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Résumé : Pour André Burguière, " les idées politiques ne flottent pas au-dessus des corps ". C'est dans celle ligne que s'est construit ce volume d'hommage à l'historien. Suivant une démarche qui est celle de l'Ecole des Annales, André Burguière a exploré les diverses dimensions du double lien, de parenté et national, sur qui se fonde la cohésion des sociétés d'Ancien Régime, peut-être aussi celle des sociétés contemporaines. La parenté apparaît alors comme une situation héritée ou comme un choix volontaire, et ses farines répondent à des constructions de l'esprit et à des élans affectifs autant qu'à des contraintes et des conjonctures. Les multiples facettes du mariage ou de la famille ici analysées témoignent de la faculté d'adaptation des communautés humaines. Les connivences entre l'imaginaire de la parenté et celui de la nation peuvent alors être interrogées à partir des pratiques de la citoyenneté et de la société politique, C'est donc une réflexion sur les corps physiques et les groupements familiaux, les contraintes qui pèsent sur eux et les conduites qui tentent de conjurer leurs diktats ou leurs menaces ; sur le genre, catégorie nouvelle apte à penser l'ordre social et ses partages ; sur le lien social, l'Etat, les pouvoirs, qui anime cet essai collectif en fidélité aux travaux d'André Rurguière.

Résumé : Craintes et parfois diabolisées, les maladies infectieuses font pourtant partie intégrante de l'histoire de l'humanité. L'homme est en effet l'espèce animale la plus parasitée sur terre, étant l'hôte de plus de mille parasites et pathogènes. La majorité d'entre eux sont d'origine animale, et beaucoup sont partagés avec les animaux sauvages ou domestiques.S'appuyant sur les dernières avancées scientifiques, cet essai propose un panorama inédit des relations évolutives entre les hommes et les primates non humains, mais aussi des relations écologiques que nous entretenons avec les autres animaux, par le biais de la chasse et de la domestication. Si ces relations sont à l'origine du parasitage des humains, on oublie trop souvent que nous pouvons aussi transmettre des maladies aux animaux.Les émergences ou réémergences actuelles de maladies infectieuses comme Ebola, Zika ou les grippes aviaires et porcines doivent être appréhendées à la fois dans le cadre historique de cette longue co-évolution et dans un cadre géographique global lié à la mondialisation des échanges. L'urgence est d'en tirer des leçons pour la gestion des crises sanitaires actuelles et futures. Serge Morand est chercheur au CNRS et travaille au Centre d'infectiologie Christophe Mérieux du Laos. Écologue évolutionniste et parasitologue de terrain, il conduit de nombreuses missions sur les relations entre biodiversité et maladies transmissibles.

Résumé : A travers plus de 60 œuvres, l'exposition examine le rôle clé entre la fin du XIXe et le milieu du XXe, de la Méditerranée comme point de rencontre entre la tradition et l'art moderne pour la plupart des grands artistes espagnols et français de la période. Les travaux réunis ici montrent comment l'art et la culture de la Méditerranée antique furent un stimulus et une source d'inspiration pour l'avant garde, pour une nouvelle vision et modernisation du classicisme, au début du siècle et pendant la période de l'entre deux guerres, et comment la peinture de paysage offrit jusqu'aux années cinquante, des scénarios pour des expériences de lumière et de couleur vibrantes. La Méditerranée devint ainsi un thème important de l'art européen et surtout l'essence primitive d'une identité artistique partagée, d'où émane l'image d'un âge d'or retrouvé, dans des œuvres où les thèmes, notamment féminins, mythologiques, les vues et les scènes de mœurs sont des sujets récurrents. L'exposition présente un dialogue fructueux entre artistes français et espagnols sur les rives de la Méditerranée, à partir d'approches communes et diverses, et montre l'image captivante d'un territoire idyllique, à travers le regard renouvelé et libre de la modernité.

