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Résumé : Si nous connaissons les chefs-d'oeuvre de la culture scandinave, nous ne savons presque rien des langues dans lesquelles ils ont été écrits. La situation linguistique de la Scandinavie reconstituée ici est une des plus passionnantes. Si les Vikings revenaient de quelque expédition à travers le temps, ils pourraient comprendre la presse islandaise, tant la langue de l'île est restée figée.

Résumé : Présente le parcours artistique de Björk, chanteuse islandaise devenue une artiste incontournable, touche-à-tout qui a influencé le monde de la mode mais aussi celui du cinéma.

Résumé : Issues de deux journées d'études, ces réflexions portent sur la formation des enseignants et les tensions entre les religions, l'éducation et la laïcité, en insistant sur les ruptures et les continuités entre les XVIe et XXe siècles.

Résumé : Histoire du Nord et du Pas-de-Calais entre leur seconde reconstruction et le retour du général de Gaulle qui, écartant le risque de guerre civile à l'époque de la guerre d'Algérie, est accueilli avec soulagement par la majorité des Nordistes. Le Nord de la fin des années 1950, c'est aussi une vie religieuse active et un réseau scolaire en cours de modernisation.

Résumé : Publié en 1905, ce classique de la littérature suédoise fit scandale à son époque. A Stockholm à la fin du XIXe siècle, le docteur Glass tient un journal dans lequel il relate l'histoire étrange du révérend Gregorious et de sa jolie femme.

Résumé : Retrace l'histoire de ce pays, depuis l'émergence de la Norvège moderne issue des guerres napoléoniennes en 1814, jusqu'à la constitution, grâce à ses richesses énergétiques, de l'Etat providence (typiquement nordique), actuellement une des nations les plus prospères du monde. Evoque divers aspects de la civilisation norvégienne ainsi que sa vocation d'arbitrage international.

Résumé : Etude de l'impact du premier Empire sur les institutions, la législation, les structures sociales, les identités nationales, les cultures et les mentalités européennes.

Résumé : En ce début de XXIe siècle, la chasse n'a pas bonne presse. Mais pourquoi donc l'Homme contemporain pratique-t-il encore cette activité immémoriale qui apparaît anachronique à certains?

Résumé : Depuis toujours le pôle Nord fascine. Territoire hostile, ce n’est qu’au xxe siècle que les explorateurs atteindront cette destination mythique. Et pourtant, en 1595, le génial cartographe flamand Gérard Mercator publie, dans son atlas mondial, une planche audacieuse : Septentrionalium Terrarum descriptio. Déjà, la projection polaire déroute. Les continents s’enroulent autour de quatre îles qui forment une vaste surface circulaire, montrant que l’Amérique est une proche voisine de l’Europe et de l’Asie. Au centre, un rocher surplombe le Polus Arcticus. Mercator fait cohabiter des représentations du territoire réalistes et même novatrices avec d’autres, qualifiées de mystérieuses, voire de fantaisistes. En décortiquant ce document exceptionnel, Hamelin, Biondo et Bouchard traitent de la nordicité à travers différents thèmes tels l’exploration polaire, le mythe du pôle Nord, l’autochtonie ou encore la terminologie nordique. À leur tour audacieux, ils proposent des hypothèses sur la représentation de la banquise et abordent la question des cycles climatiques et du réchauffement actuel de l’Arctique.

Résumé : Piéton, Jean Cimon l'est par choix. Parcourant les rues de Québec, il manifeste son amour pour la marche et le ski de fond, de même que son inquiétude devant l'agression grandissante d'une civilisation automobile délirante. Il constate avec tristesse l'étalement urbain et dénonce la destruction d'un patrimoine immobilier. Urbaniste et citoyen engagé, il mène un combat de tous les instants pour promouvoir le développement des transports en commun. Alors que la capitale s'apprête à fêter les 400 ans de sa fondation,- ses mémoires constituent un précieux document qui fait écho à l'actualité- et traite de l'histoire urbaine de Québec.

