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Résumé : L'addiction peut s'immiscer dans nos vies quotidiennes sournoisement, sans que l'on y prenne garde. L'alcool, les drogues, les médicaments, les écrans et réseaux sociaux... l'étau se resserre pour faire de nous des consommateurs, toujours plus frénétiques et asservis. En tissant les témoignages de quatre anciens addicts à la réalité des consultations du centre d'addictologie de l'hôpital Sainte-Anne, où médecins et infirmiers reçoivent sans rendez-vous des anonymes, ce documentaire nous plonge au coeur de la bataille de la dépendance. Il y est question de vie et de mort, de goût de vivre, d'abdication et de liberté retrouvée. Un film de parole et d'écoute, au coeur du parcours de reconstruction.

Résumé : Damien Samedi a 43 ans. Quand il était enfant, dans son village wallon en bord de Meuse, on l'appelait le "Petit Samedi". Pour sa mère Ysma, Damien est toujours son gamin, celui qu'elle n'a jamais abandonné lorsqu'il est tombé dans la drogue. Un fils qui a, malgré tout, cherché à protéger sa mère. Un homme qui tente de se libérer de ses addictions et qui fait face à son histoire pour s'en sortir.

Contenu : Préparation aux ECNi au format pdf

Résumé : Réunis au coeur du Mercantour, des soldats vont rompre leur isolement, reprendre goût à la vie, se questionner sur leur avenir. Pour ces vétérans qui tous souffrent de stress posttraumatique, c'est une étape importante de quelques jours à peine dans un long parcours de reconstruction.

Résumé : "Décembre 2010 : la révolution éclate en Tunisie, le pays de mon père. Les cris de fureur du peuple tunisien rejoignent, d'une étrange manière, l'agitation intérieure qui grandit en moi depuis quelques semaines. Traversant au même moment un épisode maniaco-dépressif d'une grande intensité, je suis diagnostiquée bipolaire et entre en clinique psychiatrique. Au sortir de cette longue dépression, je n'ai presque aucun souvenir de ce moment de vie... Me restent des dizaines d'heures de rushes, des centaines de photos, deux carnets remplis d'écrits, de collages, de dessins, précieuses traces palliant mon amnésie. Plus de quatre ans après, ces quelques mois de ma vie restent encore inaccessibles à ma mémoire. Le projet de ce film : la reconstituer et tenter de montrer la réalité de cette maladie."

Résumé : Au Royaume-Uni, un groupe de personnes qui entendent des voix échangent sur leurs luttes intimes et sociales quotidiennes. La « folie » est ici abordée sous l’angle d’une conscience aiguë du réel et fait écho à toutes nos souffrances secrètes.

Résumé : Ce film nous plonge dans la vie d'un hôpital de pédopsychiatrie, au sein d'un groupe d'enfants présentant des troubles mentaux. Sans a priori, sans regard polémique non plus, nous partageons le travail inlassable, titanesque et profondément humain qui s'accomplit au jour le jour par les soignants et les éducateurs. Nous partons à la rencontre de personnes au destin hors du commun qui luttent au quotidien pour le bien-être des plus démunis. Le documentaire témoigne des joies et des douleurs de ces enfants malades et des défis de l'équipe médicale qui les accompagne.La Porte d’Anna nous invite dans le quotidien d’un hôpital de pédopsychiatrie, «La Fondation Vallée» à Gentilly, au sein d’un groupe d’enfants présentant des troubles mentaux. Nous poussons la porte du Pavillon Anna, du nom de la fille de Sigmund Freud, pour entrer dans un monde dans lequel les règles élémentaires de la communication sont chamboulées par des souffrances psychiques parfois situées aux confins du supportable. Mais grâce à la créativité des soignants et à la confiance que les jeunes leur accordent, la vie renaît, la parole se trouve, le partage peut exister...Sans a priori, sans regard polémique sur l’autisme, le documentaire salue le travail inlassable, titanesque et profondément humain qu’accomplissent au jour le jour les soignants et les éducateurs.Le film témoigne des joies et des douleurs de ces enfants malades et des défis de l’équipe médicale qui les accompagne. [Source : jaquette]