Résumé : Dans le cadre d'une exposition consacrée au cinéma, l'artiste Ben présente chronologiquement ses productions cinématographiques, réalisées dans le cadre de captations et de performances. Il expose également une partie de son oeuvre et rend hommage aux différentes formes de création. ©Electre 2019 Figure artistique majeure de la seconde moitié du XXe siècle, Ben Vautier est connu pour ses actions et ses écritures. Son œuvre, à la fois réflexion philosophique et impertinente sur l'art, intègre notre quotidien dans ce qu'il a de plus particulier. En 2019, la ville de Nice et le collectif d'artistes La Station, en étroite collaboration avec la galerie Eva Vautier, invitent Ben au 109, friche industrielle dédiée à la création contemporaine, pour une exposition ambitieuse et insolite intitulée : La vie est un film.Plus de cinq cents œuvres de Ben, retraçant 50 ans de création, sont installées dans la grande halle du 109, qu'il a choisi de partager avec des invités, artistes, amis de longue date ou jeunes créateurs. Cet espace en perpétuel mouvement a accueilli production filmée, événements, performances et débats, si chers à l'artiste.La vie est un film plonge le lecteur dans une exposition généreuse, imprévisible, foisonnante d'idées, comme seul Ben sait le faire, entouré de tous ses amis artistes et ses coups de cœur

Résumé : Suite à l’exposition précédente de la collection « Le vent se lève », incarnant les relations que l’humanité entretient avec la Terre, le MAC VAL poursuit cette exploration de l’humain en se recentrant sur le corps, son langage, son pouvoir et sa puissance de réinvention, avec cette exposition nouvelle « À mains nues ». Inédites ou plus anciennes, les œuvres y évoquent la réinvention de soi, le futur qu’il nous appartient de créer, à mains nues. En cette expérience partagée de la pandémie, d’empêchement de l’autre, de son contact, du violent constat de notre fragilité corporelle et de notre statut de corps vivant, se projeter dans le futur et l’envisager avec désir, élan et espoir s’impose de façon nouvelle. Le corps et son langage, les fluides vitaux, les membres, dont les mains, incarnent ici la question de la réinvention de soi contre la réalité, la fatalité ou les déterminismes sociaux. Tout comme la fiction, le récit, la mise en scène, ou le travestissement sont autant de stratégies mises en œuvre par les artistes pour engager cette réinvention, douce, déterminée ou plus guerrière. L’adresse à l’autre, à son regard comme à son corps est au cœur des œuvres, à travers la fabrication de sa propre image, portraits ou autoportraits qui résonnent ainsi avec les phénomènes historiques et contemporains de l’invention de soi.

Résumé : Les Grandes Heures d'Anne de Bretagne, manuscrit commandité par la reine au XVIe siècle, présentent en marge au fil de ses pages trois cent trente-sept plantes peintes avec réalisme par l'enlumineur Jean Bourdichon et son atelier. Ce joyau de la Bibliothèque nationale de France est précieux et fragile. De ce fait, rares sont ceux qui au fil des siècles y ont accès. Ayant eu ce privilège, l'auteur a voulu faire partager son émerveillement. Elle a donc mis à profit les connaissances et la rigueur acquises, aussi bien comme « jardinière » (amateur, mais néanmoins passionnée !), qu'au cours de sa carrière d'ingénieur archéologue au CNRS. Patiemment, elle a étudié une à une ces plantes peintes de façon si réaliste sur leur fond d'or. Puis, assemblant chacune d'entre elles par familles et affinités, elle a composé un paysage virtuel mais plausible, avec ses arbres, ses champs, vignes et jardins...Elle nous entraîne en une promenade imaginaire, au cours de laquelle nous retrouvons toutes ces plantes avec leurs origines, leurs légendes, leurs rôles, leurs utilisations. Vedettes ou humbles figurantes, elles étaient et restent la vie même comme nous le redécouvrons. Pour nous qui aujourd'hui avons de plus en plus tendance à nous tourner vers leurs pouvoirs bienfaisants, cet ouvrage est une source de découvertes, d'étonnement et d'admiration.

Résumé : L'ouvrage Lire le manuscrit médiéval, présenté dans une édition mise à jour, se propose de guider tous ceux qui étudient les sources médiévales à partir des documents originaux. Il s'attache plus particulièrement à la forme de livre manuscrit qui s'est imposée vers le IVe siècle de notre ère dans l'ensemble du bassin méditerranéen et qui demeure le modèle des livres imprimés actuels, à savoir le codex.Divisé en neuf chapitres, il suit les différentes étapes de l'existence du manuscrit, de sa confection jusqu'à sa destinée entre les mains de possesseurs successifs. Le manuscrit se trouve ainsi étudié dans son ensemble, comme objet matériel, support de textes et témoin historique.L'ouvrage reflète l'activité de l'Institut de Recherche et d'Histoire des Textes (CNRS), consacrée, de l'Antiquité tardive à la Renaissance, aux manuscrits et aux débuts du livre imprimé, et qui s'ordonne autour de cinq grands pôles linguistiques (hébreu, grec, latin, arabe et langues romanes). Les auteurs entendent ainsi faire partager au lecteur, néophyte ou spécialiste, l'expérience acquise.À la croisée de plusieurs disciplines, qui relèvent toutes de l'histoire, l'ouvrage est destiné à un large public : étudiants de l'enseignement supérieur, philologues éditeurs de textes, conservateurs de bibliothèques et restaurateurs de livres, historiens de l'art et des techniques, historiens des idées et des cultures.

