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  •    Auteur : Trovato, Ludwig
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Résumé : Andrea Zanzotto est l'un des plus grands poètes contemporains italiens : une des voix les plus neuves et les plus rigoureuses (Une des plus «libres», ajoutait Ungaretti) de la littérature italienne d'aujourd'hui. Né en 1921, il s'inscrit dans la mouvance de l'hermétisme avec des influences européennes (Eluard, Lorca, les surréalistes...).Dans ce film tourné en 1993, il s'entretient avec Jean-Luc Muracciole, dans sa maison et au milieu des paysages du nord de la Vénétie où il vit. Il aborde différents thèmes de son œuvre, notamment la recherche et la nostalgie d'une langue originelle, les sources de son écriture, la terre du nord de la Vénétie, un des plus grands charniers de la Première guerre mondiale. Andrea Zanzotto s'exprime en français et lit, en italien, des extraits de ses poèmes tirés de «Il Galateo in bosco» (1978), «Fosfeni»(1983), «La Belta» (1968), «Idioma» (1986), «IX Egloghe» (1962), «Filo» (1976).

Résumé : Le film de Ludwig Trovato montre le peintre chinois, Yan Pei-Ming, au travail, dans son atelier. L’artiste n’est pas présenté et aucun commentaire n’accompagne l’image. Le réalisateur tente de saisir le processus de la création picturale dans son rythme, son aspect physique et matériel, ses difficultés. On pense évidemment au remarquable film d’Henri Clouzot : « Le Mystère Picasso ». Cette captation de Yan Pei-Ming fut réalisée dans le cadre de l’exposition : « Le Fils du Dragon : chantier/Funérailles » que le peintre présenta à Reims en 2003.L’artiste « s’attaque » (presque littéralement) à une immense toile blanche, se mesure avec elle. Energiquement, il jette sur celle-ci de grands traits de pinceaux comme s’il lui assénait des coups de haches ; il hésite, efface, recommence. A plusieurs reprises, il contemple la toile, dubitatif, s’assoit pour fumer une cigarette, réfléchir, se reposer avant de se remettre au travail. Yan Pei-ming s’inspire de petites esquisses ou peint d’après nature des fleurs blanches ; il utilise de larges pinceaux ou des brosses. En quelques touches, il ébauche un portrait monumental : une tête endormie étrange et floue surgit en premier plan, la silhouette aérienne d’une plante renaît sur la toile.Une galerie hallucinante, cauchemardesque de crânes, de squelettes, de portraits cadavériques, de visages anonymes apparaissent dans des tonalités en noir-blanc-gris. Le peintre semble en abstraire toute individualité. Son art procède d’un véritable projet et d’une méditation angoissée sur la condition humaine. « Mon travail peut être considéré comme une sorte de portrait universel. Ce que je peins, c’est en fait l’humanité ». L’artiste paraît ignorer la présence de la caméra. Il ne parle pas, hormis, une fois, en chinois, lorsque le téléphone sonne. Le murmure lointain de quelques voix, le ronflement des automobiles passant dans la rue accompagnent son travail. On entend seulement le bruit de ses pas, de ses gestes, le frottement de ses vêtements, l’impact de la brosse sur la toile. Un rituel grave, douloureux et violent se déroule là dans une profonde solitude.Yan Pei-Ming fait partie de ces artistes qui s’expriment entièrement à travers leur art. Le film de Ludwig Trovato permet de mieux le connaître et amène à une réflexion plus générale sur la création artistique.

Résumé : Andrea Zanzotto est l'un des plus grands poètes contemporains italiens : une des voix les plus neuves et les plus rigoureuses (Une des plus «libres», ajoutait Ungaretti) de la littérature italienne d'aujourd'hui. Né en 1921, il s'inscrit dans la mouvance de l'hermétisme avec des influences européennes (Eluard, Lorca, les surréalistes...).Dans ce film tourné en 1993, il s'entretient avec Jean-Luc Muracciole, dans sa maison et au milieu des paysages du nord de la Vénétie où il vit. Il aborde différents thèmes de son œuvre, notamment la recherche et la nostalgie d'une langue originelle, les sources de son écriture, la terre du nord de la Vénétie, un des plus grands charniers de la Première guerre mondiale. Andrea Zanzotto s'exprime en français et lit, en italien, des extraits de ses poèmes tirés de «Il Galateo in bosco» (1978), «Fosfeni»(1983), «La Belta» (1968), «Idioma» (1986), «IX Egloghe» (1962), «Filo» (1976).

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