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  •    Sujet : Neurochirurgie
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Résumé : Entre janvier 2001 et septembre 2003, François Chilowicz a suivi la vie quotidienne des cinquante infirmièr(e)s et aide-soignant(e)s du service des soins intensifs de neurochirurgie de l'Hôpital Rangueil à Toulouse qui compte une douzaine de box de réanimation où les patients sont tous alités, la plupart dans un coma profond. "Les hasards de mes repérages m’ont conduit jusqu’à Toulouse, à l’hôpital Rangueil, et plus précisément dans ce service... J’y ai rencontré une équipe soudée et forte, qui prend son travail à bras-le-corps, avec une joie de vivre très intense. Une équipe qui sait désamorcer toutes les tensions accumulées au cours de la journée par sa gentillesse, son humour et sa franchise. Bref, une équipe qui m’a considérablement impressionné et séduit. Aux soins intensifs de neurochirurgie, la détresse des patients ou de leurs proches est souvent immense, mais la bonne humeur des soignants l’est aussi, toute en empathie, comme pour repousser la tristesse en dehors des murs. Après un moment difficile qui aura fortement affecté l’ensemble de l’équipe, on peut assister à une "séance de décompression", faite de rires, de jeux, de batailles, le temps d’évacuer la peine et la pression... Puis tout le monde reprend son travail, détendu, complice. Les patients conscients apprécient ces moments de folies douces, qui insufflent un vent de joie et de vie dans le service. Ici, la terrible comédie de la vie bat son plein, autour de choses essentielles, pour le plus épouvantable comme pour le plus extraordinaire ! Le personnel soignant sait se protéger, non pas pour fuir la réalité brutale mais pour mieux l’affronter au chevet des patients.(…)L’administration des soins est une chose mais leur rôle est beaucoup plus vaste... Quelque chose d’immatériel qui repose sur de l’humanité. Une gageure qui a forcément ses limites, mais aux Soins Intensifs de Neurochirurgie de Rangueil, ces limites sont repoussées très loin.(…)Tout au long du tournage, semaine après semaine, j’ai assisté à des moments étonnants, bouleversants ou merveilleux. J’ai participé à des histoires humaines, toutes passionnantes et singulières, dans lesquelles soignants et soignés cheminent conjointement. Des moments très intenses, au cours desquels des personnes qui n’avaient a priori aucune raison de se rencontrer œuvrent ensemble autour d’une cause essentielle : la vie."François CHILOWICZ.

Résumé : A l'Hôpital de La Timone à Marseille, une équipe de neurologues, de neurochirurgiens et de chercheurs de l'INSERM accueillent des patients atteints d'épilepsies rebelles aux traitements médicamenteux et donc particulièrement invalidantes dans la mesure où les malades sont isolés et empêchés de mener une vie sociale et professionnelle normale. Le parcours de soins, pluridisciplinaire, s'appuie sur des technologies de pointe. L'épilepsie est une perturbation de l'activité électrique du cerveau : une décharge électrique anormale se propage dans le cerveau et touche un ou plusieurs centres nerveux (les troubles peuvent affecter entre autres, la motricité, le langage ou la vision). Certaines formes graves peuvent entraîner convulsions et pertes de conscience. Quand les médicaments n'agissent pas, la chirurgie, quand elle peut être pratiquée, est la seule solution. Mais avant d'opérer, il faut comprendre l'origine d'une épilepsie en observant le comportement du malade et en enregistrant l'activité électrique de son cerveau à l'aide d'éléctrodes implantées dans le cerveau lui-même. L'Hôpital de La Timone à Marseille est un des rares centres en Europe qui réunit les compétences et la technologie nécessaires aux opérations. Le documentaire entièrement tourné à l'hôpital montre différents moments de soins (pose d'électrodes et stimulations de celles-ci, dialogue avec les malades, réflexions du Pr. Patrick Chauvel, chef du service de neurophysiologie) où les patients nous donnent à entendre des fragments de leur histoire individuelle en particulier la première apparition de la maladie dans leur vie. Le Pr Chauvel concluera en disant que les progrès dans la connaissance et la lutte contre cette maladie sont constants, que chaque patient apporte dans le traitement du suivant mais que plus on sait, plus on avance, plus l'étendue de l'inconnu dans le fonctionnement du cerveau est grande.

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