Recherche simple :

  •    Sujet : Troubles de la mémoire
  • Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Documents en ligne : 8

Voir tous les résultats les documents en ligne

Résumé : "Décembre 2010 : la révolution éclate en Tunisie, le pays de mon père. Les cris de fureur du peuple tunisien rejoignent, d'une étrange manière, l'agitation intérieure qui grandit en moi depuis quelques semaines. Traversant au même moment un épisode maniaco-dépressif d'une grande intensité, je suis diagnostiquée bipolaire et entre en clinique psychiatrique. Au sortir de cette longue dépression, je n'ai presque aucun souvenir de ce moment de vie... Me restent des dizaines d'heures de rushes, des centaines de photos, deux carnets remplis d'écrits, de collages, de dessins, précieuses traces palliant mon amnésie. Plus de quatre ans après, ces quelques mois de ma vie restent encore inaccessibles à ma mémoire. Le projet de ce film : la reconstituer et tenter de montrer la réalité de cette maladie."

Résumé : Depuis peu, Louis, artiste peintre, et sa femme Michelle vivent d’étranges événements. L’univers qui les entoure semble en mutation. Lentement, les meubles, les objets, des personnes perdent de leur réalisme. Ils se déstructurent, parfois se délitent.

Résumé : Quatre années durant, les réalisateurs ont suivi trois patients engagés dans l'"essai hippocampe" mené à la Pitié-Salpétrière, haut lieu de la recherche mondiale contre la maladie d'Alzheimer. Il s'agit de montrer l'effet d'un médicament sur la maladie. Produit-il une réduction de l'atrophie de l'hippocampe, région stratégique dans les phénomènes de mémorisation ? La molécule peut-elle empêcher la destruction de l'hippocampe ? Le film nous immerge dans le quotidien du service de neurologie du grand hôpital parisien nous faisant coudoyé deux temps différents : celui de la science qui n'est pas celui des malades.

Résumé : Depuis plus de trente ans Richard Dindo « cherche à réfléchir sur la mémoire au cinéma, sur la question : Comment fabriquer de la Mémoire avec un film ? » Ce « Travailleur de la mémoire » s’intéresse ici à une des pathologies de la mémoire, la maladie d’Alzheimer, maladie encore très mystérieuse. Pour ce faire il est allé à la rencontre de patients, chez eux, dans une maison de retraite ou des lieux de soins et de diagnostic comme la consultation de la mémoire du service de gériatrie des Hôpitaux universitaires de Genève. Le film présente très peu de commentaires pédagogiques ou de discours médical. Il nous permet pourtant d’appréhender la gravité de la maladie, peut-être parce que le cinéaste a choisi de montrer les relations entre les malades et leurs proches avec une attention toute particulière donnée aux témoignages des proches : une femme qui cherche à garder son mari le plus longtemps possible même si le quotidien devient de plus en plus difficile à supporter, une malade vivant encore chez elle qui ne reconnaît plus sa fille et l'identifie comme sa sœur. Une femme, ancien médecin, témoigne de la maladie de son mari. Richard Dindo saisit à la fois la lutte des malades contre le néant et la souffrance des familles face à ce qu’un des témoins décrit comme un « deuil blanc». A chaque nouvel oubli constaté c’est un deuil qu’il faut faire. Les paroles recueillies s’ancrent dans la souffrance et la perte. Le film nous aide à comprendre et l’évolution de la maladie et le changement relationnel brusque, total qu’elle induit. Car comme l’énonce avec tant de détresse un jeune homme que son grand-père ne reconnaît plus : « Quand tous les souvenirs se sont évadés, tout s’efface, il ne reste qu’une enveloppe vide ; les souvenirs, c’est tout ce qui fait un être ».

Résumé : Depuis quatre ans, à l'hôpital gériatrique "Les Magnolias" à Balainvilliers dans l'Essonne, tous les lundis pendant une heure et demie, Pilar Garcia, musicothérapeute, anime un atelier en direction des personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer. Expérience exceptionnelle où la vocalisation, le chant, l'intimité avec des instruments de musique permet à des patients de retrouver le sens de la communication. Le film s'articule autour des séances, de l'énergie qui y est donnée et dépensée. Cinq portraits de malades sont esquissés dont celui d'une femme aphasique pour laquelle les mots déferlent en cascades incompréhensibles pour nous mais porteurs d'intenses émotions pour elle. Par son approche de l'autre, Pilar, permet aux patients la redécouverte de leur corps et par là même une reconnaissance comme individu. Expérience singulière dont le poids d'humanité est une matière vivante, le chant, qui offre ce présent (cadeau et instant de vie à la fois) : garder sa voix.

Explorer les sujets liés :