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Résumé : Legs de 1789, le musée incarne le lien entre l'art et la démocratie par la possibilité d'un accès direct de chacun à l'art. Alors que dominent aujourd'hui la dématérialisation, le marché et l'atomisation des individus, il perpétue les conditions d'une rencontre authentique avec les oeuvres. Etudes sur la place de l'art dans le projet républicain. ©Electre 2018

Résumé : Combien coûteraient de salarier toutes les activités procréatives, affectives, éducatives, de soin et d'hygiène aujourd'hui réalisées gratuitement par les femmes ? Que resterait-il des profits des entreprises si elles devaient contribuer au renouvellement quotidien de leur masse salariale ? L'auteure propose une réappropriation collective des moyens de la reproduction sociale. ©Electre 2019

Résumé : Les textes rassemblés ici montrent qu'à partir de thématiques prioritaires différentes, les recherches urbaines en Afrique australe convergent aujourd'hui autour de questions communes : la démocratisation urbaine et ses conséquences sur la gestion et la réorganisation des pouvoirs, les politiques d'habitat aux prises avec des formes de ségrégations urbaines, les incidences de la mondialisation...

Résumé : Les contributions au colloque organisé en 1991 sur le thème de l'idée de l'Europe ont permis de montrer que, malgré des incertitudes, la convergence morale de la tradition chrétienne et de la tradition humaniste athée est telle qu'on peut parler d'un fondement éthique commun de la culture européenne d'aujourd'hui.

Résumé : L’exposition "Artistes et paysans. Battre la campagne" propose une exploration des liens multiples et riches entre les artistes et les paysans à l’aune des enjeux auxquels fait face l’agriculture aujourd’hui. À travers un ensemble de près de 150 œuvres, le parcours proposé entend contextualiser et mettre en évidence les points de rencontre entre art et agriculture, tout en explorant la manière dont ce dialogue a évolué dans un contexte de redéfinition des relations entre l’humain et son environnement. L’exposition que ce catalogue accompagne creuse le sillon d’une histoire collective, depuis l’entrée du monde paysan au musée, par l’intermédiaire des peintres du XIXe siècle et de l’ethnologie, jusqu’aux représentations contemporaines. Elle écrit à travers les jalons fondamentaux que sont la famille, la métamorphose des paysages, les gestes, parfois pénibles, et les semences de celles et ceux qui plantent et cultivent. De la ferme à l’abattoir, lieu oublié de l’histoire de l’art, les artistes présentés, parfois « artgriculteurs », appellent à produire en commun, sous la forme d’un dialogue inédit entre l’art et agriculture, à l’image du réinvestissement nécéssaire de notre lien avec le vivant.

Résumé : Textes issus d'un colloque tenu à Nîmes début 2010. Le patrimoine culturel rencontre aujourd'hui des attentes autour du développement des territoires : volontés de valoriser le patrimoine et désirs de territoires ouvrent sur des questions humaines, sociales, politiques, sur de nouvelles formes de contestation de l'économie de marché et sur des remises en question des rapports à l'environnement.

Résumé : Le rythme a été l'un des modèles les plus discutés par les sciences entre 1890 et 1940 et a servi à penser l'organisation d'un monde en perpétuel mouvement. Après une éclipse au profit des notions de structure et de système, il réapparaît aujourd'hui pour expliquer le monde nouveau qui s'élabore. Reconstitue la généalogie complexe de cette notion et montre en quoi elle est devenue indispensable.

Résumé : Le caractère secret de la religion des Druzes a suscité des accusations de la part de leurs voisins arabes. Aujourd'hui les Druzes, répartis entre le Liban, la Syrie et Israël, soulèvent des interrogations plus politiques, puisque loin d'avoir formulé des revendications à caractère nationaliste, chaque communauté a développé une attitude distincte vis-à-vis de l'Etat dans lequel elle est insérée.

Résumé : Plus de quatre millions de personnes originaires de Turquie vivent aujourd'hui dans l'Union européenne. L'intérêt de l'étude de la migration internationale turque réside dans la complexité de ses composantes, appelées à fréquenter des peuples et des territoires eux-mêmes très différents, et le fait d'être obligé de s'adapter à un contexte toujours renouvelé.

