par Painlevé, Jean (1902-1989) ; Hamon, Geneviève (1905- 1987)
Les Documents cinématographiques [prod., distrib.]
1967 -
1 vidéo numérisée (13 min)
-
Consultable à la Bpi
Résumé : Déplacement, respiration, nutrition et reproduction de la pieuvre."Les Amours de la pieuvre nécessiteront plus de dix ans de tournage, dix étés durant. Des orages en série adoucissant l'eau de mer éloignaient les pieuvres des rivages, un coup de froid stérilisait les oeufs, le laboratoire flambait... Scènes de séduction : une pieuvre mûre vampe un jeune timide, qui finit avec précaution par glisser son tentacule copulatoire dans l'orifice latéral de sa comparse. Scènes spectaculaires : la femelle dans son nid, avec les cordons d'oeufs accrochés aux parois qu'elle remue, brasse de ses tentacules. Quelques minutes sur le développement de l'oeuf de pieuvre nécessitèrent des heures et des heures de tournage. Il s'agissait de départager deux écoles de zoologues. L'une disait que les oeufs de pieuvre tournaient sur eux-mêmes dans un mouvement elliptique. L'autre que les oeufs tournaient, mais en se contractant dans un mouvement d'accordéon. Le film établissait que les deux hypothèses étaient bonnes successivement. La musique électro-acoustique de Pierre Henry suit les développements du film séquence par séquence, comme un piano de cinéma muet." (Hélène Haréza, Positif, 1990).