice filme le premier essai clinique destiné à tester l’efficacité du médicament.

Résumé : Parmi tous les crimes et délits, les plus bouleversants pour l'opinion publique sont, de loin, ceux à caractère sexuel. Quand les coupables sont des adolescents, c’est l’incompréhension. Mais, au-delà du choc du passage à l’acte et de l’image de monstre qui leur colle à la peau, qui sont-ils vraiment ? Quel est leur parcours de vie pour en arriver là ? Peuvent-ils être soignés ?À l’antenne de Psychiatrie et Psychologie légale de La Garenne Colombe, on tente depuis 10 ans une expérience rare en France. Des adolescents de 13 à 18 ans, auteurs de violences sexuelles, viennent ici chaque semaine sur obligation du juge, pour suivre une psychothérapie. Dans ce service spécialisé, Samuel Lemitre est psychologue criminologue. Il suit ses jeunes patients pendant plusieurs mois, voire plusieurs années, en consultations individuelles ou en thérapies de groupe. Par une immersion inédite au cœur de ses consultations habituellement tenues à huis clos, "Jeux criminels" explore la pratique engagée de ce psychologue atypique, en questionnant les causes de ces violences et les soins possibles pour éviter la récidive.(Source éditeur)

Résumé : Elève de Tobie Nathan puis Professeure de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à l'Université Paris Descartes, Marie-Rose Moro est psychanalyste et présidente de l'Association Internationale d'EtnoPsychanalyse (AIEP). "C'est pour, une nouvelle fois, réconcilier deux passions, celle de la psychanalyse et celle de l'anthropologie que j'ai cherché et trouvé sur mon chemin la perspective transculturelle à laquelle je me suis formée en particulier auprès de Nathan. Dans les années 1980, il était le représantant de l'etnopsychanalyse en France. C'est ainsi que je suis devenue pédopsychiatre et psychothérapeute d'enfants et d'adolescents et que j'ai créé à l'hôpital Avicenne une première consultation transculturelle pour les enfants de migrants et leurs parentsben adaptant le dispositif transculturel pour la seconde génération et en soulignant, l'importance, pour les enfants de migrants, de la langue maternelle et des stratégies de métissages....Je m'occupe maintenant de la maison de Solenn, Maison des adolescents de l'hôpital Cochin à Paris depuis 2008 où j'ai crée une nouvelle consultation transculturelle pour les enfants de migrants et une consultation transculturelle pour les enfants de l'adoption internationale." (M.-R. Moro). Très engagée dans la formation à la psychothérapie des jeunes médecins et des psychologues, M.-R. Moro a créé en 1998 le premier diplôme universitaire de psychiatrie transculturelle à la Faculté de médecine de Bobigny.

Résumé : Au Centre hospitalier universitaire Avicenne de Bobigny Marie-Rose Moro, psychiatre pour enfants et adolescents, reçoit des familles migrantes venue d'Asie, du Moyen-Orient, d'Afrique et d'ailleurs. Grâce à cette consultation d'ethnopsychanalyse (s'y croisent en effet ethnologie, psychiatrie et psychanalyse) les patients peuvent exprimer leur mal être sans le dissocier de leurs croyances et coutumes. Le film par les extraits des séances dont il se compose rend compte de l' originalité de l'espace clinique crée où la maladie est soignée collectivement grâce à la présence de co-thérapeutes originaires de différents pays.

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