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Résumé : La philosophe et historienne de la pensée féministe analyse les stratégies mises en place par les femmes qui ont décidé d'être artistes pour s'autoriser à pratiquer l'art, déjouer les représentations habituelles, échapper à la rivalité avec les hommes et engager un affrontement symbolique. Elle évoque les écrivaines, les plasticiennes, les musiciennes, les cinéastes ou encore les danseuses. ©Electre 2019 La 4e de couv. indique : "L'émancipation des femmes a suivi deux chemins parallèles et distincts au lendemain de la Révolution française, et au commencement du débat démocratique : celui du "pour toutes" et celui du "pour chacune". Le premier menait aux droits civils et civiques, citoyenneté, éducation, emploi, responsabilité individuelle, autonomie sociale. Le second ouvrait la voie à la liberté de créer, de penser, d'écrire, de partager avec les hommes les lieux de la jouissance intellectuelle et artistique. C'est sur le deuxième chemin, emprunté par ce livre, que j'ai voulu arpenter la suite de l'Histoire. La suite de l'Histoire, pour une femme artiste, ce n'est pas seulement la conquête de droits et la transgression des contraintes établies, c'est aussi la construction de pratiques nouvelles et le déplacement des repères obligés. L'égalité, c'est encore la liberté de trouver de nouvelles formes de création. Et c'est pourquoi, sans s'arrêter à l'identité sexuelle ou à la visibilité sociale, ce qui est en jeu, ici, c'est d'abord et avant tout la création"

Résumé : Comment bâtir une stratégie efficace à l'époque de la désinformation et de la défiance permanentes ? La multiplication des faits alternatifs (fake news), l'hystérisation des débats, l'emprise croissante des dispositifs numériques et le culte de la disruption fragilisent la prise de parole et la capacité d'action des décideurs. L'écosystème médiatique a définitivement basculé dans l'ère du « bûcher des vérités ».Pour tous les décideurs et responsables, cela signifie qu'il est temps de changer de logiciel. L'écosystème technologique et idéologique impose des choix iconoclastes qui déjouent les illusions médiatiques, les mirages de la transformation permanente et les écrans de fumée du prêt-à-penser. Plus que jamais, il faut se donner les moyens d'analyser des tendances lourdes, porter un regard lucide sur le monde, définir une vision claire, la verbaliser et la faire partager. La communication est devenue avant tout une quête de sens, d'éthique et de leadership intellectuel.Au travers d'exemples empruntés à la politique (Trump, DSK), au sport (Griezmann, Benzema), à la pop culture (Game of Thrones, Batman), à l'univers économique et au digital, ce manuel présente les mécanismes qui régissent nos sociétés de communication, et en analyse les bonnes et les mauvaises pratiques. Mais ce livre n'assène pas des certitudes d'experts: il réfléchit aux moyens à mettre en œuvre pour réenchanter la parole publique et combattre la défiance commune.

Résumé : C'est quoi le visage de la domination dans notre société et donc au travail? Comment vit-on cette norme hégémonique alors qu'on n'est ni blanc·he, ni homme, ni hétérosexuel·le, ni valide? Faut-il négocier des espaces pour exister ou bien partir? Comment faire respecter son humanité dans ces équipes où on passe la plupart de son temps? Comment répondre aux micro-agressions et au déni de compétences quand on est une personne minorisée? Suivie par presque 30 000 personnes sur Twitter, Marie Dasylva a créé l'agence Nkaliworks, un réseau de spécialistes pour affronter notamment le racisme dans le monde du travail. Elle a lancé le #JeudiSurvieAuTaf, qui lui permet de partager avec les internautes des stratégies au prisme de l'intersectionnalité. Marie a aussi lancé son podcast Better Call Marie pour continuer à diffuser ses techniques. L'autrice a réuni dans ce livre son expérience et ses conseils les plus sollicités. En utilisant neuf cas, que Marie appelle «les Pépites», elle permet à la personne qui la lit de trouver les réponses à sa propre situation. Pour chaque Pépite, l'autrice décrit le problème, puis donne son expertise. Elle livre ainsi des clés pour relever la tête. Ce manuel d'autodéfense est aussi une forte critique du monde dans lequel nous vivons, où être minoritaire est déjà vu comme une défiance. Marie œuvre pour que chaque personne minorisée trouve une place digne et à sa hauteur dans le monde du travail.

