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  •    Sujet : Mondialisation
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Résumé : Le Katanga (République démocratique du Congo) compte parmi les régions du monde les plus riches en ressources minières très convoitées (cuivre, cobalt, germanium, zinc, etc..) Les anciennes mines de l'Union Minière, puis Gécamines, sont en pleine réhabilitation après des décennies d'abandon ou de prédation, pendant et après le régime de Mobutu, tandis que de nouvelles mines sont partout creusées: la demande asiatique et "occidentale" est très forte. Pourtant la province, pas plus que le pays, n'en sont plus riches: la corruption galopante, les mafias de toutes origines, l'incurie administrative, font que les minerais quittent le pays largement de façon frauduleuse, tandis que les sociétés multinationales se font une guerre sans merci, au détriment de leurs salariés congolais ou des malheureux creuseurs artisanaux locaux. Le charismatique nouveau gouverneur de la province s'efforce de rétablir l'ordre dans ce chaos mondialisé.

Résumé : La région d'Alméria, dans le sud de l'Espagne, produit aujourd'hui un tiers de la consommation européenne hivernale des fruits et légumes et engrange les deux tiers des profits agricoles du pays. Un "miracle économique" sous serre qui repose sur le travail de près de 80000 immigrés, pour moitié clandestins. Le réalisateur est parti enquêter à El Ejido, où 60% des immigrés sont Marocains. La face sombre de la mondialisation économique qui n'a ici pour loi que celle du profit est éclairée au grand jour.

Résumé : Après de nombreuses années d'exil, le réalisateur Samba Félix N'Diaye rentre au Sénégal. Le développement anarchique qu'il y voit soulève en lui de nombreuses questions. Pour tenter d'y répondre, il recueille les réflexions d'économistes, d'hommes politiques et d'intellectuels, hommes et femmes d'Afrique de l'Ouest.

Contenu : Edition en ligne de l'atlas de la mondialisation, un atlas pour comprendre l’espace mondial contemporain.

Résumé : Le film s'ouvre sur le chantier gigantesque de déconstruction du matériel d'extraction d'une mine d'or à Bornéo (Indonésie), matériel destiné à un nouveau chantier non moins gigantesque en Guinée (Afrique de l'Ouest). Le chantier est situé près de la frontière malienne, comme l'explique l'ingénieur britannique responsable des travaux, où les villageois vivaient jusque là d'agriculture et d'orpaillage. La puissante multinationale, pour installer les machines qui extrairont l'or du sol guinéen, fait le vide sur le site. Ainsi les villageois sont-ils priés d'abandonner leurs habitations et leurs terres contre des dédommagements dérisoires et, pour quelques-uns relativement plus chanceux, un emploi précaire sur le nouveau chantier. Quant aux orpailleurs, qui survivaient grâce à cette activité risquée et harassante, à présent que l'Etat a vendu le terrain à la multinationale, ils n'ont plus le droit d'y exercer leur activité et sont traqués par les responsables du chantier. Le film, tourné avec des moyens conséquents, montre comment la mine façonne progressivement le paysage, de manière spectaculaire et durable, creusant la vallée et contaminant en mercure tout le bassin hydraulique.

Résumé : S'appuyant sur le destin du chantier naval Dubigeon de Nantes, déjà en difficulté lors de l'arrivée de la gauche au pouvoir en 1981ce film, bien que centré sur la région Nantes-Saint-Nazaire, élargit peu à peu son propos à tout le secteur de l'industrie de la construction navale française, exemplaire de l'état actuel, handicapant pour une gestion économique saine du pays, de la désindustrialistation de la France. La force du film, qui n'est pas un nième film sur une usine qui ferme, réside d'abord dans son montage très réussi d'alternances , judicieusement réglées, d'images d'archives, d'interventions d'acteurs de l'époque et d'aujourd'hui : patrons de l'industrie navale, hommes et femmes politiques successivement en charge du portefeuille ministériel de l'Industrie (notamment Edith Cresson), ouvriers et syndicats: chacun explicitant ses décisions, pour les uns, obligations pour les autres, ou raisons de lutter contre la perte de son emploi, donc de ses moyens de vivre, pour les ouvriers et les syndicats, interventions aussi de chercheurs dont l'objet d'études est l'industrie, le travail, ou les mouvements sociaux (Robert Castel, à la fin du film). De ce montage émerge une enquête solide, grâce à la grande qualité de tous les intervenants. Elle fait apparaître l'antagonisme, difficilement soluble, entre la finalité d'une économie capitaliste dérégulée (toujours plus de profits, quite à piétiner les droits de L'Homme travailleur et l'économie de toute une région , voire d'un pays) et la conduite d'une politique nationale de gauche, économiquement équilibrée et dirigée par l'exigence de justice sociale, le tout dans un contexte "mondialisé". Le film est, à cet égard, une réussite.

Résumé : Le film aborde la problématique de la gestion des ressources en eau à travers l'exemple du Maroc où l'Etat assurait peu ou prou jusqu'ici la distribution, souvent gratuite, d'eau potable à la population des villes , parfois aussi des campagnes, mais où les investissements , pour la plupart étrangers, dans le développement du tourisme, ont changé la donne, avec la floraison des constructions immobilières ou des terrains de golf, dévoreurs d'eau, tandis que la sécheresse entraîne la disparition des oliveraies des petits paysans et la désertification de certaines campagnes.La distribution de l'eau, assurée jusqu'ici par une régie d'Etat est peu à peu confiée à la filiale locale d'une des deux plus grandes multinationales qui se sont emparées, au niveau mondial, de la gestion très lucrative de cette ressource que certains considèrent comme faisant partie du patrimoine commun de l'humanité.L'accès à l'eau devient indéniablement plus confortable à certains, tandis que ceux qui ne peuvent pas payer voient leurs conditions de vie, déjà précaires, s'aggraver.

Résumé : Paul Virilio interroge notre société moderne qui semble croire que le progrès est lié à une accélération toujours plus grande de ses échanges, de quelque nature qu'ils soient. Les avis de spécialistes dans le domaine du renseignement, des sciences et techniques, de la politique, de l'économie, de l'information ou de la communication complètent sa réflexion.

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