Résumé : Tout le monde l'appelle "Kev", ce rouquin au regard pâle qu'une assistante sociale a découvert, enfant, enfermé dans une chambre où il n'avait que les rayons du soleil pour jouer. Désormais adolescent, Kevin souffre d'une forme d'autisme si sévère que la plupart des institutions, dites spécialisées, ont longtemps refusé de l'accueillir. Clémence Hébert l'a suivi avec sa caméra, d'un lieu à l'autre. Celle, douée de la parole, et celui, qui vit en dehors, se sont apprivoisés à égalité de regards, avec la lentille d'un objectif comme seul medium de re-connaissance qui saisit ce qui palpite, surgit, s'étiole, et recommence. Un lien discontinu mais vivant. Fruit de sa longue expérimentation auprès de ceux qui en souffraient, Fernand Deligny avait forgé un mot qui condensait son idée du cinéma comme moyen pour penser l'autisme : "camérer", par opposition à "filmer". Autrement dit, "mettre dans la boîte des éclats", autant de tentatives pour créer un humain commun. Clémence Hébert s'inscrit dans ce sillage, elle qui parvient, sans discours, à nous faire voir le monde du côté de cet être radicalement autre.

Résumé : "Entrer (avec l’accord des patients et les précautions qui s’imposent) dans le cabinet d'un psychiatre, écouter ce qui s'y dit et comment c’est dit, appréhender les silences et ce qui advient entre les mots, être intéressé, curieux de cette relation d’aide si particulière, nombreuses sont les raisons d'écouter/voir Le Divan du monde, premier long métrage documentaire de Swen de Pauw qui mont(r)e des fragments de consultations du Dr Gérard Federmann, psychiatre peu ordinaire, exerçant en libéral à Strasbourg depuis une trentaine d’années. Notre curiosité est d’autant plus aiguisée que, si les documentaires autour de la psychiatrie publique peuvent constituer une assez importante filmographie, ceux s’articulant autour de l’exercice en libéral de cette spécialité médicale ne sont pas légion. "

Résumé : En Sibérie, Yulia et Katia ont été transférées de l’orphelinat à l’internat neuropsychiatrique et ont été privées de tous leurs droits de citoyennes : pas de liberté, pas de travail, pas de famille.

Résumé : L'autisme reste une énigme. Une certitude cependant, il n'existe pas de remède : on ne guérit pas de l'autisme. Les personnes avec autisme vont vivre avec ce trouble tout au long de leur vie, et nos sociétés sont donc toutes confrontées à une même question : comment accompagner ces personnes ? La France a pris du retard dans ce domaine. En croisant les expériences d'autres pays (l'Italie, la Suède, l'Allemagne, et le Québec), nous pourrons éclairer la situation française et constater que des pratiques existent, qui permettent d'améliorer franchement la qualité de vie des personnes autistes. A chaque fois, il s'agit de véritables choix de société qui révèlent nos approches différentes de l'altérité. Mais nulle part, il n'y a de réponses simples à ce problème complexe.

Résumé : "En l'an 2000, l'Organisation Mondiale de la Santé a officiellement déclaré que la dépression atteignait les proportions d'une épidémie. Aujourd'hui, 350 millions de personnes seraient touchées dans le monde. On estime qu'une personne sur deux connaîtra au cours de sa vie un épisode dépressif, que près de 20% des arrêts de travail lui sont dus et 75% des suicides. Selon l'OMS, la dépression sera la deuxième cause d'invalidité mondiale en 2020 dans les pays industrialisés, derrière les maladies cardio-vasculaires. Cette enquête se propose de poser un regard inédit sur cette maladie en s'intéressant à son aspect collectif. Comment nos sociétés en sont-elles arrivées à fabriquer des hommes tristes ?" (Source Editeur)

