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Résumé : De novembre 2003 à décembre 2004, le réalisateur suit le quotidien de très vieux paysans chinois du Shanxi (à l'Ouest de Pékin), obligés, à bientôt 90 ans, de continuer à travailler la terre pour survivre. A l'âge de 7 ans, selon la coutume de l'époque, Madame Bai a eu les pieds bandés. Mariée, mère de famille, veuve, elle s'est remariée il y a 40 ans avec Liu. Ils ont élevé ensemble leurs 5 enfants, dont certains ont aussi déjà maintenant atteint l'âge de la vieillesse et sont, comme leurs parents, rattrapés par la misère. Alors chaque yuan compte, chaque pas coûte, et il faut résister à la douleur pour travailler.Seule la solidarité passagère de quelques voisins les soulagent provisoirement. Dans ce complet dénuement, Liu, cependant, revendique haut et fort la place privilégiée réservée aux hommes dans la société traditionnelle chinoise et, alors qu'on est venu chercher Madame Baï¨pour l'accompagner au mariage d'un de ses propres petits-enfants,il ne l'autorise pas à y aller, pour qu'elle puisse continuer à le servir.Il s'insurge très violemment lorsque le cinéaste veut filmer la réalité de ce qu'est un pied bandé : la souffrance des femmes doit continuer à être niée.La cruelle pratique qui soumettait les femmes à la coutume des hommes fait le lien entre les douleurs du passé et celles du présent.

Résumé : S'ouvrant avec un long plan-séquence sur les tombes anonymes du cimetière de Thiais où, en région parisienne, reposent les corps des personnes âgées victimes de la canicule en 2003, le film-enquête de Laetitia Moreau part du constat sévère qu'en France, l'image dans l'opinion publique des personnes âgées (25% le la population française de plus de 65 ans prévue en 2050), est cullurellement devenue négative et stigmatisante, l'individualisme engendré par l'idéologie néolibérale ayant entraîné la primeur de l'aspect économique sur tous les autres. Assimilées à autant de charges improductives, on oublie leur humanité. A travers les propos de sociologues, d'anthropologues,de gérontologues, d'une ancienne secrétaire d'Etat aux personnes âgées, de responsables associatifs, de directeurs et de personnels de maisons de retraite, de témoignages de personnes âgées ou de leur famille, la réalisatrice dresse un état des lieux qui oblige le spectateur à se pencher sur la question du sens donné à notre civilisation.

Résumé : "Album(s) d’Auschwitz raconte les histoires croisées de deux albums de photographies. Celui de Lili Jacob, une jeune fille juive rescapée, qui découvre l’album au camp de Dora en 1945. Ces photographies décrivent l’arrivée à Auschwitz, le 26 mai 1944, d'un convoi de juifs hongrois. Elles révèlent les quelques heures précédant le meurtre dans les chambres à gaz de la plupart d’entre eux. Lili Jacob faisait partie de ce convoi. Et celui de Karl Höcker, officier SS, retrouvé en 2007, composé de photographies prises au cours de ce même mois de mai 1944, et qui restituent, non loin du camp, les joyeux moments de détente de Höcker et d'autres officiers SS responsables du camp d’Auschwitz. Les photographies de ces deux albums ont été toutes prises par des SS. Mais la ressemblance s’arrête là. Plus de 65 ans après les faits, ce film donne à voir simultanément, dans l’impensable quotidien d’Auschwitz, ceux qui furent les victimes et ceux qui furent les bourreaux." (film-documentaire.fr)

Contenu : Ce site s'adresse aux familles comme aux personnes âgées. Il met à leur disposition l'information de base (vieillesse et dépendance, maisons de retraite, aide à domicile, aides sociales et financières, droit et dépendance, santé, patrimoine et succession)

Résumé : La Suisse a connu, dans les années 1950 et 1960, un essor économique sans précédent. Pour faire face à un besoin de main-d'oeuvre accru, elle est allée chercher dans le Sud de l'Europe près d'un million de travailleurs étrangers, italiens, portugais et espagnols surtout. "Album de famille" relate l'émigration de la famille du réalisateur, dont la particularité est d'être semblable à des milliers d'autres familles espagnoles venues s'établir en Suisse dans l'espoir de refaire leur vie.

Résumé : "En Chine, à l'époque du nouvel an lunaire, 130 millions de travailleurs migrants retournent dans leur famille.Cette migration est la plus importante au monde. Si spectaculaires que soient les images de foules et de bousculades dans les gares chinoises, elle ne constituent pas le sujet du film. Le train, dans ce film dédié aux travailleurs migrants, est un symbole. Il illustre ce qui depuis toujours sous-tend le cinéma et la littérature chinois : la séparation des familles, des parents et des enfants, des maris et des femmes, pour la survie. La famile confucéenne est d'autant plus sacrée que la vie la malmène. Les fêtes du Nouvel An célèbrent avant tout une unité familiale aussi éphémère qu'impossible...Des angoisses des parents, ouvriers dans une usine de textile, à la révolte de Qin, la fille aînée, en passant par la prière des enfants devant la tombe de leur grand-père, le film relate l'éclatement d'une famille de paysans du Sichuan, les Zhang, partagée entre la campagne, où les enfants sont restés à la charge de la grand-mère, et la ville, seule source de revenus - et le mal-être qui en résulte : d'un côté un sacrifice trop lourd à porter pour les parents; de l'autre une pression trop grande sur les enfants dès qu'ils sont en âge d'étudier pour qu'ils n'y succombent pas. le titre fait référence à la dernière séquence du film : le renoncement de la mère à son travail pour s'occuper de l'éducation de son fils . Elle ne peut mettre fin à une séparation qu'en en provoquant une autre". (Extrait du catalogue Cinéma du réel 2010)

Résumé : De novembre 2003 à décembre 2004, le réalisateur suit le quotidien de très vieux paysans chinois du Shanxi (à l'Ouest de Pékin), obligés, à bientôt 90 ans, de continuer à travailler la terre pour survivre. A l'âge de 7 ans, selon la coutume de l'époque, Madame Bai a eu les pieds bandés. Mariée, mère de famille, veuve, elle s'est remariée il y a 40 ans avec Liu. Ils ont élevé ensemble leurs 5 enfants, dont certains ont aussi déjà maintenant atteint l'âge de la vieillesse et sont, comme leurs parents, rattrapés par la misère. Alors chaque yuan compte, chaque pas coûte, et il faut résister à la douleur pour travailler.Seule la solidarité passagère de quelques voisins les soulagent provisoirement. Dans ce complet dénuement, Liu, cependant, revendique haut et fort la place privilégiée réservée aux hommes dans la société traditionnelle chinoise et, alors qu'on est venu chercher Madame Baï¨pour l'accompagner au mariage d'un de ses propres petits-enfants,il ne l'autorise pas à y aller, pour qu'elle puisse continuer à le servir.Il s'insurge très violemment lorsque le cinéaste veut filmer la réalité de ce qu'est un pied bandé : la souffrance des femmes doit continuer à être niée.La cruelle pratique qui soumettait les femmes à la coutume des hommes fait le lien entre les douleurs du passé et celles du présent.

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