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Résumé : La foi du siècle, c'est le communisme qui, tout au long du 20ème siècle, suscita sur tous les continents un engagement fort et fraternel chez des millions de femmes et d'hommes qui servirent l'un des systèmes totalitaires les plus implacables de l'Histoire. Grâce à des images d'archives, le film en offre un historique depuis la Révolution d'Octobre 1917 à Petrograd jusqu'à Gorbatchev et l'effondrement des pays socialistes. Il analyse les rouages de la machine totalitaire qui très tôt s'appuie sur une police politique très organisée et une propagande active. Elle sait mettre en scène les évènements, mythifier des hommes politiques tels que Lénine ou Staline. Durant la Deuxième Guerre mondiale (la guerre civile espagnole de 1936-1939 en fut la répétition atroce), face au fascisme, le communisme s'érigea en défenseur de la démocratie. Ensuite, la guerre froide opposant les deux blocs, capitaliste et socialiste, transforma la scène internationale en conflits majeurs. C'est à partir de Gandsk, en Pologne, que va commencer l'implosion de l'empire communiste.

Résumé : Comment des cinéastes polonais des années 1970, formés et financés par l'Etat, ont-ils réussi à mener une critique ouverte du système communiste qu'ils étaient censés servir ? A travers les extraits de films cultes, d'archives inédites et les rencontres avec les artistes, "Nous filmons le peuple !" conte l'histoire exceptionnelle d'un affranchissement politique et artistique à l'intérieur même du bloc soviétique.

Résumé : Le film de Stan Neumann est adapté des journaux de Victor Klemperer, écrits de 1933 à 1945 à Dresde. Victor Klemperer, professeur à l'université de Dresde, est un des rares Juifs allemands à avoir survécu en Allemagne pendant toute la durée du régime hitlérien. Il doit sa survie au courage de sa femme Eva, aryenne selon les critères nazis. La guerre finie, ils retrouvent leur maison à Dresde, désormais en zone d'occupation soviétique. Pendant toute cette période, Victor Klemperer, linguiste, a étudié l'évolution de la langue nazie. Dans son journal, il note que son "travail sur la langue était un moyen de légitime défense, il n'avait rien de scientifique. [Il] moissonnait sans plan préconçu, tout ce qui passait à [sa] portée, au hasard de [ses] lectures, des émissions de radio, des discours beuglés par les haut-parleurs". Son journal est aussi un des témoignages les plus précis et les plus impressionnants sur le destin des Juifs allemands sous le régime nazi. Au péril de sa vie, il note scrupuleusement toutes les mesures, toutes les interdictions, toutes les vexations subies. Il témoigne des "piqûres de moustique", la trame quotidienne de la persécution. En notant "l'interminable addition des brimades et des interdictions, écrit Stan Neumann, il finit par dessiner en creux les véritables figures de la tragédie et du courage." Des extraits des journaux, lus en voix off, forment le fil conducteur du film qui est composé de nombreuses archives, images de propagande et archives sonores des discours officiels. Une vingtaine de mots ou d'expressions de la langue nazie apparaissent dans le film, tels que Klemperer les a découverts, sur une affiche, dans un manuel scolaire, sur un calendrier, un journal… La violence sonore de cette langue joue un rôle important dans le film par le biais notamment des discours, archives radio qu'on entend sur un gros plan de haut-parleur. L'ensemble forme une démonstration implacable de la manière dont s'est construite et diffusée l'idéologie nazie, en lien étroit avec la mise en œuvre du processus d'exclusion totale des Juifs. C'est aussi une leçon de résistance.Le travail de Victor Klemperer sur la langue du Troisième Reich sera publié après la guerre sous le titre "LTI (Lingua Tertii Imperii), carnet de notes d'un philologue", constamment réédité depuis.

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