Résumé : "Franco, Joanna, Lia, Audrey, Philippe, tous ont été frappés par un malaise brutal et inexpliqué lors d’un voyage à Florence, à Paris ou à Barcelone. Ils témoignent. Que s’est-il passé ? Insolation ? Chute de tension ? Perte de repères ? Graziella Magherini, psychiatre à Florence, revient sur les questions qui l’ont obsédée alors qu’elle tentait d’élucider les causes de ce mal contemporain : mal du voyage, trouble lié aux lieux hantés par l'histoire, peur du beau, mal de l'art ? Une plongée vertigineuse à la découverte du syndrome de Stendhal ! " (Source Editeur)

Résumé : "Out of Mind, Out of Sight est la suite du documentaire intitulé NCR : non criminellement responsable, un film sur le traitement réservé aux personnes ayant commis des crimes violents et déclarées non criminellement responsables (ou NCR) pour cause de maladie mentale. Dans Out of Mind, Out of Sight, Kastner entremêle les histoires intenses de quatre patients du centre de santé mentale de Brockville (en Ontario au Canada), qu'il a pu filmer sur une période de 18 mois grâce à un accès sans précédent à l'institution.Avec une étonnante franchise, le cinéaste suit le parcours de deux hommes et deux femmes qui mènent un dur combat pour reprendre leur vie en main, et pouvoir ainsi retourner dans une société où ils sont généralement craints et diabolisés. L'histoire principale porte sur Michael, un patient qui a assassiné un membre bien-aimé de sa famille lorsqu'il était dans un état psychotique et qui est maintenant rongé par la culpabilité. Carole et Sal, quant à eux, sont aux prises avec des hallucinations auditives - des voix qui les somment de faire des choses terribles - et qui, contre toute attente, sont tombés amoureux l'un de l'autre. Justine s'est liée d'amitié avec Ashley Smith, un cas désespéré, dont l'état mental est très semblable au sien. À la consternation du personnel soignant, Justine commence à suivre Ashley sur le chemin solitaire de l'autodestruction." (film-documentaire.fr)

Résumé : Comment intervient-on auprès d'enfants autistes et de leur famille ? Ce documentaire nous informe sur l'évolution des pratiques des secteurs de psychiatrie infanto-juvénile à partir du travail pluridisciplinaire réalisé par les équipes soignantes de deux services rattachés à des hôpitaux généraux à Créteil dans le Val-de-Marne et à Gonesse dans le Val d'Oise.

Résumé : Rapatriés sains et saufs mais l’esprit en morceaux d’Irak ou d’Afghanistan, une douzaine de jeunes soldats américains tentent de retrouver une vie normale après l’expérience traumatisante du front. Ils ont été admis au Pathway Home (foyer des vétérans de guerre) de Yountville, Californie, en 2008 pour suivre une thérapie de cinq ans destinée à guérir leur « PTSD » (syndrome de stress post-traumatique).

Résumé : Toronto, au coeur de l'hiver. Des infirmières engagées dans leur travail à la limite du sacerdoce suivent des femmes enceintes aux prises avec la toxicomanie. Le film est la chronique de cet accompagnement empathique entre aide sociale et thérapie.

Résumé : "Comment se passe la vie des fous quand ils ne sont pas internés ? C’est pour répondre à cette question qu’Anush Hamzehian a tourné dans la ville de Trieste où les fous vivent en liberté depuis que l’hôpital psychiatrique a fermé ses portes en 1978. On surnomme même Trieste "Le Hollywood des fous" car on y trouve une troupe de comédiens mondialement connue, L’Académie de la folie, qui monte deux spectacles par an dans le plus prestigieux théâtre de la ville. Les comédiens de cette compagnie singulière, Claudio, Dario, Donatella, Charlie, Pino… sont les personnages très attachants et forts de ce film où l’on suit la préparation de la prochaine pièce de l’Académie en découvrant comment, dans ce lieu unique au monde, la folie des uns peut se fondre dans la ville des autres. On suit avec étonnement, humour et tendresse leur vie au quotien, leur questionnement sur notre société..." (Source Editeur)