Résumé : Que se passe-t-il vraiment aujourd'hui dans nos sociétés ? Vers où et vers quoi allons-nous ? M. Freitag donne ici une vue d'ensemble de cette mutation d'une ampleur considérable, et propose un examen de quelques-unes des dimensions centrales et une interprétation dans la longue durée historique.

Résumé : Portrait d'une génération aujourd'hui âgée de 70 à 90 ans qui a vécu la guerre, l'insurrection, les persécutions, les invasions, les révolutions, la famine, la modernisation et l'occidentalisation. A travers le temps et l'espace, d'Est en Ouest, entre le Fleuve jaune et le Yangtze, l'ensemble constitue un portrait de la Chine et de son peuple.

Résumé : ""Je savais où je voulais vivre, avec qui je voulais vivre, et comment je voulais vivre. À mes yeux médusés d'enfant, le mot France brillait de tous les feux : histoire, littérature, politique, guerre, amour, tout était rassemblé et transfiguré par une même lumière sacrée, un même art de vivre mais aussi de mourir, une même grandeur, une même allure, même dans les pires turpitudes. La France coulait dans mes veines, emplissait l'air que je respirais ; je n'imaginais pas être la dernière génération à grandir ainsi. Il ne faut pas se leurrer. Le travail de déconstruction opéré depuis quarante ans n'a laissé que des ruines. Il n'y a pas d'origine de la France, puisque la France n'existe pas, puisqu'il n'y a plus d'origine à rien. On veut défaire par l'histoire ce qui a été fait par l'Histoire : la France. L'Histoire est désormais détournée, occultée, ignorée, néantisée. L'Histoire de France est interdite. On préfère nous raconter l'histoire des Français ou l'histoire du monde. Tout sauf l'Histoire de France. Mais cette Histoire se poursuit malgré tout et malgré tous. Elle a des racines trop profondes pour être arrachées. Elle s'est répétée trop souvent pour ne pas se prolonger jusqu'à aujourd'hui. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Les mêmes lois s'imposent au-delà des générations. L'Histoire se venge." Après le phénoménal best-seller Le Suicide français, Éric Zemmour se livre avec force et sans tabou à une analyse de l'identité française en réhabilitant ses fondations."

Résumé : Autour d'un parcours thématique passant par des villes des 28 pays de l'UE, l'auteur, réalisateur de films documentaires, enseignant et travaillant pour Europe Creative, s'attache à établir une radioscopie de l'Europe telle qu'elle se vit aujourd'hui : des Français et leur cuisine aux Luxembourgeois et leurs banques, en passant par la Finlande et les nouvelles technologies. ©Electre 2016

Résumé : Les auteurs passent en revue les différentes problématiques liées aux adolescents d'aujourd'hui : le rapport au corps et à la drogue, la scolarité, la sociabilité, etc. Ils s'appuient sur des enquêtes de terrain menées en Europe et sur les dernières connaissances en sociologie. ©Electre 2014

Résumé : Des portraits d'Israéliens d'aujourd'hui qui permettent de mieux saisir ce "singulier pluriel" qu'est Israël à l'heure de ses soixante-dix ans : un luthier, un guide de Yad-Vashem, un membre de l'équipage de l'Exodus, une écrivaine qui raconte les souvenirs doux-amers du kibboutz, etc. ©Electre 2018

Résumé : Contributions sur la mémoire, l'histoire et l'identité palestiniennes issues de rencontres organisées à l'Université de Birzeit en Palestine en 2006. Notamment : L'identité palestinienne d'hier à aujourd'hui (H. Laurens) ; Les Turkmènes en Palestine : histoire et devenir (M. Yusuf et al.) ; La Grande Guerre et l'effacement du passé ottoman de la Palestine (S. Tamari).

Résumé : Dans la poursuite d'un billet publié en 2014 sur son blog, la journaliste et féministe noire Reni Eddo-Lodge étudie l'histoire des tensions raciales en Grande-Bretagne. Elle dénonce notamment le manque de compréhension de la part des Blancs de ce que signifie être noir aujourd'hui. Elle donne des outils pour réagir face aux comportements racistes du quotidien. ©Electre 2021

Résumé : Le monde semble redevenir une fédération de "cultures", de "civilisations" où chacun est sommé de se ranger. Faut-il s'y résigner ? N'avons-nous d'autre choix que de nous enfermer dans une identité close ? L'auteur, prix Nobel d'économie, dénonce les illusions qui entourent, selon lui, la notion d'identité aujourd'hui.

