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Résumé : Le 26 avril 1986 l'explosion nucléaire de la centrale de Tchernobyl située dans le nord de l'Ukraine dégagea un nuage toxique qui déversa 70 % de sa charge de radionucléides sur la Biélorussie. En une semaine le nuage fit le tour de l'hémisphère nord passant de l'Europe au Moyen Orient, en Chine, en Inde jusqu'aux Etats-Unis. Le film tourné exclusivement en Biélorussie montre combien ce pays et ses habitants vivent en sursis du fait de l'ingestion de petites doses de radioactivité. Il témoigne de cette mort lente qui se révèle, entre autres, par les conséquences génétiques de la catastrophe qui "est comme un arbre qui pousse" dans l'invisibilité de sa matière même, l'atome. Les plans tournés à l'Hôpital des enfants malades de Gomel où des nouveaux-nés atteints de pathologies très graves et incurables sont éloquents. Le documentaire s'attache aussi à rompre , à "dénouer les fils de la conspiration internationale du silence qui accable ce pays" (chiffres et conséquences de l'irradiation minimisés, désinformation généralisée). Les personnes rencontrées par les réalisateurs sont des victimes négligées de la contamination, des médecins, des résistants de la science. Défiant toute logique de résignation ces savants s'acharnent à dire la matérialité et les significations de l'atome. Apparaît à l'écran, le Professeur Youri Bandajevski, démis dès 1999 de ses fonctions de Recteur de l'Institut de médecine de Gomel où il poursuivait des recherches qui indisposaient le lobby nucléaire. Soumis à des accusations fallacieuses de corruption et condamné à la prison en 2001 à l'issue d'un procès stalinien il fut libéré le 8/08/2005.

Résumé : "En l'absence de sources écrites, l'histoire malgache se cache dans les gestes et les mots... Les hypothèses scientifiques se multiplient pour percer l'énigme de la genèse malgache, et les récits légendaires, les signes et les symboles dissimulés dans la vie quotidienne sont les principales sources d'inspiration de ces investigations. Les principaux protagonistes de notre film sont les histoires elles-mêmes, réelles ou imaginaires, individuelles ou collectives. Nous naviguons de l'une à l'autre, mettant en évidence le merveilleux inhérent aux aventures vécues, cherchant chez nos interlocuteurs réels les héros des histoires légendaires.Nous avons cherché dans la culture malgache, dans les contes et les légendes, les thèmes dominants. Ces formes véhiculent une certaine philosophie de la vie et de la mort. (...)Le Famadihana par exemple correspond à la cérémonie de l'exhumation et du retournement des morts. On sort de terre les ossements et on les place dans un nouveau linceul. Le plus souvent cette cérémonie a lieu pendant l'hiver (juillet-septembre). Tous les gens qui appartiennent à la même famille sont enterrés dans le même tombeau, celui-ci est donc très grand, c'est le tombeau familial. La décision est prise pendant une réunion de famille. Certains ont rêvé d'un parent : "Il a froid, il faut s'occuper de lui." Parfois on ramène le corps d'un parent décédé loin du tombeau familial. Même si l'on meurt loin, il est inadmissible pour un Malgache de n'être pas enterré dans le tombeau familial.Le Famadihana est une fête qui dure de un à trois jours, on mange, on boit de l'alcool de canne, le Toaka Gasby. On sort l'ancêtre du tombeau, on lui raconte les dernières blagues, on lui présente les derniers-nés. On le change de linceul, celui-ci est fabriqué dans de la soie brute, un tissu très cher. C'est un peu comme le carnaval brésilien, il y a quinze ans, dans une petite ville. Les gens sont très gais."(Extraits d'un entretien avec César et Marie-Clémence Paes, propos recueillis par Linda Romano, Infos Brésil, mai 1989)

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