Résumé : "Etre là" rend compte du quotidien du service de psychiatrie de la prison des Baumettes à Marseille (le SMPR, Service médico-psychiatrique régional). Le tournage concentré en trois semaines s'est construit sur un travail préparatoire d'une année environ. Essentiellement composé de femmes le SMPR est un lieu de soin et d'écoute où le sujet est au centre du dispositif thérapeutique qui repose sur une prise en charge pluridisciplinaire. Le film s'articule autour de deux mouvements entrecroisés : la parole de Sophie, psychiatre et les entretiens avec les patients incarcérés. Le témoignage de Sophie, médecin psychiatre, qui décrit et analyse son rapport à son métier dans l'institution ; le maître-mot est "Résistance", résistance pour préserver l'espace du soin face à l'univers carcéral qui a tendance à tout phagocyter, résistance à soi, au repli, à la tentation du retrait qui taraudent le soignant. Cette réflexion cohabite avec les entretiens avec les patients menés par Sophie et d'autres psychiatres de l'équipe, le travail des infirmières et des séances avec l'ergothérapeute. Sans jamais montrer le visage des prisonniers / patients, "Etre là" met au premier plan le récit, l'écoute active et l'éthique en marche de chaque instant à l'oeuvre parmi tous les membres de ce service où l'on soigne, aide, rétablit du lien social comme la relation soignants/soignés. Le choix du noir et blanc permet une mise à distance de la réalité filmée tout en la rendant plus expressive. Régis Sauder fait non seulement la chronique d'un service de psychiatrie dans une prison dont fut révélée récemment la vétusté, la saleté et la surpopulation mais permet aussi et surtout une interrogation sur la place du soin, de l'écoute et de la psychiatrie dans notre société.

Résumé : Tobie Nathan, thérapeute, écrivain, chercheur en sciences humaines a poursuivi et développé les travaux d'ethnopsychiatrie de Georges Devereux. Ce film articulé en 5 parties : "Thérapeute et Écrivain","Les Maladies de l’exil","Les Lois de l’hospitalité" ,"Les Leçons de l'histoire" et "Interroger sa propre culture" permet une approche plurielle de la démarche et de l'engagement thérapeutique de Tobie Nathan qui reposent , entre autres, sur une méthode de soins fondée sur la culture des patients, leur demande de soins et la restitution de leur dignité aux savoirs traditionnels. Ainsi se dessine un portrait fait de parcours scientifique, de philosophie et de pensée d'autrui.

Résumé : L'histoire de la rencontre de Romain Carciofo avec l'autisme et plus précisément son voyage à travers la France pour répondre à une question : comment accompagne t-on les personnes atteintes d'autisme dans notre pays ? Un documentaire qui apporte un éclairage émouvant sur la situation de l'accompagnement des personnes atteintes d'autisme en France. Une situation suffisamment alarmante pour la déclarer Grande cause nationale 2012 et réclamer des "solutions d'espoir".

Résumé : Ces portraits sont ceux de malades ou de soignants suivis ou travaillant à l'Hôpital de jour de Gonesse. Il s'agit ici de donner la parole et de restituer les différentes perceptions de chaque participant. Les patients sont filmés en gros plans ou lors d'activités (ergothérapie, ateliers cuisine, cartes, dominos, piscine). L'infirmière, la psychologue, le médecin, la femme de ménage font également partie du tableau ainsi dressé et sont portraiturés par les patients en quelques mots.

