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Résumé : Alors qu'il est malade d'un cancer, mon père m'annonce qu'il s'est programmé sa mort depuis longtemps. Voix et photographies s'entrechoquent pour essayer de faire sens.

Résumé : "C'est souvent comme ça que tout commence : par un examen médical. Un homme en blouse blanche tient une radio devant un panneau lumineux. Des masses tranparentes et bleues dessinent des formes mystérieuses : un utérus en T.-Votre mère a pris du distilbène ? -Du quoi ? - Un médicament pendant sa grossesse." Hormone de synthèse censée éviter les fausses couches, le distilbène (DES) fut prescrit aux femmes à partir des années 50 jusqu'en 1977, bien que la démonstration de son inutilité date de 1953 et qu'une étude américaine de 1971 prouve qu'il peut provoquer des cancers (les adénocarcinomes à cellules claires). Il est alors interdit aux USA. Malgré cela force est de constater le pic de prescription en France entre 1968 et 1971 tandis qu'aux Etats Unis il se situait entre 1951 et 1953, soit une génération plus tôt. Les filles nées après ces traitements ont des anomalies de la cavité utérine, des risques de cancers, de fausses couches à répétition, d'accouchements parfois très prématurés et de grossesses extra-utérines. Pour les garçons la probabilité d'être stérile est très grande. Ce qui se présentait comme un médicament miracle se révèle avoir des conséquences désastreuses.Le film est une enquête menée en France, en Belgique, aux Etats-Unis, en Allemagne où se croisent la parole des victimes, celle des médecins, des pouvoirs publics et des laboratoires pharmaceutiques. Il s'agit de comprendre les rouages (intérêts économiques, pensée dominante, pouvoirs et solidarité de corps,...) qui conduisent de l'erreur médicale à son déni actuel.

Résumé : Dix-huit mois durant les deux réalisateurs ont suivi la lutte contre la maladie (de l'annonce du diagnostic à l'issue du traitement) de quatre enfants, Axelle, Hugo, Kareem et Victor, atteints de cancer et soignés dans le service du Professeur Eric Sariban à l'Hôpital pour enfants Reine-Fabiola à Bruxelles. Sans commentaire ni voix off le film laisse affleurer l'émotion dans les regards, dans la lourdeur des traitements subis, dans l'espoir, le découragement des enfants comme des parents. L'humanité et le charisme du Professeur Sariban est le fil rouge de cette expérience humaine faite de révolte, de tendresse, du recours à une médecine de pointe, très sophistiquée et qui ne peut pas tout. Eric Sariban sait parler, trouver les mots pour dire le mal, sa complexité, les récidives toujours possibles et en même temps l'espoir. L'équipe médicale, les réunions de soignants, les débats autour des différents traitements avec les décisions à prendre, car le risque vital est toujours engagé, sont une part importante du film qui nous renseigne sur la difficulté de métiers à très haute responsabilité.

Résumé : Le film s'ouvre sur le colloque tenu en 2004 à l'UNESCO sur le cancer et l'environnement où des sommités du monde scientifique dénoncèrent les effets mortels de la pollution chimique en particulier dans l'agriculture. En contrepoint c'est dans les Cevennes, à Barjac, village du Gard que la camera va séjourner pendant une année pour montrer comment réagir dans la vie quotidienne et au niveau d'une collectivité. Ce qui fédère et les différentes séquences du film et les habitants est l'introduction en 2006 de la cantine bio dans les écoles( sans augmentation de prix) et de repas bio via une cuisine centrale chez certains particuliers : les personnes âgées. Dès lors avec ce fil rouge le réalisateur peut aller à la rencontre des différents acteurs locaux, enfants, parents, enseignants, agriculteurs (bio ou conventionnels), médecins, scientifiques, chercheurs. Le film se fait alors et la voix et l'écho de la prise de conscience de la nécessité du recours à l'agriculture bio pour enrayer l'empoissonnement des populations par les pesticides (76 000 tonnes déversées chaque année sur le sol français) directement mis en cause dans le développement de certains cancers et de troubles neurologiques entres autres. Se côtoient dans le film enthousiasme des enfants qui vivent l'expérience bio (aménagement et entretien d'un petit potager), échanges avec les villageois, allers-retours Barjac/ conférence de l'Unesco, témoignages parfois tragiques de parents d'enfants victimes et de personnes atteintes dans leur famille.

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