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  •    Sujet : Moeurs et coutumes
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Résumé : Dernier film de la célèbre trilogie "Turkana Conversations" entamée en 1973, "Une Femme parmi les femmes" s'attache à comprendre comment les Turkana -éleveurs semi-nomades relativement encore isolés du nord-Ouest du Kenya, en 1981 - et en particulier les femmes Turkana-, voient le mariage. Le film mêle des conversations avec plusieurs femmes exceptionnelles, et les préparatifs d'un mariage dans le voisinage. Elles analysent avec perspicacité leur mode de vie et en donnent à voir un tableau complexe.Elles expliquent comment la polygamie est à la fois source de solidarité entre les femmes et mépris total des sentiments des individus.Tout en discutant des contradictions de leur propre culture, les Turkana sont bien conscients de leurs différences avec les cinéastes et n'hésitent pas, souvent avec un humour délicieux, à les renvoyer à eux-mêmes.

Résumé : Dans le Nord de la France, où pendant presque deux siècles ont prospéré les usines textiles, le grand patronat contrôlait l'essentiel des pouvoirs économique et politique de la région. A travers les alliances de sang et d' affaires, ces industriels fondent des familles nombreuses, garantes de l'expansion de ce patrimoine. Petit-fils d'une de ces "grandes familles du Nord", le réalisateur, en interrogeant trois générations de membres de sa famille dresse le portrait d'une classe dirigeante et d'un grand patronat traditionnellement très discrets sur leur mode de vie. On y constate notamment que c'est loin de la Bourse, que recommandait, avec force, de fuir, un des ancêtres récents, que certains, passés de l'Industrie au Commerce (Auchan, Leroy-Merlin, Kiabi, Kiloutou , etc..) perpétuent le capitalisme de "Bon-Papa".

Résumé : Deux reporters de Radio Nomade FM chassent les informations dans la ville... C'est ramadan et la religion est dans tous les esprits. Devant la Grande Mosquée, les hommes prient, dans une école coranique, des femmes se posent des questions... Des ruelles étroites, des maisons en terre, des cours animées : c'est Agadez, une ville dans le désert...

Résumé : Lilian Vezin traverse à pied les montagnes de l'Atlas marocain. Il rencontre les tribus berbères qui ont maintenu leurs coutumes et leur art de vivre traditionnels. De vallées en hameaux, à travers le berceau de ce peuple, premier occupant de l'Afrique du Nord, il découvre la chaleur et la gentillesse d'hommes et de femmes aux conditions de vie difficiles. Un ancien lui confie : "Demeure près de nous, un moment, un instant, dans la solitude qui est la nôtre, et perçois le sens profond de l'existence".

Résumé : A Paris, rue de Lappe près de la place de la Bastille, le réalisateur découvre, en 1984, la vie dans les cafés populaires où se côtoient toutes les générations et immigrations, les histoires d'amour et de solitude.

Résumé : "En l'absence de sources écrites, l'histoire malgache se cache dans les gestes et les mots... Les hypothèses scientifiques se multiplient pour percer l'énigme de la genèse malgache, et les récits légendaires, les signes et les symboles dissimulés dans la vie quotidienne sont les principales sources d'inspiration de ces investigations. Les principaux protagonistes de notre film sont les histoires elles-mêmes, réelles ou imaginaires, individuelles ou collectives. Nous naviguons de l'une à l'autre, mettant en évidence le merveilleux inhérent aux aventures vécues, cherchant chez nos interlocuteurs réels les héros des histoires légendaires.Nous avons cherché dans la culture malgache, dans les contes et les légendes, les thèmes dominants. Ces formes véhiculent une certaine philosophie de la vie et de la mort. (...)Le Famadihana par exemple correspond à la cérémonie de l'exhumation et du retournement des morts. On sort de terre les ossements et on les place dans un nouveau linceul. Le plus souvent cette cérémonie a lieu pendant l'hiver (juillet-septembre). Tous les gens qui appartiennent à la même famille sont enterrés dans le même tombeau, celui-ci est donc très grand, c'est le tombeau familial. La décision est prise pendant une réunion de famille. Certains ont rêvé d'un parent : "Il a froid, il faut s'occuper de lui." Parfois on ramène le corps d'un parent décédé loin du tombeau familial. Même si l'on meurt loin, il est inadmissible pour un Malgache de n'être pas enterré dans le tombeau familial.Le Famadihana est une fête qui dure de un à trois jours, on mange, on boit de l'alcool de canne, le Toaka Gasby. On sort l'ancêtre du tombeau, on lui raconte les dernières blagues, on lui présente les derniers-nés. On le change de linceul, celui-ci est fabriqué dans de la soie brute, un tissu très cher. C'est un peu comme le carnaval brésilien, il y a quinze ans, dans une petite ville. Les gens sont très gais."(Extraits d'un entretien avec César et Marie-Clémence Paes, propos recueillis par Linda Romano, Infos Brésil, mai 1989)