Résumé : Addictologue, Docteur en Neurosciences, psychiatre, Alain Dervaux est praticien hospitalier dans le service d'addictologie de l'Hôpital Sainte-Anne à Paris. "A l'origine considérées comme une faiblesse morale, les addictions sont maintenant considérées comme des maladies d'évolution chronique, caractérisées notamment par la fréquence des rechutes." En addictologie où les polyaddictions ou le passage d'une addiction à l'autre sont courants une approche globale étape par étape est nécessaire ; elle inclut les approches pharmacologiques, psychothérapeutiques, les comorbidités addictologiques et psychiatriques et l'accompagnement social. Tandis que les approches cognitivo-comportementales vont mettre en place les stratégies du changement de comportement, de la gestion du craving, de la prévention des rechutes en en identifiant les signes avant-coureurs, les approches psychodynamiques d'inspiration psychanalytique permettent, elles, de questionner le rapport à l'autre, à la loi, au désir, au plaisir, à la temporalité, à l'estime de soi. Le recours aux thérapies familiales systémiques est aussi possible car il permet d'aborder la complexité des problématiques familiales.

Résumé : Elève de Tobie Nathan puis Professeure de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à l'Université Paris Descartes, Marie-Rose Moro est psychanalyste et présidente de l'Association Internationale d'EtnoPsychanalyse (AIEP). "C'est pour, une nouvelle fois, réconcilier deux passions, celle de la psychanalyse et celle de l'anthropologie que j'ai cherché et trouvé sur mon chemin la perspective transculturelle à laquelle je me suis formée en particulier auprès de Nathan. Dans les années 1980, il était le représantant de l'etnopsychanalyse en France. C'est ainsi que je suis devenue pédopsychiatre et psychothérapeute d'enfants et d'adolescents et que j'ai créé à l'hôpital Avicenne une première consultation transculturelle pour les enfants de migrants et leurs parentsben adaptant le dispositif transculturel pour la seconde génération et en soulignant, l'importance, pour les enfants de migrants, de la langue maternelle et des stratégies de métissages....Je m'occupe maintenant de la maison de Solenn, Maison des adolescents de l'hôpital Cochin à Paris depuis 2008 où j'ai crée une nouvelle consultation transculturelle pour les enfants de migrants et une consultation transculturelle pour les enfants de l'adoption internationale." (M.-R. Moro). Très engagée dans la formation à la psychothérapie des jeunes médecins et des psychologues, M.-R. Moro a créé en 1998 le premier diplôme universitaire de psychiatrie transculturelle à la Faculté de médecine de Bobigny.

Résumé : "A l'Hôpital Avicenne de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, le réalisateur a suivi et filmé durant deux ans toutes les séances de psychothérapie transculturelle ethnopsychanalytique suivies par une famille. Cette thérapie conjugue la psychanalyse et l'anthropologie analysant à la fois les fonctionnements psychiques et la dimension culturelle de l'altérité. La famille d'origine hutu-tutsi réfugiée en France et confrontée à des réticences, qui font écho au génocide du Rwanda est reçue par un groupe de thérapeutes. A la fin de chaque séance, ceux-ci discutent de la séance et de la démarche qu'ils devront suivre pour la prochaine séance. La psychothérapie est en outre l'objet d'une "mise en abîme" filmique ; elle est en effet visionnée en deux endroits différents, près d'une année après qu'elle se soit terminée, par les deux thérapeutes principaux et par le couple des patients qui sont filmés chacun de leur côté en train d'en commenter le déroulement." (CNRS-Image)

Résumé : Christophe Otzenberger nous invite à un voyage intime à la rencontre de femmes et d'hommes blessées, frappées par la maladie alcoolique ainsi qu'aux témoignages d'autres meurtries par la maladie alcoolique d'un proche. En cure de désintoxication ou en post-cure les personnes parlent de leurs difficultés, de ce qui les a fait basculer dans l'alcoolisme. Combatttives, elles affrontent leurs démons sans tricher, sans se dérober.

