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  •    Auteur : Sauvy, Alfred (1898-1990)
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Résumé : Souffrant d’une sévère crise économique, le monde occidental pratique la politique de l’autruche, et son corollaire : prévoir pour ne pas voir. La futurologie fleurit mais les économistes délaissent une réalité par trop morose pour céder aux charmes de l’abstraction. Or, l’heure n’est plus au rêve. Des millions d’hommes ont, eux, les yeux bien ouverts. Ce sont les habitants de ce que l’on appelait le Tiers Monde, un monde aujourd’hui tellement disparate que le terme est périmé. Le Tiers Monde, c’est tout un monde, et même plusieurs. La poussée démographique - pourtant à peine naissante - des peuples démunis plonge dans l’angoisse les pays riches, dont les monopoles vacillent et qui se sentent peu enclins à abandonner leurs privilèges au profit d’une aide efficace. Pour eux, richesse rime avec vieillesse. La natalité y baisse, l’espérance de vie y augmente. Désormais, il faudra poser les rapports du monde capitaliste et des pays peu développés en termes de peuples vieux et de peuples jeunes, et non en termes de riches et de pauvres. Les pays occidentaux sortiront-ils de leur léthargie ? Le livre d’Alfred Sauvy est un cri d’alarme. Puisse-t-il être entendu.

Résumé : Ce n’est plus d’une crise que les économies occidentales sont victimes, mais de la crise. Le chômage et l’inflation, considérés naguère comme antidotes l’un de l’autre, cumulent dramatiquement leurs effets. Quelle est la cause de ces maux ? Le mauvais sort ? La fin des ressources du monde ? Non, il s’agit d’un contresens fondamental, d’un refus de créer, d’un refus de voir, et même de penser. Tournant le dos à la création de richesses, refusant aussi la création d’hommes pour survivre, les Européens et notamment les Français en sont venus à considérer l’emploi, le travail, comme un but en soi, alors qu’il n’est que le moyen. Recherchant éperdument l’improductivité, après avoir chanté pendant deux siècles les mérites de l’efficience et en avoir bénéficié, ils sont tout étonnés de trouver comme résultat la pauvreté. C’est l’économie du diable. Des solutions réalistes, fondées sur un examen approfondi de la situation actuelle en fonction de l’avenir, l’auteur de Croissance zéro ? et de la Fin des riches en suggère plusieurs dans ce nouvel et brillant ouvrage. Pour éviter la pauvreté et le recul économique, il faut, dit-il, donner toutes ses chances à la production de richesses, abandonner les pratiques malthusiennes, cesser d’encourager l’improductivité, et modifier l’enseignement afin de réduire les écarts tragiques entre les besoins des hommes et leur formation. Il faut par-dessus tout combattre le vieillissement sous toutes ses formes. L’Europe aspire, en fait, à la retraite. Mais à la différence des personnes, un pays peut revenir à la jeunesse.

Résumé : "Peut-on réellement calculer le coût d'un homme ? Alfred Sauvy s'y efforce dans une première partie. Il compare, aux différents âges de la vie, la part respective de la consommation au sens le plus large et de la production. (...) Alfred Sauvy, après s'être livré à quelques comparaisons internationales, abandonne vite les schémas théoriques pour s'attaquer aux problèmes réels d'aujourd'hui : la place des vieux dans la société, l'inégalité sociale devant la mort, le coût de la santé, les accidents, etc. Et bien qu'il s'efforce, comme il l'écrit lui-même, de décrire les phénomènes " en évitant de porter des jugements de valeur ou de préciser des culpabilités ", le statisticien et l'économiste cèdent souvent le pas au sociologue et... au polémiste. Avec sa fougue coutumière, l'auteur reprend, au fil de ce livre décousu, mais foisonnant de références historiques et démographiques, les thèmes qui lui sont chers. Il dénonce tout particulièrement le rejet par les sociétés urbaines et industrielles de l'enfant, considéré comme une " charge ", un " gêneur ", le " refus collectif de la vie " qui est " une peur de l'homme ", la conception arithmétique enfantine de l'emploi " qui conduit à vouloir partager et rationner le travail comme s'il s'agissait d'une donnée intangible." Jean-Marie Dupont