Résumé : La médecine n'a pas toujours été celle que l'on connaît aujourd'hui. Il aura fallu plus de deux siècles pour passer de la naissance de la médecine clinique aux fulgurants développements de l'approche biomédicale.Denis Goulet et Robert Gagnon présentent l'évolution des pratiques et des institutions médicales ainsi que les processus de professionnalisation et de spécialisation des soins médicaux. Au cours de cette longue période, de modestes hôpitaux sont devenus de grands complexes hospitaliers, de petits regroupements de médecins ont donné naissance aux grandes fédérations médicales et de timides mesures sanitaires ont pavé la voie au développement de la médecine préventive.Dans ce long et passionnant parcours, les auteurs montrent que certains phénomènes récents tels que la surconsommation de produits thérapeutiques, la pénurie de médecins ou les débordements des hôpitaux ne datent pas d'hier et que l'évolution de la médecine au Québec est le reflet de celle de la société en général. Cet ouvrage met aussi en lumière l'importante contribution de la médecine québécoise à l'avancement des pratiques et des savoirs médicaux. - Note de l'éditeur

Résumé : Corruption, collusion, morale douteuse, Montréal doit assainir ses moeurs politiques. Nous sommes dans la décennie 1940-1950, alors que des groupes de citoyens luttent, en vain, pour la tenue d'une enquête publique sur la tolérance policière des maisons de prostitution, de jeu et de pari. C'est alors qu'entre en scène un dénonciateur-vedette, l'avocat Pacifique «Pax» Plante, ancien directeur adjoint de la police, qui accuse les plus hautes autorités municipales de corruption et de complicité avec la pègre. Mathieu Lapointe retrace la révélation graduelle du scandale au fil des reportages et des enquêtes, en resituant les événements dans leurs contextes tant locaux que nord-américains, à partir de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à la première élection à la mairie de Jean Drapeau en 1954. - Note de l'éditeur

Résumé : Cette nouvelle édition de l'Histoire de l'Acadie confirme son statut de synthèse incontournable sur le sujet. Nicolas Landry et Nicole Lang jettent un nouveau regard sur l'histoire de l'Acadie des Maritimes, de la première tentative de colonisation à aujourd'hui. Ils revisitent les défis posés à ses habitants durant plus de quatre siècles d'histoire en intégrant les études à la fois nouvelles et traditionnelles. L'importance des expériences particulières, que ce soit celles des femmes, des Amérindiens, des gens ordinaires ou celle des élites, est enfin mise de l'avant. - Note de l'éditeur

Résumé : Quel sort connaîtra le Canada sous le règne de Louis XV ? Timide, peu sûr de lui, Louis XV n'assumera les pleins pouvoirs, à l'image de son arrière-grand-père Louis XIV, qu'à l'âge de 33 ans. Homme de paix par conviction et éducation, il est entouré de ministres puissants dont il se méfie. Lorsque la guerre contre l'Angleterre éclate en 1756, cela fait déjà deux ans que les colonies s'affrontent en Amérique. Louis XV sera le roi qui cédera la Nouvelle-France à l'Angleterre en ratifiant le traité de Paris de 1763. Après son premier essai, Louis XIV et le Canada, Louis Gagnon tente de comprendre pourquoi le roi en arrive à se départir du Canada. Était-il sous l'influence des Choiseul, de Voltaire et de la Pompadour ? - Note de l'éditeur

Résumé : Le Québec et l'Irlande ont beaucoup en commun. La quête politique pour se sortir de l'Empire britannique, un catholicisme longtemps omniprésent et la lutte pour préserver la langue nationale sont autant d'éléments qui en font des sociétés comparables. De plus, les Irlandais font partie du paysage démographique du Québec depuis deux cents ans. Jusqu'au début des années 1900, ils y étaient plus nombreux que les Anglais, les Écossais ou tout autre groupe ethnoculturel, exception faite des Canadiens français. Majoritairement catholiques, ils ont profondément influencé la société: non seulement les traces de cette présence irlandaise sont palpables dans l'histoire, mais on peut encore les remarquer dans la culture, qu'elle soit musicale, littéraire, cinématographique, religieuse ou politique. - Note de l'éditeur