Résumé : Enquête de terrain sur les troubles psychiques des enfants entre 6 et 12 ans.Troubles obsessionnels compulsifs, hyperactivité, anxiété, phobie scolaire, anorexie, retards de développement, dépression, près d'un enfant sur sept souffrirait de troubles psychiques et/ou cognitifs au moment d'entrer à l'école primaire. Entre psychiatrie et éducation comment circule la parole médicale ? Si, en France, comme souvent en Europe, psychiatres et psychanalystes privilégient "l'écoute du sujet" et les traitements psychothérapeutiques en évitant le plus possible les médicaments, au Canada et aux USA c'est au contraire la prescription médicamenteuse qui prévaut et est parfois la seule réponse thérapeutique. Bernard Martino nous aide à comprendre les enjeux de la prise en charge tout en dressant un état des lieux.

Résumé : Au Centre hospitalier universitaire Avicenne de Bobigny Marie-Rose Moro, psychiatre pour enfants et adolescents, reçoit des familles migrantes venue d'Asie, du Moyen-Orient, d'Afrique et d'ailleurs. Grâce à cette consultation d'ethnopsychanalyse (s'y croisent en effet ethnologie, psychiatrie et psychanalyse) les patients peuvent exprimer leur mal être sans le dissocier de leurs croyances et coutumes. Le film par les extraits des séances dont il se compose rend compte de l' originalité de l'espace clinique crée où la maladie est soignée collectivement grâce à la présence de co-thérapeutes originaires de différents pays.

Résumé : En 2004, Jonathan Caouette signait "Tarnation", film documentaire autobiographique où il faisait son autoportrait d'enfant à la vie confuse et tourmentée placé de famille d'accueil en famille d'accueil puis adopté par ses grands-parents maternels texans tandis que sa mère, Renée Leblanc, atteinte de troubles psychotiques invalidants allait d'hôpital psychiatrique en hôpital psychiatrique soignée par de nombreux électrochocs. Dans "Walk away Renee", Jonathan décide de ramener Renée, mal soignée dans un centre d'accueil de Houston, à New-York, près de lui. Le voyage se fait en mini-camion de déménagement à travers les Etats-Unis. Ce road-movie montre la relation d'amour qui unit le fils à sa mère, l'angoisse générée par la perte des médicaments et l'impossibilité pour les médecins contactés par téléphone de faire une ordonnance. Renée devra être de nouveau hospitalisée avant de pouvoir profiter d'une accalmie dans sa maladie. Le montage de ce film qui laisse une large place à la musique mêle les temporalités tout en ayant recours à des scènes psychédéliques. "(...) Jonathan Caouette reconstruit un chronologie intime accidentée, où les expérimentations visuelles et sonores, relais indispensables de la pudeur et de l'amour fou (...) font pleinement sens." (Noémie Lucioni, Le Monde)

Résumé : Situé sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, l'Hôpital de Saint- Alban en Lozère a été depuis les années cinquante un haut lieu de la psychiatrie avant-gardiste et humaniste, initiée par le psychiatre catalan Francesc / François Tosquelles (1912-1994) pour qui "le premier droit de l'homme est le droit au vagabondage" et "Sans la reconnaissance de la valeur humaine de la folie, c'est l'homme même qui disparaît.". Qu'est devenu l'héritage humaniste de la psychothérapie institutionnelle ? A travers les témoignages de Salah et d'autres âmes errantes de l'hôpital François Tosquelles qui croisent les pélerinse et circulent librement dans le domaine du pavillon à la rivière, des ébauches de réponses sont proposées entre réalité, délires, soins psychiatriques et retour chez soi.