Résumé : Produire plus, sans pétrole, en régénérant la nature et le climat : telle est l’équation alimentaire de notre temps. Face à la difficulté de l’exercice, notre société d’abondance hésite entre l’utopie béate d’un retour à la nature sauvage et le désir morbide d’un contrôle absolu de la nature par la technologie. Ces deux voies sont des impasses. L’alimentation est un sujet fondamental, premier devant tous les autres, il mérite mieux que des fantasmes. Il est urgent de renouer avec la raison pour le replacer au cœur de nos préoccupations, et nous mettre en mouvement autour d’un « plan » crédible et équilibré pour l’agriculture. Les mathématiques peuvent nous y aider. Appliqué au monde complexe du vivant, ce langage universel et rationnel peut offrir aux agriculteurs, aux acheteurs de l’agroalimentaire, aux financiers comme aux citoyens les outils de simulation leur permettant d’anticiper les trajectoires de transition possibles, d’évaluer et de partager les risques. Bref, de collaborer enfin. Parce que l’agriculture est à la fois l’un des plus gros émetteurs de carbone et l’une des solutions les plus prometteuses pour en capter, sa transformation est le plus grand défi du siècle. Nous avons en Europe toutes les compétences et l’expertise pour le relever en mettant la modélisation mathématique à son service. Plutôt que d’écouter les faux prophètes, ne tardons plus à lancer ce chantier. C’est notre sécurité alimentaire qui en dépend.

Résumé : "Le 15 mars 2020, à 00h07 précisément, Nadine perd son enfant, Mathias, 22 ans. Une chute à moto l'a conduit en service de réanimation. Cette nuit-là, Nadine assiste aux soins d'urgence prodigués à son fils, partagée entre son statut de mère et celui de soignante. Se présenter comme une professionnelle de santé lui permet de faire face, de mettre la douleur en pause : elle n'est plus ce parent qui attend les pronostics des médecins mais une figure plus détachée, active et puissante dès lors qu'elle se sent faire corps avec l'équipe soignante. Lorsque le verdict tombe, la culpabilité, la douleur de Nadine se dédoublent : elle est à la fois la mère qui n'a pas pu protéger son enfant, mais aussi une professionnelle qui a échoué à soigner son patient. Depuis le drame, le rapport de Nadine aux autres a changé, que ce soit avec ses proches ou à l'hôpital. Portée par sa vocation de formatrice, Nadine explore le chagrin et propose des pistes à destination des étudiants en IFSI pour améliorer la relation soignant-soignant mais aussi soignant-soigné, en se basant sur son expérience personnelle ainsi que sur les travaux de nombreux professionnels de santé. À travers un témoignage bouleversant et profondément humain, Nadine Faure questionne notre rapport à la mort, à la douleur mais surtout à l'autre : dans quelle mesure est-on capable de faire preuve de compassion et d'empathie tout en adoptant la juste distance, aptitudes indispensables à l'exercice du métier de soignant ?"

Résumé : « La Xaintrie, un pays (presque) imaginaire! ». C'est autour de cette manchette délibérément provocatrice de Jean-Paul Kaufmann qu’est né le projet d’un colloque appelé à questionner l’essence de cette entité de marge, fantaisie limousine d’outre Dordogne en Auvergne, ou aventure auvergnate en Limousin. Plus qu’un canton, moins qu’une région, Xaintrie, ou Saintrie, rime avec Transnistrie, cette république moldave et slavophone du Dniestr, reconnue par personne et toute en longueur.Issus d’horizons pluridisciplinaires, les auteurs ont interrogé cette identité locale à la fois résistante et diffuse, qui s’exerce en tension entre centralité villageoise et attractions périphériques. Géographes, historiens, historiens du droit, historiens de l’art, ethnologues, gens de lettres et acteurs du territoire ont croisé leurs grilles de lecture et confronté leurs sensibilités pour cerner la territorialité des processus sociaux et culturels que le « royaume intime » cher à Denis Tillinac est censé polariser.Formant une entité géologique cohérente, limousine du point de vue administratif, auvergnate par la spiritualité et son inscription dans la mouvance paysagère des monts du Cantal, la Xaintrie ne se laisse pas enfermer dans une interprétation très déterminée. Lieu de changement insensible, société autorégulée à l’époque moderne, cet « agrégat de périphéries » dépourvu de capitale ressortit à l’Auvergne pour certains aspects, au Limousin pour d’autres.Au travers de cette identité polymorphe de la Xaintrie, faite d’héritages partagés ou métissés, ce sont en définitive les tropismes des régions de marges qui deviennent perceptibles, c’est l’essence même du « pays » - en tant qu’entité rétive aux partitions géographiques linéaires comme aux formalismes administratifs et juridiques - qui sourd dans toute sa complexité et ses nuances.