Résumé : Chef-d'oeuvre du cinéma vénézuélien et mondial, "Araya" a été tourné en 1957 sur une presqu'île du nord du pays où les habitants vivent de la récolte du sel et de la pêche artisanale, au large de la côte de la mer des caraïbes. A l'instar de l'"Homme d'Aran" de Flaherty ou de "India" de Rosellini auxquels il est parfois comparé, le film fascine toujours par sa force poétique.

Résumé : Harald Friedl filme une journée dans la vie de quatre petits commerces traditionnels de Vienne : une maroquinerie, une droguerie, une mercerie et une boucherie. Pour deux d’entre eux, c’est la dernière. C’est la suspension du temps qui caractérise ces vieux magasins. Si dehors le temps file, ici la clientèle se raréfie, «nous sommes dans la main du temps», dit la maroquinière. «Mais si une même suspension du temps caractérise la maroquinerie, la droguerie et la mercerie, la mémoire qui s’y est déposée n’est pas de la même substance : rêve d’immortalité et d’immobilité absolue pour le maroquinier, elle est, pour le vieux droguiste, habitée par la mort, la tragédie : l’aryanisation de la boutique par les Nazis, la guerre, la mort de sa femme… La «reine du bouton» étouffe dans son royaume, symbole du ratage de sa vie, de l’échec de son mariage, de son déclassement. Cette mémoire n’est pas seulement une mémoire des hommes, elle est aussi une mémoire du capitalisme, d'un stade antérieur où les produits étaient des articles autant que des marchandises, où la valeur marchande ne primait pas sur la valeur d'usage, où la qualité des produits comptait plus que l’emballage ou la marque.» (extr. du Catalogue Cinéma du réel 2007)

Résumé : Au Mali, dans les falaises de Bandiagara, les jeunes chevriers dogon apprennent les batteries traditionnelles sur les tambours de pierre de leurs ancêtres. Puis ils s'exercent sur les tambours de bois, troncs d'arbre creux qu'ils frappent avec deux baguettes de bois. Devenus hommes, ils battront les tambours de peaux des funérailles. Le film se termine par une danse de funérailles.

Résumé : Au Sarawak, l'un des deux Etats malais de l'île de Bornéo, "ceux de l'amont des rivières" sont les premiers touchés par la déforestation. Les Penan, naguère nomades, sont aujourd'hui au coeur du tourbillon : comment continuer à vivre quand tout s'effrite autour de soi, quand le paysage disparaît, entraînant avec lui langue, pratiques, esprits ? L'apocalypse, c'est la fin d'un monde - l'amorce d'un nouveau... Le film, traversé par le chant de ceux qui se refusent cependant à abdiquer, raconte l'intime entremêlement de la vie douce à la lutte qui fait rage à l'ombre des grands arbres, et dessine les lignes de résistance des uns et des autres.

Résumé : Le changement de la vie rurale en Rouergue quarante ans après le tournage de "Farrebique".

Résumé : Après "First contact" (1982) et "Joe Leahy's neighbours" (1988), les réalisateurs , en 1991, retrouvent en Nouvelle-Guinée-Papouasie Joe Leahy, fils d'un Australien et d'une Ganiga. Il est alors un entrepreneur agricole prospère qui a su concilier ses deux cultures. Souhaitant agrandir son exploitation, il s'associe avec le chef de tribu ganiga Popina Mai, qui est aussi son père adoptif , en observant les coutumes traditionnelles.Mais les fluctuations des cours du café, les impératifs de la récolte et la férocité des guerres tribales mènent au drame.

Résumé : Tourné au cours de trois semaines d'immersion totale dans la ville et faisant partie de la même "odyssée" que les 7 films constituant la série "l'Inde fantôme", le commentaire de Louis Malle à leur propos vaut aussi pour "Calcutta" : "Ces films sont comme un journal, un récit à la première personne où le commentaire forme un contrepoint à l'image et au son. D'habitude dans ce genre de reportage on essaie d'expliquer l'Inde aux spectateurs mais ici, on leur dit plutôt ceci : venez avec nous et vous verrez combien il est difficile pour un Occidental de comprendre l'Inde."

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