Résumé : Le rapport au passé soviétique se révèle difficile à élaborer en Russie aujourd'hui. Pour mieux percevoir comment se construit cette mémoire, l'auteure a interrogé les souvenirs de familles originaires de la petite ville de Mologa, en Russie centrale, détruite suite à la construction d'un barrage à l'époque stalinienne. Elle s'interroge notamment sur l'invocation de la légende de l'Atlantide.. L'exemple d'une communauté située à Mologa, retrace l'expérience singulière et exemplaire de la période soviétique. Il permet de s'interroger sur l'empreinte laissée par ce passé.

Résumé : Cette étude examine comment la multiplicité culturelle se réorganise aujourd'hui à travers l'alimentation, celle des Réunionnais au quotidien et celle proposée dans le cadre de l'offre touristique. Le second objectif est d'étudier l'évolution des modèles alimentaires réunionnais.

Résumé : Dans ce recueil d'entretiens, la sociologue, écrivaine et féministe turque exilée en France, évoque son parcours, ses engagements auprès des minorités et des mouvements contestataires. Elle continue aujourd'hui son combat pour décloisonner les luttes et ouvrir des voies créatives vers une autre société. ©Electre 2019

Résumé : Fruit d'une rencontre entre le sociologue Michel Kokoreff et le voyou Azzeddine Grinbou, Le Vieux est un monologue qui retrace la carrière d'un délinquant. Né dans une famille ouvrière immigrée, «Le Vieux» grandit dans les Hauts-de-Seine. Après avoir quitté l'école à 14 ans, cambriolages, braquages et trafics de drogue lui permettent de rompre provisoirement le cercle de la reproduction sociale et de se hisser au sommet de la voyoucratie, avant d'en chuter. Décrivant l'ordinaire de la criminalité organisée, ses transformations entre 1970 et aujourd'hui, celles du travail, des prisons, des politiques publiques, Le Vieux n'est pas la geste héroïque d'un bandit. Il montre au contraire comment les criminels, mus par un désir mimétique, ont banalement incorporé les normes dominantes de la société de marché, comment l'exception rencontre la norme ; l'illégalisme, la loi ; l'aventure, la routine ; la déviance, le conformisme ; la marginalité, la domination dans une seule et même violence sociale.

Résumé : A l'occasion du centenaire du génocide arménien, l'écrivaine et sociologue turque témoigne du regard porté sur cet événement et sur cette communauté dans la Turquie d'aujourd'hui. Dans un récit tissé de ses souvenirs et rencontres, elle évoque l'éducation scolaire nationaliste et mensongère, la volonté d'effacer toute trace de la présence arménienne et le déni d'une grande partie de la population. ©Electre 2015

Résumé : Aussitôt paru dans Le Débat, en novembre 1983, cet article, traduit dans toutes les langues européennes, a sonné comme un plaidoyer et une accusation.Plaidoyer pour la défense de l'Europe centrale (Hongrie, Pologne, Tchécoslovaquie), qui par sa tradition culturelle appartient tout entière et depuis toujours à l'Occident, mais que celui-ci ne voit plus qu'à travers son régime politique, ce qui n'en fait qu'une partie du bloc de l'Est. Une culture qui n'est pas l'apanage d'une élite, mais la valeur vivante autour de laquelle se regroupe le peuple.Une accusation, car la tragédie de ce foyer des « petites nations », qui se savent périssables, est en fait celle de l'Europe elle-même qui ne veut pas le voir et ne s'est même pas aperçue de leur disparition. N'est-ce pas là un des signes de sa propre disparition ? La valeur du texte ne vient pas seulement de son habileté démonstrative, mais de la voix si personnelle, véhémente, angoissée de l'auteur, Milan Kundera, qui apparaît alors comme un des plus grands écrivains européens. Le voilà remis à la disposition du lecteur d'aujourd'hui, présenté par Pierre Nora, et précédé d'un texte inconnu du public français, le discours du jeune Kundera au Congrès des écrivains tchécoslovaques de 1967, en plein Printemps de Prague, présenté par Jacques Rupnik.

