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Résumé : "Dans ¡Vivan las Antipodas!, le réalisateur Victor Kossakovsky nous fait faire un voyage unique autour du monde – parcourant les rares endroits du globe situés exactement aux antipodes les uns des autres. Avec des images époustouflantes et un montage stupéfiant, Victor Kossakovsky aborde le sujet explosif des antipodes, tant sur le plan politique que philosophique. Selon le cinéaste ¡Vivan las Antipodas! est un poème au sujet d'un monde multipolaire." (film-documentaire.fr)

Contenu : Base bibliographique sur les migrations internationales produite par le réseau Remisis qui associe le CNRS, l'Université Paris 8 et une vingtaine de centres de documentation.

Résumé : Tourné en Israel en 2009, au moment de la récolte des oranges de Jaffa (près de Tel-Aviv), le film, en donnant la parole aux habitants et aux travailleurs des vergers , qui, sur ce territoire chargé d'Histoire sanglante, ne peuvent pas la passer sous silence, tant elle conditionne leur vie actuelle, réussit , avec finesse, respect et subtilité, à faire comprendre comment et pourquoi le conflit israélo-palestinien, sur le terrain, reste d'une actualité explosive. Pas loin de cent ans d'histoire politique, économique et sociale qu'évoquent alternativement les protagonistes du film éclairent le désarroi des anciens propriétaires palestiniens des terres fertiles dont ils ont été violemment expropriés , et sur lesquelles poussent maintenant les orangers israéliens de Jaffa, alors que leurs descendants n'ont d'autre issue de survie que d'aller se joindre à la main d'oeuvre peu choyée des vergers. Loin des méandres de la diplomatie internationale, cette observation au plus près de la terre fertile et de ses habitants, donne à voir les enjeux et les difficultés de la solution de ce conflit meurtrier.

Résumé : Ancien fonctionnaire colonial britannique, Norbert Abeles vit au Malawi, entouré de sa femme et de ses douze employés de maison.

Contenu : CD1 : Complete american RadioWorks documentary. CD2 : additional selections from the Behind the Veil Project of the Center for Documentary Studies at Duke University

Résumé : Les Alévis tirent leur tradition religieuse du gendre de Mahomet, Ali, tout comme les chiites iraniens. Toutefois, les Alévis ne se considèrent pas comme des fondamentalistes musulmans, mais plutôt comme une communauté libérale et large d'esprit. Dans la culture alévie, une importance particulière est attachée au chant, à la danse et aux fêtes célébrées au sein de la communauté. Les musiciens sont dénommés "Ashik" = "Ceux qui aiment Dieu". Dans leurs chants, les Ashik mêlent l'histoire tranmise par les générations précédentes avec les événements actuels.Les Alévis turcs ont été , à travers les siècles, persécutés par la majorité religieuse, les Sunnites, et considérés par ceux-ci comme des "infidèles". Avec l'avancée de l'intégrisme islamique, ils sont devenus la cible des fanatiques religieux. Pendant le tournage, l'hôtel dans lequel se réunissaient les Alévis a été incendié par une foule de fondamentalistes causant la mort de 37 personnes, dont quelques poètes et musiciens ayant participé à ce film.

Résumé : Deux mondes différents se rencontrent dans ce drame familial documentaire du réalisateur estonien Mark Soosar. L'un est conservateur et traditionnel, tandis que l'autre est flexible.Père et fils.Chamane et homme d'affaires. Ils appartiennent tous deux à un peuple de Sibérie occidentale en voie de disparition, les Khantys.. Le fils travaille pour une compagnie pétrolière russe qui pompe des millions de barils de pétrole sur les terres ancestrales des Khantys. Son travail consiste à contraindre son propre peuple à vendre ses terres. Le chamane résiste avec son tambour et sa tête d'ours... Le fils prodigue a deux visages. Torum, le dieu principal des Khantys, est lui aussi devenu double sous la pression de la société de consommation de l'époque d'Eltsine..

Résumé : "De tout temps, les hommes se sont infligés les uns les autres des violences destructrices, individuelles ou de masse. Quand elle n'y perd pas la vie, chaque victime en est profondément traumatisée. Lorsqu'il est possible d'y recourir s'engage alors parfois une thérapie où chacun va tenter de comprendre, de surmonter cette violence qui est entrée en lui avec fracas... La violence extrême intentionnelle ou organisée provoque des effets qui vont au-delà de l'effroi et de la douleur. Les repères qui soutenaient jusque-là l'individu sont détruits, les fondements de l'humanité même sont touchés". Le film suit le travail de thérapeutes qui, face à des victimes et des agressions très diverses se retrouvent confrontés au visage universel du traumatisme. Ainsi assistons-nous à quelques moments des séances de musicothérapie de Mya, 14 ans, avant le procès qui doit reconnaître son statut de victime d'abus sexuels de la part de son demi-frère. Le recours au son et au rythme dans la thérapie est une aide pour accéder à la parole lors du procès et se reconstruire. Christian Lachal, psychanalyste et ethnopsychiatre, responsable des programmes de santé mentale de MSF (Médecins sans frontières) visite des enfants rescapés, Ahmed Ala et Barra, de Raffah dans la Bande de Gaza lors de séances de thérapies familiales avec traducteur. "Quelquefois on est surpris parce qu'on a l'impression que les gens sont souriants. On les voit dans des maisons et on a presque l'impression que tout va bien ; alors qu'il y a des tirs à côté, des trous dans le mur. Il s'agit déjà d'une hyperadaptation par rapport à une situation anormale qui est une situation de guerre. Dans de telles situations les gens tentent de maintenir coûte que coûte la vie quotidienne. Cette nécessité permet aux populations de supporter l'insupportable." Christian Lachal souligne et interroge le fait que les enfants puissent grandir avec la violence (sans cesse réactivée par les événements, la guerre) sans qu'elle devienne le noyau de leur être, de leur personnalité. Stéphanie, 29 ans, violée à Paris, une après-midi, a décidé de suivre une psychothérapie avec Carole Damiani de l'association Paris Aide aux Victimes. Ce travail de reconstruction repose également sur le corps, comment la victime a vécu l'agression dans son corps, comment le corps a réagi, comment retrouver du plaisir. "Le travail est non seulement intellectuel (la thérapie) mais aussi un travail de sensations (retrouver des émotions corporelles) pour ensuite pouvoir les lier à des mots" (Carole Damiani). Pour Jean, survivant du génocide du Rwanda, réfugié puis adopté par une famille québécoise en 1999, la thérapie s'est engagée à l'hôpital de Montréal avec deux psychologues, Cécile Rousseau et Déogratias Bagilishya d'origine rwandaise. Ces quatre témoignages et le point de vue des différents thérapeutes montrent qu'après un traumatisme le retour comme avant est impossible, qu'il y a perte et deuil nécessaires d'une identité antérieure et émergence d'une nouvelle identité qui peut être fragmentée. "L'histoire de la violence humaine dans ses formes les plus extrêmes porte le jamais plus et la répétition. La conscience de notre côté lumière et de notre côté ombre suppose un position d'ambivalence par rapport à nous-mêmes et aux autres et nous permet, je pense, de devenir de meilleurs humains." (Cécile Rousseau)

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