Contenu : Somewhere else. Nada não. Tom de voz. Novas idéias. Harvest moon. Tudo. Saudade vem correndo. Areia. Tout est bleu. Lonely is my heart. Vivo sonhando. Inspiração

Résumé : Depuis une quinzaine d'années, Bouchra Khalili (née à Casablanca, Maroc, en 1975) développe une œuvre où film, installation, photographie et sérigraphie s'allient pour interroger les modalités contemporaines de résistances individuelles et collectives face à l'arbitraire du pouvoir. L'exposition de l'artiste au Jeu de Paume, « Blackboard », emprunte son titre au dialogue que Jean-Luc Godard et Jean-Pierre Gorin, alors tous deux membres du groupe Dziga Vertov, ont eu avec des étudiants de l'université Yale en 1970. Invité à définir la pratique du groupe, Godard pointe du doigt le tableau noir de l'amphithéâtre qui accueille la rencontre et déclare : « Faire un film comme ce tableau noir, et rien de plus. La place du film est exactement là. Mais c'est à vous d'examiner ce tableau et d'en faire quelque chose. » Par la suite, le cinéaste reviendra à plusieurs reprises sur le « tableau noir », une œuvre produite pour ceux dont les images manquent, qui peuvent ainsi s'en saisir et les partager. L'exposition articule histoire individuelle, histoire collective et transmission des utopies oubliées pour proposer une méditation sur la puissance émancipatrice de la parole lorsqu'elle est portée par des membres de minorités souvent confinées aux marges de la visibilité. « Blackboard » se conçoit ainsi comme un espace où les protagonistes des œuvres de l'artiste et les spectateurs peuvent se rencontrer, réactivant la proposition de Pier Paolo Pasolini d'une conception de l'œuvre d'art comme poésie civile. Le catalogue de l'exposition, première monographie de cette ampleur consacrée à Bouchra Khalili, réunit un vaste choix d'œuvres réalisées depuis 2008.

Résumé : Dans quelle mesure les sciences sociales parlent-elles vraiment de l'existence des humains dès lors qu'elles éludent les modes de présence des individus au cours des situations, les détails singuliers dont elles sont faites, voire même leur nature continue ? À rebours d'anthropologies tendanciellement relationnistes, sélectives, déréalisantes et discontinuantes, il convient de s'accrocher un temps à quatre principes d'appréhension et de restitution de ce qui se passe sous nos yeux : singularité, exhaustivité, réalité et continuité. Ces principes doivent permettre de réinscrire les hommes et femmes au centre du temps, et donc de les remettre en mouvement, de les replacer dans ces vies singulières avec lesquelles ils se débattent plus ou moins à chaque instant. En variant les méthodes et les échelles d'observation et en optant pour des formes de restitution expérimentales, les recherches empiriques réunies dans le présent ouvrage éprouvent le modèle phénoménographique développé par Albert Piette en le confrontant à un monde difficile à saisir tel qu'il est – ou du moins tel qu'il se donne à voir – et pour ce qu'il est. Les six chapitres participent d'un chantier intellectuel collectif tout en étant ancrés dans des projets de recherche individuels, nourris par des inclinations théoriques singulières, et se rapportant de la sorte à des terrains dont les clés sont détenues par Gwendoline Torterat, Maëlle Meigniez, Marine Kneubühler, Marion Vicart, Benoît Haug et Anna Dessertine. C'est ainsi que, de la rencontre à l'attente en passant par les appuis de l'existence, l'expérience de création, l'équitabilité homme/animal et le contrepoint des humains en société, se dessinent progressivement les contours d'une anthropologie partagée de l'existence.

Résumé : Constituée principalement d'entretiens collectifs et d'observations, une enquête sociologique centrée sur l'expérience de seize habitats participatifs de l'ouest de la France construits entre les années 1970 et les années 2010. Suivant les récits des habitants, de leurs joies à leurs doutes en passant par leurs questionnements et leurs problèmes quotidiens, elle présente des notions innovantes. ©Electre 2023. D’ordinaire, les parties communes des habitats sont réduites au minimum, elles doivent rester neutres et fonctionnelles, on les considère comme le nid des problèmes entre voisins. L’habitat participatif fait le pari inverse : les parties communes sont au centre du projet qui vise à « vivre ensemble, chacun chez soi », cela pour mieux « se réapproprier notre habitat ».Faire de l’habitat un commun, c’est partager des espaces et des équipements, se constituer en groupe d’habitants pour les gérer, établir des règles communes de gestion, vivre un cadre d’expérience commune, en un mot constituer tout un ensemble de dispositifs qu’il s’agit d’activer et de mettre à l’épreuve dans l’expérience concrète, ceci aussi bien en termes de projet immobilier que de projet politique et de projet d’habiter.L’enquête propose ici un regard sociologique centré sur l’expérience de 16 habitats participatifs de l’Ouest de la France construit sur la période des années 1970 aux années 2010, en suivant les récits des habitants, leurs joies, leurs doutes, leurs questionnements et leurs problèmes vécus en situation. Principalement à base d’entretiens collectifs et d’observations, l’enquête présente des notions innovantes telles que celles de « voisins-cohabitants », d’« extension du domaine de ce qui se discute », et de « plus-d’habiter ».

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