Résumé : L’innovation sociale et l’économie sociale et solidaire sont au cœur de l’analyse que fait Benoît Lévesque du modèle québécois, qui suscite aujourd’hui l’intérêt partout dans le monde. Conçu sous la forme d’entretiens, ce livre permet d’explorer, avec le chercheur, le contexte de sa production scientifique et sa signification pour la société québécoise. Il en résulte un genre hybride, où les éléments biographiques se conjuguent à un témoignage personnel et intellectuel, offrant au lecteur un voyage à travers une vie, l’histoire d’une pensée et son influence. Le sociologue fournit des pistes de réflexion pour penser l’avenir du Québec, qu’il voit d’ailleurs comme une société engagée. ©Electre 2021

Résumé : Issu d'une série d'entretiens menés sous l'angle de la sociologie du travail artistique, l'ouvrage analyse les formes atypiques d'emploi qu'expérimentent aujourd'hui les musiciens de jazz français et l'influence qu'elles exercent sur l'évolution des formes musicales.

Résumé : "À la périphérie de Nantes, à Saint-Herblain, est inauguré en juin 1968 l’un des cinq Villagexpo construits en France à la suite d’une première expérience plus connue, en région parisienne, à Saint-Michel-sur-Orge. Portée par l’Etat, alors décidé à assumer le choix français pour l’individuel, Villagexpo prend la forme d’une exposition à échelle 1 de prototypes de maisons HLM, conçues par des architectes et se regroupant en une proposition urbanistique innovante, l’ensemble devant constituer l’offre d’un habiter autrement. Cet ouvrage retrace cette expérimentation sous l’angle de ses paradoxes et enjeux contemporains afin d’interroger aujourd’hui sa valeur exemplaire. Entre histoire locale et histoire nationale, le propos résonne avec les débats sur les pavillonnaires. En s’appuyant sur une enquête auprès d’acteurs professionnels de l’époque et d’habitants actuels, il croise les théories architecturales et urbaines avec le temps long de l’appropriation au travers de paroles des habitants et de documents en grande partie inédits. Le sociologue Jean-Michel Léger - auteur notamment de Derniers domiciles connus, enquête sur le logement 1970-1990 (Créaphis, 1990) - souligne dans sa préface les caractéristiques de l’attachement à la maison individuelle de série et montre la valeur exemplaire de Villagexpo." 4ème de couverture

Résumé : Réunit des contributions réfléchissant aux conditions qui font aujourd'hui de la santé mentale une véritable question de santé publique. Des éléments nécessaires pour penser les conditions d'émergence de la question de la santé mentale sur les scènes politique, sanitaire, urbaine et scientifique.

Résumé : M. Chebel, psychanalyste, anthropologue et sociologue donne sa vision de l'Islam d'aujourd'hui à partir de son expérience professionnelle mais aussi personnelle.

Résumé : Présentation de la religion dans le Royaume-Uni aujourd'hui, par une sociologue des religions qui évoque les mutations identitaires d'un grand pays d'Europe.

Résumé : Le Global Award for Sustainable Architecture, créé en 2006 par l’architecte et professeure Jana Revedin avec la Cité de l’architecture & du patrimoine de Paris, récompense chaque année cinq architectes qui partagent l’éthique du développement durable et proposent des expériences innovantes, en milieu urbain comme dans les grands territoires. Les 70 architectes lauréats depuis la création du prix forment un réseau collectif mondial d’échanges et d’expérimentations : la Global Award Community. En 2021, le Global Award interroge les nouveaux liens que tout bâti peut et doit entretenir aujourd'hui avec le milieu naturel qui l'entoure, en donnant comme sujet « Architecture et nature : une nouvelle synergie ? ». Les lauréats de cette nouvelle édition sont les architectes Teresa Moller (Chili), Gloria Cabral & Solano Benitez (Paraguay), José Cubilla (Paraguay), Severiano Porto (Brésil) et le sociologue Richard Sennett (États-Unis) (4ème de couv.)

Résumé : Le statut des savoirs et des connaissances en sciences humaines et sociales, tel qu'il commençait à être élaboré par les précurseurs et les fondateurs de ce qu'il était convenu d'appeler la sociologie, à laquelle vint s'ajouter l'anthropologie, pose aujourd'hui problème tant au niveau des sacralisations maintenues qu'à celui des modernisations s'accomplissant et accomplies. A partir d'ouvrages inventoriés sur une longue période, principalement les trente dernières années, l'épistémologie des sciences sociales s'interroge sur elle-même, sur ce qu'elle produit : des traces d'objectivation, mais aussi de réflexion.