Résumé : Quand un statisticien, homme de chiffres par excellence, fait le compte à rebours de sa vie, impossible de penser un seul instant que la moindre erreur puisse se glisser dans ses calculs. Pourtant, Alfred Sauvy n'hésite pas à l'affirmer : il est né deux fois. A ceci près que sa seconde mise au monde s'est effectuée en salle de réanimation et que ce nouveau-né inhabituel comptait quatre fois vingt ans. A ceci près, aussi, qu'il a revu le jour avec un stock infiniment précieux d'événements : son passé. Un passé riche qu'il nous conte avec le ton inimitable qui est le sien, fait d'humour, d'intelligence et de modestie.Les souvenirs d'Alfred Sauvy seront une inépuisable source de plaisir pour ceux qui apprécient l'homme public. Qu'il parle de son enfance rude et des profondes traditions de sa famille, des facéties dont le goût ne l'a pas quitté, de la grandeur ou des petitesses des personnages haut placés qu'il eut à fréquenter au cours de sa très longue carrière, de sa lutte pour faire triompher la science qu'il défendait et le bon sens qui ne l'abandonna jamais, Alfred Sauvy, passionné et passionnant, sait tenir en haleine, sans artifice, le lecteur qui l'accompagne du début de ce siècle à aujourd'hui.

Résumé : L'histoire officielle est nourrie de fables et déformée par la méconnaissance des faits réels. A. Sauvy essaie de comprendre pourquoi et comment l'histoire se trouve ainsi transformée. Reprise d'un ouvrage publié en 1985.

Résumé : Le plus connu de nos économistes qui, par la clarté de ses exposés et la pénétration de ses idées a toujours su intéresser un vaste public, nous offre ici l'aboutissement de plusieurs années de réflexion sur l'emploi et le progrès technique. Cette question absolument fondamentale à un moment où le progrès semble incapable de résorber un chômage toujours plus menaçant, n'avait jamais été clairement exposée. Alfred Sauvy, par cet ouvrage, a voulu pallier cette lacune grave. L'importance de ce livre n'a pas échappé à une autorité mondiale telle Wassily Léontief qui écrit: "Alfred Sauvy traite "le sujet" avec un ensemble peu commun de compétence technique, de sens de l'Histoire et de bon sens, que ses collègues plus spécialisés et le public en général ont appris à attendre de lui. Les vues exposées sur le "déversement" et sur le "circuit de travail" ouvrent en particulier une nouvelle voie dans la recherche si délicate de la croissance et de l'emploi."

Résumé : Au moment où les nations européennes mais également la Russie et le Japon, s'enfoncent dans le vieillissement démographique, avec des conséquences néfastes sur les retraites et sur la croissance, paraît ce choix de textes de A. Sauvy, le père de la démographie française, qui, pendant un demi-siècle, n'a cessé de lutter contre le malthusianisme économique et démographique.

Résumé : Fléau de l'État ou soupape de sécurité économique, le travail noir, qualificatif imagé des activités clandestines, est à la une de l'actualité. C'est pourtant loin dans les siècles passés qu'il faut chercher ses racines, ainsi que le fait Alfred Sauvy en un historique coloré. En vérité, le travail noir est né avec la première loi sur le travail. Clandestin par nature, le travail noir se prête mal à évaluation. Or, ces activités souterraines se sont étendues dans tous les types de société, sous les formes les plus diverses, voire les plus déconcertantes. De la France, dont Alfred Sauvy analyse longuement la situation, à l'Italie, patrie du travail noir, en passant par la Suède, championne des vertus sociales, il n'est guère de pays qui échappe aux troubles de cette économie parallèle. Pas plus les États-Unis et leur libéralisme, que l'Union soviétique et sa planification, ou les pays en développement. Qu'il soit interdit, toléré, ou même encouragé, le travail noir a d'importantes conséquences économiques, sociales, politiques sur la vie d'un pays. Les avantages (pour l'économie) contrebalancent-ils les inconvénients (pour les finances de l'État) ? Comment l'opinion publique réagit-elle, surtout en période de crise ? Et le gouvernement ? Les migrations clandestines ne sont-elles pas, de toutes ces activités, celles qui, illustrant la marche amorcée du Sud vers le Nord, risquent de perturber le plus la planète ? À ces questions, Alfred Sauvy répond avec sa clarté et sa sagesse habituelles. D'un sujet qui nous concerne tous, mais que chacun a tendance à examiner sans recul, il montre les implications mondiales, sans jamais sacrifier l'anecdote et le pittoresque. Un ouvrage essentiel et passionnant.

Résumé : Cette étude comparée de l'état du monde en 1935 a été rédigée dans le contexte scientifique et politique européen de l'entre-deux-guerres. Dans une longue introduction générale, M. Jaisson et E. Brian l'analysent sous diverses approches : le traitement des questions de races, la conception des preuves numériques et le destin des travaux de M. Halbwachs sous le IIIe Reich.

Résumé : Banquier à Paris, contemporain et adversaire heureux de John Law, R. Cantillon sut mettre à profit sa compréhension des mécanismes économiques pour édifier une immense fortune. Son Essai analyse notamment le phénomène, trop méconnu, de l'orientation de la consommation. Pour le démographe, l'intérêt réside dans sa façon de poser le problème de l'optimum de population. ©Electre

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