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Résumé : ̕quelques mois de la retraite, un médecin généraliste s'apprête à laisser ses patients à son successeur. Jamais le désert médical n'a été plus sensible que dans ces derniers mois de consultations où Jean-Paul affronte, avec ses associés, les carences d'une médecine de ville devenue le parent pauvre de notre système de santé... Nicolas Mesdom a installé sa caméra une fois le rapport de confiance établi pour que cette présence ne dénature pas les rapports des patients avec leur médecin. Dès lors, il apparaît que se joue, dans le cabinet, une comédie humaine infiniment complexe et vivante. Et c'est impressionnant de constater combien une conscience collective habite la parole des patients et combien ils s'inquiètent pour l'avenir de cet espace privilégié où ils sont venus chercher autant de soins qu'une écoute à l'abri du monde. En observant ces liens tissés pendant trois décennies, ils ne cessent d'apparaître plus complexes, riches et troublants, tant ils racontent, dans l'intimité du cabinet, notre monde et sa brutalité.

Résumé : L'Hôpital Avicenne à Bobigny, anciennement Hôpital franco-mulsulman, est devenu depuis quelque temps la référence européenne pour l'accueil des patients migrants. Modèle dans l'approche transculturelle des soins et pilote pour la mise en place de certains projets comme la re-nutrition de malades africains atteints du Sida, Avicenne est aussi engagé dans la Cité par la volonté d'aide, de prendre soin d'exilés, de sans-papiers, d'apatrides dans le contexte précaire qui est le leur dans la France d'aujourd'hui.

Résumé : "Yaoundé, Cameroun. Dans le service pédiatrique d'un hôpital, le Docteur Wamba répète inlassablement les mêmes conseils aux mamans. Dans la salle des prématurés, après deux mois de gavage, Samira donne pour la première fois le sein à son enfant. En néonatologie des jumeaux viennent d'arriver. Ils sont nés dans un taxi, l'un d'eux a besoin d'une transfusion mais les parents ont disparu. Avant toute prise en charge il faut payer. Ici pas de sécurité sociale, l'accès aux soins n'est pas un droit.Comment soigner avec peu de moyens, sauver des vies, des vies d'enfants alors que l'argent manque ? Infirmières et médecins se battent aux côtés des parents. Jours après nuits, dans les couloirs de la pédiatrie, ce sont les mêmes obstacles rencontrés, mais aussi les joies partagées de la guérison. La tension est présente, parfois la colère explose, souvent c'est le rire qui apaise." (Emmanuelle Lacosse)

Résumé : C'est la traversée de trois soignants dans un paysage médical désorienté. Alain, Virginie et Sabine se forment à l'hypnose pour braver la tempête et retrouver le sens de leur métier. Malgré les manques criants de moyens et de personnels, ils tentent grâce à l'hypnose, de ré-humaniser l'hôpital. Un mouvement minoritaire qui ne demande qu'à gagner en influence.

Résumé : À la périphérie de Jérusalem, sur les hauteurs d'Ein Kerem, à quelques kilomètres seulement du mur de séparation, se dresse l'immense complexe hospitalier de Hadassah... Ici, ni politique ni religion n'ont leur place. Un seul ennemi : la maladie... Dans cet hôpital, des médecins israéliens travaillent main dans la main avec des médecins palestiniens pour sauver des enfants nés des deux côtés du mur.

Résumé : Depuis 2002, le Centre d'éthique clinique de l'hôpital Cochin à Paris peut être saisi par les praticiens, les malades ou les familles confrontés à des situations médicales extrêmes. Ce centre est composé de soignants, de juristes, de philosophes, de sociologues, de représentants d'associations et de fonctionnaires de la santé. La complexité et les différentes procédures sont développées dans ce film où les protagonistes ont accepté de débattre devant la caméra de cinq cas particulièrement délicats. Cette immersion au coeur du Centre d'éthique clinique où sont sans cesse interrogées les limites de la "bienfaisance" et de la "non-malfaisance" constitue une démarche exemplaire qui montre combien sont prises en compte autonomie du patient et souffrance de sa famille.

Résumé : Structuré en six parties le film aborde la question ignorée et taboue du statut des praticiens à diplôme étranger hors communauté européenne. Au début un document d’archives : un groupe de médecins exhibent la pancarte : « Contre l’invasion métèque, faites grève ». La voix off commente : "cette photo de 1935 montre à l’évidence que la venue des étudiants et l’embauche de médecins étrangers dans notre pays n’est pas un fait nouveau et faute de les considérer comme des praticiens aux mêmes qualités que les nôtres on peut dévoyer les mouvements de revendications vers un tout autre chemin que celui qui est essentiel : soigner. » Plus d'un demi-siècle après, la parole est donnée à des praticiens originaires du Maghreb, d’Afrique noire, d’Amérique latine, d’Asie, d’Europe de l’Est dont les parcours sont exemplaires. Les chefs de service s’expriment sur les conditions de recrutement, de travail, de rémunération de leurs collègues, la précarité économique, affective, sociale à laquelle ils sont confrontés, position d’une extrême difficulté pour qui doit soigner c’est-à-dire répondre à la fragilité de l’autre. Pourtant ces médecins désirant rester en France pour des raisons politiques, économiques ou sociales font tourner les services d’urgences, pallient au manque de médecins, s’investissent dans leur métier, la recherche, leur relation aux patients. De plus être exilés induit une fragilité. Taïeb Ferradji, pédopsychiatre à l’Hôpital Avicenne aux côtés de Marie-Rose Moro énonce : « Partir n’est jamais chose facile même si c’est un choix délibéré et assumé. Il faut se défaire de tout ce qu’on a été, essayer de s’approprier les règles fixées par d’autres. Mourir un peu à soi-même pour exister à nouveau car il n’y a pas de retour en arrière possible. » Dans un tel contexte une hyperesthésie de l’hostilité peut être parfois dévastatrice dans la mesure où elle est capable de détruire le désir de soigner, d’être aux racines d’un doute paralysant car « la médecine française, milieu plutôt fermé, a peur de l’étranger. » Face à ce rejet jamais affiché mais ressenti des voix ont le courage d'affirmer qu’ « avoir un personnel polyglotte est une richesse ». Comme le souligne le Dr The-Dan Hoang cette situation interroge les mots gravés sur les frontons de toutes les mairies : « Liberté, Egalité, Fraternité »