Résumé : Philosophe et sociologue allemand, Axel Honneth, né en 1949, s'attache à identifier les mécanismes qui, dans le capitalisme contemporain, empêchent les êtres humains d'accéder à la réalisation de soi. Il est aujourd'hui, au niveau international, le représentant de la troisième génération de l'Ecole de Francfort.

Résumé : L. Brown, sociologue, a passé quatre ans dans le quartier d'Heera Mandi à Lahore, où vivent encore des femmes qui, de mère en fille, vendaient jadis leurs charmes et leurs talents artistiques. Aujourd'hui, peu nombreuses sont celles qui pratiquent encore la danse traditionnelle et la réalité n'a plus grand-chose à voir avec les raffinements d'antan. Portrait de Maha et de ses trois filles.

Résumé : En s'appuyant sur le statut de l'image et de l'art en Occident, cette étude prend en compte l'importance du miroir dans la peinture comme mise en scène de soi et de l'autre. L'art contemporain est considéré comme une remise en question de la problématique du visible. Partant de cette hypothèse, la sociologue aborde l'art d'aujourd'hui comme une forme métaphorique qui ouvre sur l'altérité.

Résumé : Héros de la Résistance penseur universel largement célébré, Edgar Morin forge en 1993 le concept de Terre-Patrie qui, depuis, a fait le tour du monde. Trente plus tard, des scienctifiques, des écrivains, des intellectuels et des politiques de nombreux pays, réunis à l'initiative du sociologie Alfredo Pena-Vega, en illustrent la force et l'actualité. Crise pandémique, changement climatique, érosion de la biodiversité, catastrophes sans frontières et, plus généralement, question de l'habitabilité du monde, les périls s'accumulent et se renforcent. À quoi la Terre et les terrestres font-ils face aujourd'hui et à quoi devront-ils faire face demain, en 2050 ? Exercice stimulant, décalé etr parfois drôle - quand l'anticipation devinet science-fiction -, cet ouvrage éclaire la portée visionnaire de la pensée d'Edgar Morin, qui ne cesse de rappeler que le futur n'est pas qu'une pure incertitude et qu'on peut tout à fait l'anticiper pour mieux l'affronter. Un livre qui, bien loin des souvenirs nostalgiques, ouvre des perspecitves passionnantes.

Résumé : Le développement des périphéries des grandes villes d'Afrique subsaharienne est marqué par l’étalement, la démesure et l’absence de politiques efficaces.La modernisation forcée des sociétés africaines est largement responsable de cette situation mais il existe d’autres facteurs connexes, notamment la production et l’appropriation de l’espace pour en faire des territoires plus homogènes d’un point fonctionnel, plus fragmentés sociologiquement parlant, tout comme l’émergence d’une sorte de société urbaine en transition entre hier et aujourd’hui.Pour différents acteurs, la ville africaine devient à la fois un territoire de confrontation et un territoire d’action : sa démesure est ce qui permet la (sur)vie. En l’absence de toute gouvernance publique urbaine entre ces deux types de territoires, les actions des différents acteurs s’éclairent sans artefacts et révèlent différents processus opposés pour se renforcer ou se compléter dans la production de l’espace urbain.Au travers des pratiques populaires dans la périphérie de Kinshasa, nous explorons et proposons, dans un contexte marqué par le recul de l’État, une grille de lecture des principaux mécanismes socio-spatiaux ordonnateurs de l’espace ; nous identifions les dynamiques sociales et culturelles à l’œuvre dans la commune de N’djili perçue comme éloignée des périmètres administratif et commercial, excentrée par delà une « césure » physique qui persiste et qui, aujourd’hui, se révèle insécurisante pour des acteurs populaires porteurs d’une représentation originale de leur urbanité. L’étude, au-delà du cadre interdisciplinaire de travaux existants en sociologie urbaine, en histoire, en géographie urbaine et en anthropologie du développement qu’elle mobilise pour « lire la périphérie de Kinshasa », met en évidence l’ampleur et la nature du phénomène dans le cas précis de la commune de N’djili.