Résumé : 15 février 1839. Cinq patriotes montent sur l'échafaud afin d'y être pendus. La colonie britannique du Canada est en crise. La période des rébellions de 1837-1838 est un moment charnière de l'histoire du Québec. Gilles Laporte en propose ici une première synthèse claire et accessible. Il prend le temps d'asseoir les fondations d'un territoire et d'un peuple, le Bas-Canada du début du XIXe siècle, avant de présenter trente ans de luttes politiques. Les enjeux complexes, allant bien au-delà d'une simple lutte linguistique, prennent alors tout leur sens. Les principales batailles et les soulèvements sont aussi clairement abordés. Seize portraits régionaux et cinquante capsules biographiques complètent ce remarquable ouvrage. - Note de l'éditeur

Résumé : Entre 1789 et 1804, environ 140 Français ont quitté le territoire national en raison des troubles révolutionnaires pour se réfugier au Canada. En petit nombre au début, ils seront de plus en plus nombreux à fuir les années de la Terreur. Plusieurs d'entre eux s'établiront au Bas-Canada grâce à l'initiative des abbés Desjardins et Raimbault. En 1798, des émigrés, des nobles et des officiers de l'armée royale se réfugient au Haut-Canada sous la gouverne du comte Joseph-Geneviève de Puisaye dans le but de créer une communauté royaliste. Bien que la plupart des émigrés aient regagné la France lors du Concordat de 1802, quelques individus ont décidé de rester pour poursuivre leur carrière, dont maints personnages notoires. Marcel Fournier raconte ces années troubles à la fois par les événements et par les personnages qui les ont vécues. Cette étude est précédée d'un survol de l'immigration française au Canada entre 1608 et 1789. Des notices biographiques de chacun de ces individus complètent l'ouvrage. - Note de l'éditeur

Résumé : Quels ont été les débats, dans le cercle des responsables politiques et administratifs, concernant Hydro-Québec, les territoires qu'elle gère, les techniques qu'elle utilise et l'impact de ses activités sur la vie et l'identité des Québécois et des Autochtones? Stéphane Savard présente, de façon exhaustive et perspicace, le rôle prédominant de la société publique dans la construction nationale, ainsi que son instrumentalisation politique à des fins étatiques ou partisanes. - Note de l'éditeur

Résumé : Publié en collaboration avec Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Cette version de l'atlas est une réimpression à un format légèrement réduit (9,5 x 11,5), avec une reliure cousue et présentée sous une couverture caisse enchemisée. Le doré a été remplacé par une équivalence couleur tandis qu'un nouveau papier a été retenu. L'entièreté des textes et des illustrations sont repris dans ce volume. En mars 1493, Christophe Colomb rentre d'un long voyage, persuadé d'avoir touché les Indes. Pour atteindre l'Orient et ses trésors, il a fait le pari de traverser l'Atlantique. En réalité, il s'est heurté à un obstacle de taille, un immense continent qui lui barre la route de la soie et des épices. Des cartographes français le baptisent America. C'est le début de grandes explorations. À la recherche d'un passage vers l'Ouest, coureurs des bois, missionnaires, militaires, navigateurs et autres scientifiques en explorent les confins. Ils sillonnent les rivières, franchissent les portages, gravissent les montagnes et parcourent les plaines. Ils dessinent et cartographient le territoire en même temps qu'ils présentent et racontent ses habitants. Ils découvrent au passage les richesses de ces terres. Avec le poisson, le castor, le bois, les métaux précieux, de passage, le continent se fait habitat. Il faudra attendre 1793, soit trois siècles après Colomb, pour qu'Alexander Mackenzie puisse inscrire sur un rocher face à l'océan Pacifique : « from Canada by Land ». Mais la route qu'il a suivie est impraticable. Dix ans plus tard, ce sont les Américains Lewis et Clark qui réussissent une autre traversée du continent, en passant du Missouri au Columbia, deux majestueux cours d'eau hélas séparés par d'immenses chaînes de montagne. En 1814, chacun de leur côté, William Clark et le Canadien David Thompson feront sous forme de carte la synthèse des connaissances accumulées. La voie navigable tant recherchée n'existe pas. Il y a bien le passage du Nord-Ouest, depuis peu ouvert quelques semaines par année, qui permet de contourner l'Amérique et qui devient actuellement un enjeu international. Mais c'est une autre histoire. Pour l'instant, la parole est à ceux, Blancs et Indiens, qui ont marché, exploré et cartographié l'Amérique. oeuvres d'art, oeuvres de sciences, mais aussi pièces stratégiques d'un échiquier mondial, les cartes géographiques qu'ils nous ont laissées sont d'irremplaçables témoins de cette quête de savoir. Elles tracent une nouvelle histoire de l'Amérique du Nord, nous permettant de prendre la mesure d'un continent. - Note de l'éditeur

