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Résumé : Depuis près de trente ans, Zoe Leonard jouit d’une reconnaissance internationale pour son œuvre qui, ancrée dans la photographie, prend également la forme d’installations et de sculptures. Son travail est avant tout le fruit d’une démarche d’observation dans laquelle se conjuguent une conception documentaire de la photographie et l’acte physique, corporel, du regard. Les migrations et les déplacements, le genre et la sexualité, le deuil et la perte, l’histoire culturelle ou encore les tensions entre monde naturel et environnement construit sont autant de thèmes récurrents dans son œuvre. L’exposition au Mudam présente pour la première fois Al río / To the River, un vaste projet photographique initié en 2016 qui a pour sujet le Rio Grande (le nom du fleuve aux États Unis) ou Río Bravo (son nom mexicain). Plusieurs années durant, l’artiste a photographié le fleuve le long des 2 000 kilomètres où il marque la frontière entre les États-Unis mexicains et les États-Unis d’Amérique, suivant son cours depuis les villes frontalières de Ciudad Juárez au Mexique et d’El Paso au Texas jusqu’au golfe du Mexique. Œuvre épique de par son envergure, Al río / To the River est le fruit d’une observation attentive de l’environnement bâti et naturel du fleuve, de ses paysages désertiques et montagneux jusqu’aux villes et villages qui le bordent, où la vie quotidienne se déroule en parallèle des activités liées à l’agriculture, au commerce, à l’industrie, et à la surveillance de la frontière. Les photographies de Zoe Leonard se concentrent notamment sur l’accumulation des infrastructures aménagées le long du fleuve pour contrôler le débit de l’eau et réguler le passage des marchandises et la circulation des personnes : barrages, digues, routes, canaux d’irrigation, ponts, pipelines, clôtures, postes de contrôle.« La nature changeante du fleuve – qui déborde périodiquement, change de cours et creuse de nouveaux sillons –, va à l’encontre de la fonction politique qu’il est censé remplir », commente l’artiste. Al río / To the River est structurée en trois parties, dont un Prologue et une Coda. Chacune d’entre elles engage une réflexion sur le langage photographique, passant, de manière fluide, de l’abstraction à l’image documentaire, puis aux images numériques de caméras de surveillance. Travaillant avec un appareil argentique tenu à la main, Zoe Leonard assume une position physique par rapport au fleuve. Bien que toujours subjectif, le regard qu’elle porte sur lui n’est jamais figé. Passant fréquemment d’un côté à l’autre du cours d’eau (et donc d’un pays à l’autre), l’artiste évite d’adopter un point de vue unilatéral au profit d’une suite de perspectives mobiles et changeantes. Dans Al río / To the River, Zoe Leonard va à l’encontre des images réductrices de la frontière véhiculées par les médias. Elle rend au contraire tangible la multiplicité des forces et des influences qui traversent le fleuve, qu’il s’agisse des intérêts commerciaux et industriels, des histoires culturelles, ou des liens familiaux qui se tissent par-delà la frontière. Elle s’intéresse aussi aux animaux et aux plantes de la région, qui subissent une pression accrue en raison de la sécheresse et du changement climatique, mais aussi des conceptions humaines souvent contradictoires appréhendant le fleuve tout à la fois comme un cours d’eau « sauvage et pittoresque », un réservoir d’eau et une frontière politique.

Résumé : Présentation de l'oeuvre du photographe américain (1932-1989), discret et autodidacte, qui saisit l'Amérique urbaine et rurale dès les années 1950 dans un style expérimental et documentaire. Ses photographies de rue contribuent notamment à la connaissance de la contre-culture californienne des années 1960 et 1970. ©Electre 2017

Résumé : Drawn from the International Center of Photography's archives, this book highlights the fascinating career of Weegee, one of New York's quintessential press photographers. For a decade between 1935 and 1946, Weegee made a name for himself snapping crime scenes, victims and perpetrators. Armed with a Speed Graphic camera and a police-band radio, Weegee often beat the cops to the story, determined to sell his pictures to the sensation-hungry tabloids. His stark black-and-white photos were often lurid and unsettling. Yet, as this book shows, they were also brimming with humanity

Résumé : En 170 séquences extraites de huit des films du cinéaste chinois, choisis parmi une vingtaine de réalisations, une plongée dans son oeuvre composée essentiellement de documentaires à visée anthropologique ou historique. Les contributeurs analysent les films de la première catégorie dont le thème principal est l'exclusion de certaines populations de l'essor économique de la Chine. ©Electre 2021

Résumé : Quinze textes pour découvrir l'oeuvre du photographe américain Walker Evans. Revient sur son travail entre réalisme documentaire et expérimentation visuelle, représentatif de la modernité américaine au coeur du XXe siècle. Avec pour chacun des textes, des éléments de réponse à une question accompagnés d'une photographie emblématique de l'artiste. ©Electre 2017

Résumé : Retour sur le travail des photographes de la Farm security administration, Walker Evans, Dorothea Lange, Marion Post Wolcott, Russell Lee, Arthur Rothstein, Jack Delano, qui ont immortalisé la Grande Dépression des années 1930 aux Etats-Unis. Ces photographies censées mettre en relief l'avant et l'après des réformes rooseveltiennes ont contribué à l'émergence du style documentaire. ©Electre 2017

Résumé : Walker Evans a photographié l'Amérique de la dépression avec un constant souci d'objectivité, dans une sorte de neutralité documentaire.

Résumé : "Dans ce documentaire foisonnant de tableaux, photographies et extraits de films, Florence Mauro propose son propre "voyage en Italie" entre 1777 et 1960. C'est avant tout une histoire du regard, à travers l'évolution des techniques de reproduction, le choix des motifs et la manière de les montrer, mais aussi dans les évocations littéraires lues en voix off. De l'artiste au touriste, les points de vue se superposent et se nourrissent.Goethe suscite par son récit l'engouement pour le voyage en Italie, et les Romantiques y cherchent la révélation d'une beauté perpétuée depuis l'Antiquité par les lectures d'Homère et de Virgile. Les ruines fascinent par leur grandeur déchue Keats, Shelley, Zola. Tout artiste se doit de les reproduire. La photographie, à partir de 1840, permet une diffusion accrue des vues de villes, de paysages marins ou de volcans. Le désir d'Italie atteint l'amateur éclairé. C'est aussi un marché et les studios fleurissent comme celui des Alinari à Florence. Peintures, daguerréotypes, tirages-papiers coexistent alors entretenant l'illusion de l'objectivité. Des photographes s'en affranchissent préférant un folklore pittoresque reconstitué. Cette industrie de la nostalgie attire les voyageurs. Proust à Venise par exemple. Nourri de cinéma, de cartes postales, de guides illustrés, le touriste curieux accède à l'Italie. Avec Vittorini, Pasolini ou Rossellini, le regard du voyageur devient politique. "Laurence Wavrin© Images de la culture Copyright & Crédits

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