Résumé : Aymeric a trois ans et demi lorsque ses parents, Lydie et Marc, apprennet qu'il est atteint d'autisme sévère. On dit à Lydie et à Marc qu'il faut faire le deuil de leur enfant, qu'Aymeric ne parlera jamais, n'ira pas à l'école et ne vivra pas parmi les autres. Malgré ce terrible diagnostic Lydie et Marc luttent, s'informent et se forment aux thérapies comportementales importées des Etats-Unis et du Canada, comme le PECS, le TEACCH, l'ABA. Ils filment leur enfant. Huit ans d'archives, soit une matière exceptionnelle, nous permettent de suivre les progrès et les apprentissages d'Aymeric qui à dix ans, parle, écrit, est scolarisé en CM1 dans une école ordinaire. L'espoir est là, dans tout ce travail accompli au long des années malgré les difficultés. Le film s'attache à montrer que l'autisme qui toucherait un enfant sur 150 n'est pas une maladie mais un handicap dont on ne guérit pas. Par ailleurs la France est très en retard en ce qui concerne les thérapies comportementales sur lesquelles reposent les apprentissages qui améliorent la qualité de vie des autistes et peuvent réduire leurs troubles du comportement. Le parcours d'Aymeric est exemplaire. Pour décrire à la fois les difficultés et les raisons d'espérer, pédopsychiatres, psychologues, parents d'enfant et d'adulte autistes témoignent..

Résumé : A partir de témoignages de parents d'enfants autistes, du travail menés par des associations et des difficultés rencontrés par les professionnels le film propose de montrer la situation de la prise en charge dans les pays du nord de l'Europe, comme la Suède qui est très en avance, et en Afrique, au Maroc ainsi qu' au Cameroun qui n'en sont qu'au commencement.

Résumé : Un garçon sort de deux années de prison, une fille arrive après des années de vie itinérante avec son chien, un garçon a vécu une enfance abusée par son beau-père, une fille sort de plusieurs années de prostitution: ces quatre jeunes toxicomanes essaient de se défaire de leurs dépendances au Gué: un centre de postcure au milieu de la Drôme provençale disposant d'une ferme et de terrains cultivables. Travailler la terre, une manière d'oublier la dépendance à la drogue, de reconstruire un corps et un esprit en friche après une jeunesse souvent sombre et difficile. Un jeune homme résiste, au début tout lui insupporte, il parvient ensuite à se questionner, à se demander pourquoi cela est ainsi et surtout pourquoi il est comme ça. Une jeune femme fait la gueule tout le temps. Un jour un sourire, un rire, elle se rend compte que les émotions reviennent . L'indifférence recule. Le chemin est long, le film patient, la rencontre a bien lieu à travers ces images proches et respectueuses.

Résumé : Parmi tous les crimes et délits, les plus bouleversants pour l'opinion publique sont, de loin, ceux à caractère sexuel. Quand les coupables sont des adolescents, c’est l’incompréhension. Mais, au-delà du choc du passage à l’acte et de l’image de monstre qui leur colle à la peau, qui sont-ils vraiment ? Quel est leur parcours de vie pour en arriver là ? Peuvent-ils être soignés ?À l’antenne de Psychiatrie et Psychologie légale de La Garenne Colombe, on tente depuis 10 ans une expérience rare en France. Des adolescents de 13 à 18 ans, auteurs de violences sexuelles, viennent ici chaque semaine sur obligation du juge, pour suivre une psychothérapie. Dans ce service spécialisé, Samuel Lemitre est psychologue criminologue. Il suit ses jeunes patients pendant plusieurs mois, voire plusieurs années, en consultations individuelles ou en thérapies de groupe. Par une immersion inédite au cœur de ses consultations habituellement tenues à huis clos, "Jeux criminels" explore la pratique engagée de ce psychologue atypique, en questionnant les causes de ces violences et les soins possibles pour éviter la récidive.(Source éditeur)

Résumé : Des hommes et des femmes, soldats, patriotes convaincus à leur départ, rentrent aux Etats-Unis après avoir combattu en Irak. Le retour est difficile, toutes leurs certitudes vacillent voire s'effondrent ; ils souffrent de syndrome posttraumatique. Ils témoignent de leur mal-être et de leurs grandes difficultés à redevenir un être humain et à réapprendre la vie quotidienne devenue insupportable. "(...) Etayé par leur parole vibrante, empreinte de révolte, et par les poignantes "protests songs" composées par l'un d'eux, ce beau film rappelle utilement que toute guerre fait des ravages bien au-delà de la ligne de front. (...)" (Sophie Bourdais, Télérama, septembre 2011).

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