Résumé : Comprendre les Ferguson, New York, Chicago, Cleveland, Los Angeles, Détroit et tant d'autres villes du Nord des États-Unis, c'est avant tout retourner au Sud et le revisiter. D'hier à aujourd'hui, cette région a marqué la politique nationale et estampillé les rapports socioéconomiques du pays aux couleurs qui rythment son histoire: rouge, blanc et noir. Le rouge, couleur crue, ardente et souvent tragique du conservatisme, évoque la supériorité et l'hégémonie, exalte l'uniformité dans la diversité. Le Blanc débarqué à Jamestown en 1607. Il a développé le Sud en déployant ses valeurs traditionalistes. Le noir d'un peuple déchargé comme esclave dès 1619 qui a construit le Sud pour le compte du Blanc. Le Sud des États-Unis demeure encore, dans son ensemble, un mystère pour plusieurs. Ginette Chenard fait tomber les préjugés et nous livre un portrait étonnant d'une Amérique coincée entre tradition et modernité. - Note de l'éditeur

Résumé : Ancrés de la mi-avril jusqu'au passage du dernier océanique à destination de l'Europe au début de décembre, les hommes d'équipage des bateaux-phares signalaient par leur présence des pièges mortels pour la navigation et ont consacré leur vie à préserver celle de leurs confrères qui avaient la chance de laisser derrière eux un sillage. Jean Cloutier et Jean-Pierre Charest livrent un ouvrage animé par un devoir de mémoire envers ces marins de l'immobile, totalement disparus de notre conscience collective. Le document se consacre à l'évolution de ces navires « qui n'allaient nulle part ». Il dévoile un aspect humain fascinant, animé par de savoureux entretiens avec les derniers survivants qui vécurent sur le lightship. Il offre une visite détaillée des postes de mouillage et des navires assignés qui parsemèrent notre fleuve majestueux depuis la Traverse-en-Haut jusqu'à la pointe Est de l'île d'Anticosti. Enrichi par une iconographique abondante, cet ouvrage est un hommage à ces acteurs oubliés.

Résumé : La pêche à la morue a été, jusqu'à présent, une industrie négligée dans l'historiographie et même dans l'imaginaire collectif. Les coureurs des bois intriguent et passionnent, mais les pêcheurs ne soulèvent guère d'enthousiasme. Pourtant, la pêche à la morue était plus qu'une activité d'appoint, c'était une industrie en émergence essentielle à l'économie de la Nouvelle-France. Mario Mimeault s'appuie sur une étude approfondie des principaux lieux d'exploitation de la pêche à la morue et expose les échanges entre les entrepreneurs canadiens et français. Il fournit un éclairage inédit sur l'organisation des entreprises et des seigneuries maritimes et explique les liens de la pêche à la morue avec l'administration de la Nouvelle-France, tout en tenant compte des contextes historiques successifs, de la législation, des mesures ponctuelles et des périodes troublées par les guerres. Pour une rare fois dans l'histoire coloniale, une activité économique est exercée par les Canadiens à leur profit. - Note de l'éditeur

Résumé : Autrefois, les Canadiens, au sens originel du terme, se sont installés un peu partout en Amérique. Ils l'ont nommée, habitée, chantée et écrite. Leurs traces subsistent toujours, même si la dimension continentale de leur civilisation a été oubliée par nombre d'entre eux. Aujourd'hui, l'espace, la société et la politique se complexifient. La volonté indépendantiste du Québec est mise en veilleuse. L'Acadie n'est toujours pas une réalité politique. Les Franco-Américains de la Nouvelle-Angleterre n'ont pas de structure institutionnelle pour les encadrer. La place de la Louisiane s'amenuise. En même temps, le vecteur haïtien prend de l'importance au fur et à mesure que l'axe Port-au-Prince-Miami-New York-Montréal se constitue. Par ailleurs, les francophones des pays en voie de développement déferlent sur les grandes villes canadiennes… et américaines. Les Francos d'Amérique - quel autre nom donner à cette famille si bigarrée ? - vivent des réalités changeantes et font face à de nouveaux défis. Il est plus que temps de faire valoir cette Franco-Amérique d'une richesse historique remarquable et d'un dynamisme culturel inouï.. - Note de l'éditeur