Résumé : Prix Littré de l'Essai 2019 décerné par Le Groupement des écrivains médecins Certains hommes pâtissent dans cette vie d'une forme d'invalidation. Ce qui transforme les invalides en invalidés relève d'une composante physique, physiologique, psychique, mais aussi de la manière dont une société donnée construit son rapport au handicap. Mais se contenter du « modèle social » comme unique grille d'analyse, c'est aussi faire disparaître à bon compte les personnes handicapées et la singularité de leur « être-au-monde ». Loin d'un transhumanisme qui prône un homme augmenté, Bertrand Quentin nous appelle aujourd'hui, à une compréhension augmentée de l'homme. Pour cela il s'attache à conduire, en philosophe, une approche multifactorielle du handicap. Il aborde maintes questions étonnantes comme : Les handicapés existent-ils ? Y a-t-il un critère de « qualité de vie » qui permet de décider des handicaps acceptables par la société ? Y a-t-il un droit à la sexualité pour les personnes handicapées ? La techno-science va-t-elle faire disparaître le handicap ? L'auteur revendique un « polythéisme méthodologique » où la philosophie se nourrit de sociologie, d'anthropologie, de psychologie, de sources inattendues comme les comics ou le cinéma. Elle devient ainsi vivante et accessible à tous.

Résumé : Vous souvenez-vous de votre dernière promenade ? La dernière fois que vous avez pris le temps de marcher, et d'observer ce qui vous entoure ? Le sociologue Lucius Burckhardt est l'un des premiers à remarquer, dans les années 1970, que la relation à notre environnement est en pleine mutation. Son intuition alors visionnaire est plus que jamais avérée aujourd'hui, alors que les nouvelles technologies et la crise écologique bousculent notre rapport au dehors. Avec la promenadologie, approche esthétique et sociologique de la promenade, l'auteur entend refonder notre compréhension du paysage et de l'espace urbain, afin d'en sisir la diversité et la beauté. Un livre fondateur qui prend la forme d'une expérience éthique et nous aide à affiner notre regard sur le monde que l'on habite

Résumé : Que ce soit de façon explicite ou implicite, la démographie est toujours présente dans les débats sociaux, au Québec et ailleurs. Les textes réunis dans cet ouvrage sont en droite ligne d'une longue tradition d'interventions de la part des démographes, pour lesquels la critique et l'analyse des données jouent un rôle central. La contribution de ces scientifiques est aujourd'hui malmenée, notamment à cause de certains médias sociaux, par l'émergence d'une forme d'incrédulité, voire de rejet, à l'égard des études statistiques, comme en témoigne l'apparition de nouveaux concepts tels la « post-vérité », les « faits alternatifs » et autres « dérèglements du marché de l'information ». Pourtant, c'est en tenant compte de ce que dit la science que nous pouvons vraiment documenter les grands enjeux démographiques, les comprendre et parfois suggérer des pistes de solution. Les 37 spécialistes de la démographie, de la sociologie ou de l'histoire réunis ici abordent de façon claire, précise et concise, des questions souvent cruciales, voire incontournables. Des nombreuses transformations de l'institution familiale à la santé et la mortalité, l'immigration, la diversité, le vieillissement et ses répercussions sur la santé, en passant par l'éducation, l'environnement, le logement et enfin l'aide au développement, ce livre s'avérera inestimable pour une incursion de l'approche démographique. Au cœur de cette dernière, repose la question de la disponibilité des données probantes pour mener à bien des analyses approfondies capables de nourrir le discours démocratique sur les enjeux sociaux.

Résumé : Lorsque nombre d’historiens européens racontent l’histoire du monde, ils ont toujours tendance à donner à l’Europe le beau rôle : c’est ici que sont nés l’individualité, la démocratie, la liberté, le capitalisme, et c’est ici, et nulle part ailleurs, qu’ont prospéré des sciences en continuel progrès. Certains attribuent cette supériorité à son climat tempéré, à son comportement sexuel modéré, à sa famille nucléaire, à sa religion chrétienne ou à sa mentalité rationnelle. Les « autres », Chinois, Indiens ou Africains, seraient moins bien lotis : climat défavorable, sexualité débridée, emprise de la collectivité, « despotisme oriental », poids des superstitions, mentalité traditionnelle où domine le sens pratique. Et tant les manuels scolaires que les disciplines académiques ont leur part de responsabilité dans le récit de cette distribution inégale. Histoire, géographie, mais aussi anthropologie, démographie, économie, philosophie, psychologie et sociologie sont ainsi mises au banc des accusées. De nombreux intellectuels, comme Lévy-Bruhl, Piaget ou Jung, mais surtout Max Weber, dont l’influence est aujourd’hui si grande, n’ont cessé d’alimenter les préjugés et, ce faisant, ont contribué à l’effort colonial en le justifiant théoriquement. Or, s’il peut bien exister des différences de trajectoire entre les sociétés, elles ne ressortissent ni aux techniques, ni à la cognition, ni à la culture et encore moins à la civilisation, mais relèvent de part en part de l’histoire et de la politique coloniale et remontent, pour l’essentiel, à 1492, date à partir de laquelle les métaux précieux venus d’Amérique déferlèrent sur l’Europe. Blaut relit l’histoire du monde à l’aune de cet événement en instruisant méticuleusement chacun de ces dossiers. Ce faisant, il nous fait enfin comprendre les causes véritables de l’essor européen, en mettant à distance le narcissisme culturel avec lequel nous sommes d’ordinaire si prompts à envisager l’histoire du monde. - Note de l'éditeur

