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Résumé : Le Noma est une maladie, une gangrène, qui se développe dans la bouche, ravageant les os et les tissus mous du visage qui se nécrosent et sont rapidement détruits. Touchant principalement les enfants de moins de 6 ans, elle est associée à l'extrême pauvreté, la malnutrition et le manque d'hygiène. Le plus souvent mortelle elle frappe environ 100.000 enfants par an en Afrique, en Amérique du sud et en Asie du Sud. Les enfants atteints meurent dans 80 % des cas. Pour ceux qui survivent les séquelles sont terribles et très invalidantes. De plus l'apparence physique interdisant toute socialisation provoque la marginalisation des victimes de cette maladie sur lesquelles pèse le poids d'une malédiction jetée sur la famille et tout le village. Tourné au Niger, ce film pudique et très respectueux des enfants, montre le travail de "Sentinelles" (ONG basée à Lausanne) qui lutte contre le développement de cette maladie en coopération avec les équipes locales. En 2007, Christian Lajoumard poursuivant son travail sur le Noma et les enfants qui en sont atteints a suivi durant leur hospitalisation trois enfants transférés en Europe pour y être "reconstruits".

Résumé : "Dans ma famille, on apprend à grandir et à vivre avec une maladie génétique neurodégénérative, la maladie de Huntington. Une maladie qui nous prive peu à peu de toutes nos facultés. Une maladie qui peut s'installer lentement, à tout âge, avant de nous emporter. J'ai grandi avec la peur de la maladie. Il existe aujourd'hui un test pour savoir si je suis porteuse du gêne. J'ai une chance sur deux." Le film est la chronique, le journal filmé par la réalisatrice de son cheminement vers le test présymptomatique. Il est le récit du combat entre sa famille et ce mal terrifiant, cette pieuvre qui a atteint nombre de membre de sa famille et menace tous les autres.

Résumé : Ilé est un enfant avec autisme. Son père s'adonne complètement à son éducation avec l'aide de professionnels qu'il a choisis. Son but : rendre Ilé le plus heureux possible, l'aider à progresser et à entrer en contact avec les autres. Une des passions d'Ilé est le cinéma et plus particulièrement les films d'animation. Une relation faite d'amitié et de complicité avec le réalisateur a, au fil du temps, créé une ambiance propice à l'élaboration du cinéma d'Ilé où la créativité a une fonction libératrice et thérapeutique.

Résumé : Dernier volet de la trilogie entreprise par les réalisateurs sur le sida, ce documentaire recueille les mots, les réflexions, les émotions des membres de cinq familles très différentes les unes des autres, ayant en commun la perte d’un proche (fils, fille, frère, soeur, mari, père) mort du sida. Chaque famille, filmée dans l’intimité de son domicile, est interrogée selon le même processus : toute la famille réunie, et chacun individuellement. Tous nous font part de leur réaction à l’annonce de la maladie, plus ou moins nommée, du changement apporté dans leur vie, leurs relations familiales et amicales.Le sida est vécu comme source de souffrance mais aussi comme révélateur de relations souvent insatisfaisantes au sein de la famille. Ainsi la proximité de la mort peut-elle aider à une prise de conscience et rapprocher de l’essentiel, en favorisant l’expression des sentiments et une plus grande ouverture aux autres.

Résumé : "Lorsque je parle de toi, lorsque j'écris sur toi, lorsque j'ai l'audace de rendre publique un pan de notre histoire, j'offre le plus intime de nous deux au regard des autres. C'est dangereux, douteux, hasardeux mais je ne résiste pas au plaisir de te dire, de te raconter. Je déroule notre histoire et c'est une tendre distance qui s'empare de mon présent autant que de mon devenir. Est-ce là me préparer au pire ? Peut-être...". Ces paroles d'Edith Fournier, femme et accompagnatrice dans la maladie d'Alzheimer du documentariste, peintre et écrivain Michel Moreau, fondent le film et en donnent le ton : relater l'expérience tragique d'un couple en y trouvant un germe autre, le levain nouveau des sentiments qui unissent voire une transfiguration. Ce voyage qu'ensemble ils vivent est un cheminement intérieur pour Edith qui, du déni, de l'hostilité, de la détresse est passée à l'acceptation de la réalité où seule existe la certitude d'être vivants. Edith décrit toutes les étapes de la dégénérescence physique et intellectuelle de Michel depuis l'été 1998 où l'apprentissage du fonctionnement d'une nouvelle caméra lui fut insurmontable. Grande est sa détermination de l'accompagner jusqu'au bout, de le stimuler toujours et encore, de tout organiser autour de lui, de se démener pour faire valoir leurs droits, de trouver de l'aide auprès du gouvernement et des professionnels afin de conserver aussi une vie qui lui soit propre, une vie à elle. Quelques instants de leur intimité, des extraits du dernier documentaire autobiographique de Michel "Le pays rêvé", des passages de ses carnets de notes constituent la matière du film qui oscille entre le passé et le présent. Les réflexions d'Edith et un entretien réalisé à Baie Saint-Paul, leur maison de vacances, sont les jalons, les amers de cette traversée : " Ton existence a pris le dernier virage. Tu es occupé à vivre, seul au milieu de nous, puissant dans ton extrême faiblesse, infiniment digne dans ce corps dorénavant nu".

Résumé : C'est le FIDA (Fond International du Développement Agricole) qui sollicite Kiarostami pour filmer, témoigner, sensibiliser l'opinion internationale et rendre hommage aux actions menées en Ouganda par l'UWESO (Action des Femmes Ougandaises pour Sauver les Orphelins). Pays ravagé par le Sida, l'Ouganda compte (en 2001, lors du tournage) 2 millions de morts sur 22 millions d'habitants soit 1 mort du Sida sur 10 personnes et 6 millions de personnes infectées particulièrement les hommes entre 15 et 40 ans. Cette catastrophe humaine a pour conséquence de rendre orphelins 1,5 millions d'enfants. Kiarostami, cinéaste de l'enfance, part dix jours en Ouganda pour filmer un orphelinat et les chiffres terribles du Sida s'estompent pour laisser place aux visages, aux rires, à l'appétit de vivre des enfants et des femmes qui s'occupent d'eux. Ce retour de Kiarostami au documentaire avec deux caméras DV est une captation des moments où alternent la vie et la mort, la pauvreté et les rires. Cette proximité fait toute l'humanité de ce film rare où affleure à chaque image la maîtrise du montage du réalisateur dont l'éthique est toujours en action, éthique qui se fonde sur une volonté de libérer l'image de tout pathos et pourtant de nous renvoyer sans cesse à une réalité terrible et impitoyable.

Résumé : Après "Sida, paroles de l'un à l'autre" consacré aux séropositifs, les réalisateurs ont donné la parole à une dizaine de membres du personnel médical et paramédical, impliqués quotidiennement dans la lutte contre le sida. Chacun, de l'aide-soignant au chef de service, s'exprime individuellement sur son expérience professionnelle et nous livre ce que la proximité avec la maladie et la mort a changé dans sa pratique médicale, sa relation au malade, mais aussi dans sa vie et son regard sur autrui.

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