Résumé : Robert-Lionel Séguin en a étonné plus d'un au moment de la parution, en 1972, de La Vie libertine en Nouvelle-France au XVIIe siècle. «J'ai voulu sortir nos ancêtres de la légende et les replacer dans leur véritable contexte. Ils étaient capables de vibrer, de vivre intensément. Ils aimaient s'amuser, faire bonne chère. Ils levaient aussi allègrement le coude que le cotillon», avait-il commenté en recevant le prix Duvernay. Cet ouvrage lève le voile sur le tabou qu'était la sexualité à cette époque en divulguant de croustillantes anecdotes et de surprenantes révélations sur la vie libertine de nos ancêtres. Le recours au verbatim des témoignages en français du XVIIe siècle rend la lecture savoureuse. Cette nouvelle édition présente des transcriptions en français moderne et de surprenantes gravures de Jean-Honoré Fragonard. Un généreux index s'offre comme outil essentiel pour les chercheurs et les généalogistes qui trouveront dans ces textes une source première de précieux renseignements. - Note de l'éditeur

Résumé : Qui sont ces jeunes femmes en majorité pauvres et orphelines qui, entre 1663 et 1673, ont quitté la France et bravé les périls de la mer pour venir se faire une vie dans la lointaine Nouvelle-France? Parmi elles, 71 ont osé remonter le fleuve jusqu'à Ville-Marie pour s'établir sur cette île pleine de dangers, s'y marier et élever leur famille. Quelle a été leur vie en ce pays? Voici les Filles du Roy pionnières de Montréal et leurs familles. Immigrantes enracinées en Nouvelle-France, elles ont contribué à peupler et à développer l'Amérique française. Ceci est leur histoire. - Note de l'éditeur

Résumé : Il aura fallu un peu plus d'un siècle pour que le petit établissement de Ville-Marie devienne la ville de Montréal. Quels sont les facteurs qui ont joué en sa faveur? L'étude de l'émergence de Montréal dans la formation du système urbain nord-américain pose plusieurs questions. Pourquoi le Saint-Laurent ne s'est-il pas imposé comme l'axe principal de diffusion de l'urbanisation sur le continent? Pourquoi l'axe naturel New York-Albany-Montréal n'a-t-il pas été exploité? Pourquoi la conquête de l'intérieur du continent, après avoir favorisé Montréal, l'a-t-elle finalement marginalisé ? Pourquoi la cour de Versailles, contrairement à celle de Londres, a-t-elle failli à ses responsabilités face au peuplement de ses colonies nord-américaines? Luc-Normand Tellier aborde toutes ces questions dans une approche passionnante et originale de l'histoire des débuts de la métropole québécoise. - Note de l'éditeur

Résumé : Au cours des années 1960, de nombreux mouvements de contestation ont lieu partout dans le monde. De Paris à Berlin, de Berkeley à Toronto, de New York à Montréal, la jeunesse étudiante est au coeur de cette remise en question sociale. Les étudiants prennent la rue et font des marches de protestation pour revendiquer leurs droits, ils organisent des sit-in, des teach-in et des grèves de la faim. Tous les moyens sont bons pour se faire entendre. Alors que l'on pourrait penser que les mouvements étudiants nationaux fonctionnent de façon indépendante et autonome, la simultanéité des contestations, la similitude des discours revendicateurs et le recours à des moyens de pression semblables amènent Jean Lamarre à se questionner sur les liens internationaux qui ont pu exister entre ces mouvements. - Note de l'éditeur

Résumé : Après dix années passées dans l'antre de la bête, un intervenant nous ouvre la porte de son centre de répit pour toxicomanes, avec sa sonnette stridente et sa vitre pare-balles, sa lasagne, ses larmes et ses espoirs fous, malgré tout. Au contact de multiples vies marquées par la rue, la consommation, l'abandon, Olivier nous entraîne dans leur univers déconstruit. Chronique fabriquée, mémoires imaginaires, impossibles chevauchées dans les rues de Montréal, ces récits sont ceux d'un intervenant à tout jamais transformé par les moments surréalistes qu'il a partagés avec ces êtres plus grands que nature, pendant un petit vingt-quatre-quarante-huit heures. Et de toutes les fois où il a reconnu une part de lui-même en eux.©Electre