Résumé : Utopies. Un nom qu'on voudrait presque verbe. Les utopies donnent à voir, pour demain, ce qui n'est pas là aujourd'hui. Ce sont des tentatives de rééquilibrage. Penser l'utopie, c'est faire le constat aujourd'hui qu'un «mieux» est possible; ou, à défaut de mieux, qu'un «autre» est possible. L'utopie se pratique. Elle s'expérimente. Elle fait l'épreuve du temps. Elle raconte une histoire, faite d'aspirations communes ou contradictoires. Elle est l'expression concrète d'une succession d'ambitions politiques appliquées sur le territoire. Elle autorise la critique, parfois même elle l'invite, afin d'en tirer des leçons. Si l'utopie nous permet de regarder en arrière, elle est indispensable comme exercice de projet. L'utopie est à la fois un exercice de formulation et un exercice d'analyse du présent. En faire l'exercice, c'est se positionner comme individu capable - empowered - agissant en responsabilité, au sein du monde. L'utopie se réalise parfois. Malgré la bienveillance qu'on lui prête, l'utopie confrontée au réel s'altère, évolue, guidée par l'imprévisible, le temps qui passe, ou de simples changements d'hypothèses. Entre vision et réalisation, le Tribunal des Utopies 1 en fait le procès. L'utopie est accusée: les utopies menacent-elles notre bonheur? Présumons d'abord les architectes, les politiques, les promoteurs, les habitants innocents. Présumons les utopies elles-mêmes innocentes. Appelons à la barre les experts : Jacques Prades, économiste, Marie Christine Couthenx, architecte, Nicolas Golovtchenko, sociologue, Loïc Colas, urbaniste et Olga Panella, artiste plasticienne. Ensemble, ils reviennent sur les utopies modernes, les grands ensembles et les villes nouvelles; l'habitat participatif et leurs participants; les friches urbaines, le droit d'habiter face au droit d'être. Le texte qui suit relate la première séance du tribunal qui a eu lieu de 16 Janvier 2020 à l'ENSA Toulouse, organisée par la Maison de l' Architecture Occitanie - Pyrénées en partenariat avec Architecture In Vivo dans le cadre du programme pédagogique Utopia Lab. La séance est ouverte.

Résumé : "Peut-on réellement calculer le coût d'un homme ? Alfred Sauvy s'y efforce dans une première partie. Il compare, aux différents âges de la vie, la part respective de la consommation au sens le plus large et de la production. (...) Alfred Sauvy, après s'être livré à quelques comparaisons internationales, abandonne vite les schémas théoriques pour s'attaquer aux problèmes réels d'aujourd'hui : la place des vieux dans la société, l'inégalité sociale devant la mort, le coût de la santé, les accidents, etc. Et bien qu'il s'efforce, comme il l'écrit lui-même, de décrire les phénomènes " en évitant de porter des jugements de valeur ou de préciser des culpabilités ", le statisticien et l'économiste cèdent souvent le pas au sociologue et... au polémiste. Avec sa fougue coutumière, l'auteur reprend, au fil de ce livre décousu, mais foisonnant de références historiques et démographiques, les thèmes qui lui sont chers. Il dénonce tout particulièrement le rejet par les sociétés urbaines et industrielles de l'enfant, considéré comme une " charge ", un " gêneur ", le " refus collectif de la vie " qui est " une peur de l'homme ", la conception arithmétique enfantine de l'emploi " qui conduit à vouloir partager et rationner le travail comme s'il s'agissait d'une donnée intangible." Jean-Marie Dupont

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