Résumé : Cet ouvrage, qui tourne autour de la toxicité symbolique que l'emprise visuelle provoque et entretient, est conçu comme une exposition, un atlas subjectif et commenté d'images artistiques, médiatiques et documentaires en dialogue. Il part du constat que l'une des caractéristiques de la puissance humaine organisée, privée ou publique, est de chercher à maintenir un niveau maximal d'autorité et une position dominante durable au sein d'un écosystème relationnel. Dans une société centrée sur les échanges d'images, ce maintien de l'autorité dépend en grande partie du niveau d'emprise visuelle exercé sur les personnes qui sont susceptibles de remettre en question cet état d'hégémonie et les protections qui en découlent. Aucune transformation sociale majeure ne peut dès lors avoir lieu sans l'émergence de nouvelles images collectives, et sans une réelle facilité d'accès aux espaces permettant de les façonner, de les archiver et de les partager. Ce livre a été achevé dans le contexte épidémique des années 2020 et 2021. Il porte en réaction la trace des confinements successifs et des questionnements des époques traversées, qu'ils soient climatiques, identitaires ou numériques. Il tient aussi à présenter le musée comme un lieu fondamental, décisif, pour prendre le temps de penser et d'affirmer les images communes à venir.

Résumé : "Chemin faisant. Parcours en géographie sociale : estimant que le temps en est venu, l’universitaire retrace la démarche intellectuelle construite au cours de sa carrière. Il saisit les héritages et les contextes qui l’ont inspirée durablement et les événements qui en ont marqué le cheminement. Aussi le livre peut-il se lire de diverses manières. À chacun de choisir la voie qui paraît lui convenir pour s’y engager. Flâner, au gré des humeurs, entre le désordre des photographies initiales et l’essai de mise en cohérence des expériences successives à partir desquelles s’est élaborée la position du géographe. Ou emprunter le parcours en géographie sociale comme on s’attelle à la lecture d’un manuel d’initiation, mais un manuel qui voudrait inciter à s’écarter des sentiers convenus, pour tenter de mieux comprendre par leurs géographies les hommes en société. Ou bien s’interroger sur les complaisances que l’on ressent pour les terroirs de ses origines et sur l’obligation qui s’impose de se confronter aux crises qui, à l’échelle des banlieues ou à celle du monde, secouent les sociétés contemporaines. Ou encore, de confidences personnelles en essais théoriques, explorer les rapports entre ce qui relève de l’intimité et la nécessaire rigueur des savoirs partagés. Et ainsi préparer le regard et l’esprit à connaître les sociétés et se donner les moyens d’y tenir son rôle, aujourd’hui et pour les temps à venir. " [Source : 4e de couv.]

Résumé : A partir de cas d'études, l'auteur montre de quelles façons l'architecture peut contribuer au développement de l'économie circulaire, concept englobant écologie et économie sociale et solidaire qui s'inscrit dans le cadre du développement durable. ©Electre 2018. L'économie circulaire s'impose peu à peu comme une alternative à l'économie linéaire qui est le modèle économique de notre monde contemporain. En s'appuyant sur une critique de la production architecturale actuelle, l'auteur présente les différents volets de l'économie circulaire et les illustre de cas réels. Écologie industrielle, recyclage et économie sociale et solidaire constituent les principales hypothèses auxquelles conduit son exposé. Articulées entre elles, elles forment un outil qui offrira une approche circulaire aux architectes qui sauront s'en emparer. C'est ainsi que l'économie circulaire appelle une définition actualisée et étendue de l'architecture du XXIe siècle. À l'heure où l'Europe s'interroge sur les orientations quelle veut donner à son développement, cet ouvrage voudrait contribuer à en proposer un mode opératoire urbain. L'approche découle de l'expérience professionnelle de l'auteur autant que de son enseignement, ce livre ayant pour origine son cours en cycle master à l'école d'architecture de Paris/Val-de-Seine. Il complète le précédent ouvrage de l'auteur, Architecture et écologie, comment partager le monde habité ?, dans lequel il décrit un horizon architectural et urbain répondant aux nécessités de la transition écologique (éditeur)

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