Résumé : Dans l'Europe médiévale où il a pris forme, le charivari visait surtout à réguler les unions matrimoniales. Il a évolué au fil des siècles pour devenir un rituel de dénonciation d'une variété d'infractions aux normes sociales: inceste, adultère, brutalité conjugale, malhonnêteté dans les affaires, mariage inégal (un vieillard avec une jeune), etc. Longtemps présenté et perçu comme un divertissement populaire voué à sanctionner un comportement par le rire et la moquerie, le charivari prend un autre visage dans les archives judiciaires. Violent et destructeur, il vise généralement à punir et chasser de la communauté. Malgré tout, le rituel sert parfois à réinsérer la victime si elle accepte la sanction imposée. René Hardy met d'abord en évidence les formes originales et les fonctions du charivari dans les cultures britannique et française. Puis, il retrace le long parcours de ce rituel de justice populaire au Québec, depuis sa migration en Nouvelle-France jusqu'à son déclin dans les dernières décennies du XIXe siècle et sa disparition de la mémoire collective au cours des années 1960. Historien de la culture et de la société québécoises, René Hardy a publié plusieurs ouvrages dont Les zouaves. Contrôle social et mutation de la culture religieuse, Forêt et société en Mauricie et La sidérurgie dans le monde rural. Il a été honoré du titre de professeur émérite de l'Université du Québec à Trois-Rivières. Retraité de l'enseignement, il est chercheur associé au Centre interuniversitaire d'études québécoises. - Note de l'éditeur

Résumé : L'historien Gilles Laporte vous propose 69 infographies sur l'histoire, la géographie, la population, l'économie, la culture, la politique, la consommation, et même les sports au Québec, de ses origines à aujourd'hui.

Résumé : es Canadiens français constituent un peuple dont le sens de l'aventure et la mouvance ont contribué au recul des frontières en Amérique du Nord. C'est ainsi que le spécialiste en histoire de l'immigration aux États-Unis Jean Lamarre décrit ce peuple qui essaime sur le continent depuis les débuts de la traite des fourrures. Dans son livre Les Canadiens français du Michigan, l'auteur propose une facette méconnue de cette mouvance : la migration de nombreux Canadiens français au Michigan entre 1840 et 1914. Au cours de cette période, un nombre impressionnant de Canadiens français désireux d'améliorer leur condition se sont installés en Nouvelle-Angleterre pour y travailler dans l'industrie manufacturière. Cependant, on oublie trop souvent que l'émigration vers les États-Unis ne s'est pas limitée à cette seule région. Au Michigan, les terres fertiles et abordables, de même que les industries forestière et minière ont aussi attiré leur lot d'immigrants. Deux facteurs principaux ont motivé le choix du Michigan : les emplois respectant l'organisation familiale des Canadiens français et leur connaissance du marché du travail. Selon l'auteur, un des principaux apports de l'ouvrage Les Canadiens français du Michigan est d'avoir "levé le voile sur une dimension régionale jusque-là négligée du mouvement migratoire global qui a mené des milliers de Canadiens français à parcourir l'Amérique du Nord." L'image des Canadiens français qui en émerge est celle d'un peuple dynamique, ouvert aux changements et s'intégrant aisément à un nouveau milieu. De quoi ébranler le préjugé dépeignant une société canadienne-française statique et tournée vers le passé. - Note de l'auteur

Résumé : En 1763, la Grande-Bretagne prend possession du Canada. Après une période d'accommodation marquée par la volonté de certains d'assimiler les Canadiens français, ces derniers se regroupent pour faire reconnaître leur langue. Commence alors une longue histoire au cours de laquelle différentes conceptions de la dualité linguistique se succèderont. Serge Dupuis souligne l'inégalité des rapports de force entre le français et l'anglais, puis les efforts déployés par l'État fédéral, le Québec et les autres provinces pour rétablir une certaine équité ou, dans les moments malheureux, marginaliser la langue de la minorité. Cette synthèse suit l'évolution du bilinguisme franco-anglais au Canada, de la Conquête jusqu'à nos jours, en mettant de l'avant les tendances qui se sont imposées et les évènements marquants. - Note de l'auteur