Résumé : Michel S. est victime d'un locked-in syndrom (syndrome de verouillage) et vit depuis trois ans dans une institution. Entièrement paralysé il s'alimente et respire à l'aide de machines et communique uniquement par code, par le clignement de l'oeil qui acquiesce lorsqu'on égrène les lettres de l'alphabet selon leur fréquence dans la langue pour former des mots puis des phrases. Michel S. a déjà demandé à mourir il y a 3 ans mais les médecins ont refusé. Plus que jamais Michel demande à mourir en refusant l'acharnement thérapeutique comme la loi Leonetti le lui permet. Le film suit les équipes médicales, la famille, le malade et le Comité d'Ethique Clinique de l'Hôpital Cochin à Paris (objet d'un précédent film d'Anne Georget, "Questions d'éthique" en 2009) aux prises avec cette décision et donne une dimension humaine aux questionnements éthiques de l'euthanasie.

Résumé : Entre janvier 2001 et septembre 2003, François Chilowicz a suivi la vie quotidienne des cinquante infirmièr(e)s et aide-soignant(e)s du service des soins intensifs de neurochirurgie de l'Hôpital Rangueil à Toulouse qui compte une douzaine de box de réanimation où les patients sont tous alités, la plupart dans un coma profond. "Les hasards de mes repérages m’ont conduit jusqu’à Toulouse, à l’hôpital Rangueil, et plus précisément dans ce service... J’y ai rencontré une équipe soudée et forte, qui prend son travail à bras-le-corps, avec une joie de vivre très intense. Une équipe qui sait désamorcer toutes les tensions accumulées au cours de la journée par sa gentillesse, son humour et sa franchise. Bref, une équipe qui m’a considérablement impressionné et séduit. Aux soins intensifs de neurochirurgie, la détresse des patients ou de leurs proches est souvent immense, mais la bonne humeur des soignants l’est aussi, toute en empathie, comme pour repousser la tristesse en dehors des murs. Après un moment difficile qui aura fortement affecté l’ensemble de l’équipe, on peut assister à une "séance de décompression", faite de rires, de jeux, de batailles, le temps d’évacuer la peine et la pression... Puis tout le monde reprend son travail, détendu, complice. Les patients conscients apprécient ces moments de folies douces, qui insufflent un vent de joie et de vie dans le service. Ici, la terrible comédie de la vie bat son plein, autour de choses essentielles, pour le plus épouvantable comme pour le plus extraordinaire ! Le personnel soignant sait se protéger, non pas pour fuir la réalité brutale mais pour mieux l’affronter au chevet des patients.(…)L’administration des soins est une chose mais leur rôle est beaucoup plus vaste... Quelque chose d’immatériel qui repose sur de l’humanité. Une gageure qui a forcément ses limites, mais aux Soins Intensifs de Neurochirurgie de Rangueil, ces limites sont repoussées très loin.(…)Tout au long du tournage, semaine après semaine, j’ai assisté à des moments étonnants, bouleversants ou merveilleux. J’ai participé à des histoires humaines, toutes passionnantes et singulières, dans lesquelles soignants et soignés cheminent conjointement. Des moments très intenses, au cours desquels des personnes qui n’avaient a priori aucune raison de se rencontrer œuvrent ensemble autour d’une cause essentielle : la vie."François CHILOWICZ.

Résumé : Ce film nous renvoyant à des questions fondamentales interroge notre rapport profond, intime à la mort, à l’humanité de toute vie donc et jusqu’où cette humanité peut être vécue face à la souffrance, la maladie. Exit (voluntary euthanasia association , association créée dans les années 30 en Angleterre qui compte 40 antennes dans le monde et exerce ses activités en Suisse depuis 1980 en toute légalité) ne relève pas des soins palliatifs qui pratiquent la sédation avec augmentation des doses de morphine jusqu’à la perte de conscience. "Exit " permet ,avec des règles très strictes, d’accéder à un suicide accompagné pour le malade lourdement et très physiquement atteint. Ainsi ce documentaire tout en nous présentant cette association nous laisse-il de percevoir la force des liens qui se tissent entre accompagnateurs bénévoles et accompagnés, ce parcours où la mort choisie est à la fois délivrance et ultime liberté. Sont également abordés la charge et l'épuisement des bénévoles qui parlent de leur engagement comme d'un "sacerdoce". Par ailleurs l’immersion du réalisateur aux côtés des accompagnateurs va très loin, puisque la scène finale est une captation en temps réel des derniers moments de Micheline le jour où elle a décidé de boire le produit létal aidée dans son geste par le Docteur Jérôme Sobel, président de l'association suisse romande.

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