Résumé : De 1917 à 1960, un vent d'anticommunisme souffle sur le Québec et le Canada. La guerre de l'Ouest contre le bloc de l'Est se trouve intégrée dans le combat politique, idéologique et religieux. Une «peur rouge», alimentée par le premier ministre du Québec, Maurice Duplessis, avec la complicité de l'Église catholique, est au coeur des débats dans un pays où les communistes n'ont jamais été prophètes. Une tempête anticommuniste éclate en 1937 alors que le gouver­nement du Québec, dirigé par l'Union nationale de Maurice Duplessis, adopte la Loi protégeant la province contre la propagande communiste, commu­nément appelée «loi du cadenas». Les autorités obtiennent ainsi le droit de cadenasser tous les endroits où se fait de lapropagande communiste. Avec l'aide des policiers, le gouvernement pousse les militants jusque dans leurs derniers retranchements. Hugues Théorêt nous fait revivre ces quatre décennies de traques et de propagande avec le sérieux et la verve qu'on lui connaît. - Note de l'editeur

Résumé : Les échos des rébellions de 1837 et de 1838 s'estompent peu à peu. Les familles pan­sent leurs plaies, les maisons incendiées sont recons­truites, les exilés préparent leur retour et les politiciens s'ajustent aux modali­tés sournoises et mesquines de l'Acte d'Union. Louis-Hippolyte La Fontaine et Étienne Parent prêchent le réalisme, tandis que le rapport de lord Durham fait son oeuvre. Au-delà de l'union des deux Canadas, n'a-t-il pas jeté les bases d'une fédération de l'ensemble des colonies britanniques de l'Amérique du Nord? Les conditions nécessaires à cette nouvelle structure politique apparaissent les unes après les autres. En particulier, l'instauration de la responsabilité ministérielle modifiera radicalement les règles du jeu. L'instabilité politique du régime d'Union, la poussée vers l'Ouest, favorisée par l'apparition du chemin de fer, et la menace américaine ouvrent la voie à la Confédération, marquée dès le départ par des scandales de toute nature. L'Acte de l'Amérique du Nord britannique vit ses premières crises. Dirigés par Louis Riel, les Métis de l'Ouest se soulèvent. Nouvelle rébellion; nouvelle répression. La vie politique canadienne en sort profondément troublée. L'accalmie n'a pas le temps de s'installer que surviennent déjà les débats sur la langue et les écoles. La période s'achève avec l'arrivée d'un nouveau premier ministre, Wilfrid Laurier, qui entame un long règne à l'aube du XXe siècle. - Note de l'editeur

Résumé : Les échos des rébellions de 1837 et de 1838 s'estompent peu à peu. Les familles pan­sent leurs plaies, les maisons incendiées sont recons­truites, les exilés préparent leur retour et les politiciens s'ajustent aux modali­tés sournoises et mesquines de l'Acte d'Union. Louis-Hippolyte La Fontaine et Étienne Parent prêchent le réalisme, tandis que le rapport de lord Durham fait son oeuvre. Au-delà de l'union des deux Canadas, n'a-t-il pas jeté les bases d'une fédération de l'ensemble des colonies britanniques de l'Amérique du Nord? Les conditions nécessaires à cette nouvelle structure politique apparaissent les unes après les autres. En particulier, l'instauration de la responsabilité ministérielle modifiera radicalement les règles du jeu. L'instabilité politique du régime d'Union, la poussée vers l'Ouest, favorisée par l'apparition du chemin de fer, et la menace américaine ouvrent la voie à la Confédération, marquée dès le départ par des scandales de toute nature. L'Acte de l'Amérique du Nord britannique vit ses premières crises. Dirigés par Louis Riel, les Métis de l'Ouest se soulèvent. Nouvelle rébellion; nouvelle répression. La vie politique canadienne en sort profondément troublée. L'accalmie n'a pas le temps de s'installer que surviennent déjà les débats sur la langue et les écoles. La période s'achève avec l'arrivée d'un nouveau premier ministre, Wilfrid Laurier, qui entame un long règne à l'aube du XXe siècle. - Note de l'editeur

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